boumchakal (./30) :
Ba si le Patron c'est bien Carolis (quoi que c'est toujours lui ?) et non pas TOI comme tu dis ! Toi t'es bon qu'a donner ton fric et a regarder ce qu'on te montre ...
loulouka (./29) :
Personnellement je n'aime pas du tout Daniel Schneidermann, autant j'adorai les chroniqueurs de l'émission (le gars à lunette surtout, j'ai oublié le nom, ne m'en veuillez pas), autant Schneidermann avait le don de m'énerver à toujours vouloir avoir raison sur tout.
Bon bref, c'est mon avis, il vaut ce qu'il vaut.
Par contre je suis littéralement sur les fesses de voir les manières du service public et des dirigeants en particulier.
On savait qu'en France la voix du peuple n'était plus grand chose, mais là, on dépasse des sommets de bêtise.
Le patron, c'est pas Carolis, le patron c'est moi, quand je paye avec mes sous une partie de l'autonomie de la télévision française, j'attends que l'on gère cela avec un peu plus de clarté et de professionnalisme.
Nan mais...
Hop je signe (encore une fois, pour le principe).
Bonjour à toutes et à tous,
Comme je vous l’annonçais au début du mois, c’est à présent à vous de nous aider à reconstruire Arrêt sur images. A l’écart des médias traditionnels. Sur le Net.
Dès aujourd’hui, 13 septembre, vous pouvez vous abonner au futur site d’@rrêt sur images, qui sera en ligne en janvier 2008.
Ce sera un site d’une nature inédite, qui mêlera des enquêtes écrites et des émissions de télévision. Il comportera un « coin des profs » dédié à la pédagogie des médias et de l’audiovisuel, ainsi qu’un espace communautaire d’un nouveau genre pour confronter nos pratiques des médias.
Le formulaire d’abonnement est disponible sur le site provisoire qui va nous accompagner tout au long de cette étape, et où vous retrouverez l’équipe d’Arrêt sur images. Vous y trouverez aussi les détails de notre offre d’abonnement.
Pour accéder à notre site provisoire, cliquez ici.
Pourquoi faut-il vous abonner dès aujourd’hui ?
Parce que nous n’avons pas voulu faire appel à des investisseurs extérieurs. C’est avec le produit de vos abonnements, et lui seul, que nous allons dès demain construire ce site, et constituer l’équipe qui le fera vivre.
Internet nous offre ce dont on n’osait rêver voici encore dix ans. La possibilité, sans investissements excessifs, d’une totale indépendance à l’égard des groupes financiers et des groupes de médias, et une incroyable souplesse d’utilisation, propice à toutes les expérimentations, à toutes les audaces.
C’est à nous de nous en saisir. Dès aujourd’hui.
Pourquoi avons-nous choisi de faire appel à vos abonnements, alors que nous aurions pu jouer la « gratuité », et tenter de vivre de la publicité ?
Nous pensons que la gratuité totale de l’information est une illusion. Ceux qui prétendent vous informer gratuitement le font toujours au nom de convictions (pas toujours affichées), d’intérêts (parfois bien cachés), ou pour vendre aux annonceurs des parts disponibles de votre cerveau. Informer est un métier, qui requiert des compétences et mérite un salaire.
Pour autant, nous ne souhaitons pas que l’argent soit un barrage pour tous ceux qui voudront nous lire et nous regarder. Pour que @rrêt sur images soit accessible à tous, y compris aux très bas revenus, nous avons fait preuve d’imagination. Rendez-vous sur la page d’abonnement.
Dans le paysage médiatique verrouillé d’aujourd’hui, la première liberté à conquérir est peut-être…celle de critiquer des médias omniprésents et omnipotents.
Je suis pleinement conscient de la confiance que vous allez nous témoigner en vous abonnant. Nous ferons tout pour être dignes de cette confiance.
Donnez-nous les moyens de l’indépendance. Abonnez-vous dès aujourd’hui à @rrêt sur images.
La lettre d'@rrêt sur images, n° 6
Petit problème élémentaire de journalisme. Le président gaffe ou s'énerve. Toutes les caméras sont présentes. Faut-il montrer cette image, disponible, mais peu conforme à l'image officielle du chef de l'Etat ?
Par deux fois, en quelques jours, plusieurs chaines françaises ont décidé que non. L'image du président gaffant et s'énervant ne devait pas être montrée aux Français.
En visite dans un dépôt SNCF, Nicolas Sarkozy, à la surprise générale annonce, contrairement à son ministre du Travail, que les décotes des retraites des cheminots ne s'appliqueront qu'aux générations futures. Stupeur des syndicalistes rassemblés autour de lui. C'est une énorme gaffe, et le ministre des transports la recadre un peu plus tard.
Le président a gaffé, sur un dossier chaud du moment : est-ce une information intéressante ? Pas pour les chaines officielles TF1 et France 2, qui ne diffusent pas l'image. Si vous voulez la voir, elle est là. (1). http://arretsurimages.net/post/2007/10/27/Aucune-chaine-sauf-France-3-ne-cite-lhypergaffe-de-Sarkozy-a-la-SNCF
Quelques jours plus tard, la chaine américaine CBS diffuse une interview de Sarkozy. La journaliste lui pose une question sur son divorce. Le président s'énerve, enlève son micro, se lève, et quitte la pièce.
Cette fois TF1 diffuse la séquence mais pas France 2. Si vous voulez voir cette interview, elle est là. (2) http://arretsurimages.net/post/2007/10/28/Flash:-Sarkozy-lAmericain-naime-pas-les-questions-de-la-presse-americaine
Enfin pourquoi Paul Amar a-t-il annulé son invitation au représentant des mal-logés du DAL, dont la ministre Christine Boutin ne souhaitait pas la présence, sur le plateau de « Revu et corrigé » ? C'est une autre invitée, la journaliste Florence Aubenas, qui a mis les pieds dans le plat, en révélant en direct cet aspect des coulisses de l'émission. La séquence et son décryptage sont ici.(3) http://arretsurimages.net/post/2007/10/29/Boutin-:-une-certaine-idee-du-debat
Si nous pouvons nous arrêter, en toute indépendance, sur tous les medias, c'est grâce à vous. Le futur site que nous sommes en train de construire ne dépendra ni de la publicité, ni d'investisseurs. Donnez-nous les moyens de l'indépendance. Abonnez-vous, dès maintenant. (4)
http://arretsurimages.net/abonnement
Daniel Schneidermann
La lettre d'@rrêt sur images, n° 9
Trente mille personnes ont manifesté à Bruxelles, pour sauver l'unité de la Belgique menacée. Magnifique ! Voilà du moins ce que vous ont dit vos journaux télévisés. Si vous voulez savoir ce qu'ils ne vous ont pas dit, http://arretsurimages.net/post/2007/11/19/Regards-trompeurs-des-JT-francais-sur-la-marche-dunite-belge (1).
Mais il n'y a pas que la télévision, qui commette quelques petites retouches sur les faits.
Cette semaine, nous nous sommes aussi arrêtés sur trois articles du Monde.
Le chanteur Jean-Louis Murat, dans une interview, critique durement les internautes qui téléchargent de la musique. Si vous voulez voir comment son interview a été retouchée dans sa version « en ligne » pour ne pas heurter les internautes, http://arretsurimages.net/post/2007/11/22/Jean-Louis-Murat-accuse-les-internautes-de-se-goinfrer-mais-pas-sur-Internet (2).
Pour faire une mauvaise blague aux journalistes, les étudiants occupant l'université Rennes II avaient dessiné des barbelés au sol. Si vous voulez savoir pourquoi, dans l'article du Monde, ces dessins sont devenus... de vrais barbelés, http://arretsurimages.net/post/2007/11/17/Le-Monde-et-les-barbeles-de-Rennes-II (3).
La comédienne Emmanuelle Béart a publié dans Le Monde une tribune de soutien aux mal-logés qui campent rue de la Banque. Mais dans Le Monde, il ne faut pas attaquer trop durement Christine Boutin. Si vous voulez lire la phrase d'Emmanuelle Béart coupée par la rédaction en chef du Monde, http://arretsurimages.net/post/2007/11/21/Le-Monde-censure-Emmanuelle-Beart (4).
Si nous sommes indépendants de tous les médias, c'est grâce à vous. Pour nous soutenir, une seule manière : abonnez-vous, dès maintenant (5).
Daniel Schneidermann
Don’t believe the hype !
Arretsurimages.tv
L’émission culte de décryptage et d’actualité des médias de Daniel Schneidermann, renaît sous la forme d'une chaîne de télévision sur le canal 94 de Freebox TV.
Diffusée durant 10 ans sur France 5, cette émission s’est attachée à analyser l'image télévisuelle et ses enjeux et à décoder la manière dont elle influence les téléspectateurs. Un éveil donc du sens critique du téléspectateur bienvenu dans un monde du tout image où l’émotion souvent supplée le fond.
Totalement indépendante car exclusivement financée par l’abonnement (2,50 €/mois), cette chaîne proposera tous les jours de la semaine de 19 h 30 à 21 h 30 l'émission hebdomadaire analysant et décryptant l'actualité telle qu'elle est présentée par les medias (TV, presse écrite, radio et Internet) et une cinquantaine d'émissions d'archives (2008).
Pour découvrir la grille des programmes et obtenir plus d'informations sur la chaîne, rendez-vous sur http://www.arretsurimages.tv
Découvrez la gratuitement sur le canal 94 tous les jours de 21 h 30 à minuit, tout au long du mois de décembre !