Aldaran (./4) :
Pour ce qui est des conditions de travail et de salaires des profs, je connait très bien une personne d'une quarantaine d'année, docteur en socio, avec un cv long comme le bras (et ce n'est pas une façon de parler), qui est simple chargée de cours, payée au SMIC à Rennes 2.
C'est une excpetion. D'après ce que dit Olivier, là-bas c'est la règle. Perso, j'aimerais pas que l'université française devienne comme ça.
Aldaran (./4) :
Ensuite adapter les cours aux attentes des étudiants ou du monde professionnel, je ne vois a priori pas ce que ca a de choquant, à voir les modalités d'applications bien sur.
Ben les cours se doivent d'être un minimum théoriques. Si les universités se mettaient toutes à enseigner uniquement l'essentiel, le minimum à savoir pour se servir d'un ordinateur, construire un pont ou fabriquer le vaccin contre la grippe, comment le monde pourrait-il évoluer ?
Heureusement qu'il existe encore un lieu où la théorie a la part belle et où l'on enseigne plein de choses annexes et "inutiles" pour le métier auquel chacun se destine. C'est bien de savoir comment fabriquer un vaccin contre la grippe, mais si on ne donne plus aucune connaissance sur la chimie, la génétique, les mécanismes cellulaires, etc, les citoyens perdraient au fil des générations tout un pan du savoir scientifique indispensable pour inventer d'autres vaccins et d'autres concepts de médicaments, et explorer toujours plus loin les mécanismes biologiques, pour faire avancer la science tout simplement.
Il existe d'autres structures pour se concentrer sur l'essentiel : les écoles d'ingénieurs par exemple.
Je suis convaincu qu'il faut à tout prix préserver la seule structure permettant encore de transmettre tout le savoir, y compris l'"inutile", qui sera utile demain.