./1 > bhaf c'est beau et presque vrai mais:
-le consensus scientifique ça n'a pas valeur de Vérité Vraie – en plus d'être globalement un mythe, bien des scientifiques sont sceptiques –, ce n'est ni une démonstration mathématique, ni un modèle testé raisonnablement donc doté d'un pouvoir de prédiction local assez bon, comme certains en physique.
Par ailleurs il suffit de regarder un peu l'Histoire pour se rendre compte que les 'consensus scientifique' dans les sciences molles sont souvent contredites 40 ans plus tard par cette même communauté.
bref c'est un argument d'autorité complètement débile, utilisé que par média, politiques et militants qui ne sont pas eux-mêmes scientifiques ni n'adoptent cette démarche.
-On n'a prouvé rien que ce soit, dans le sens fort ( le vrai, les maths) ou faible (physicien, modèle donnant de bonne prévisions sur notre domaine d'expérience ). On en est encore malheureusement très loin. La seule chose que l'on sait réellement (au sens physicien), c'est que l'éjection de plus de gazes à effets de serre devraient plutôt augmenter l'effet de serre. Oui c'est bête, hein. Après, pour ce qui est de chiffrer, de modéliser et donc de prévoir, on en est à des balbutiements...
Aujourd'hui la modélisation de l'atmosphère, du climat, c'est un truc qui arrive à peine à donner des prévisions à 3 jours.. simplement par ce que l'on a des modèles très, très limitées, simplificateurs, entre-autre par manque de puissance de calcul
Aujourd'hui, on a des données brutes (température, taux des gazes dans l'atmosphère, .. ) extrêmement limités: le maillage d'aujourd'hui est encore bien faible ( idéalement, j'ai entendu des climatologues dire que le minimum sérieux serait des capteurs à tous les nœuds d'un maillage 3D ou chaque maille serait de l'ordre du kilomètre ), mais encore pire, on a des mesures précises depuis en gros une 100aine d'années, ce qui fait que notre domaine d'expérimentation est absolument ridicule. Il faudrait au strict minimum des données précises sur un ordre d'idée de dizaines de siècles pour arriver à conclure qu'un modèle donne des prévisions raisonnables pour le prochain siècle..
Encore pire: rien que sur les très faibles données que l'on a, les modèles actuels d'évolution climatiques sont très très mauvais. Par exemple, si t'essaye de faire prédire aux modèles actuels le réchauffement médiévale ou la mini-glaciation du XVIIém, ils sont planteront lamentablement. Tous les climatologues de formation rient un peu sur l'exactitude des modèles actuels.. (et sur l'inquiétude disproportionné actuelle au vue de l'Histoire ). Bon mais si ils veulent se faire mousser et avoir des budgets c'est mieux de faire des modèles catastrophiques..
Conclusion: on est absolument incapable de modéliser sérieusement l'évolution du climat, à vrai dire on connait encore très peu ce que peuvent être des variations 'normales' (i.e sans perturbation de l'homme ou gros changement) sur certaines échelles de temps, assez courtes (sur des très grandes échelles de temps et en lissant, on a a priori une meilleur idée grâce au forages, entre-autre), i.e de l'ordre du millier d'années et moins.
Les seules choses que l'on peut dire sérieusement, c'est que l'homme à plutôt tendance à faire réchauffer le climat par ses actions, et vu qu'on agit sur des volumes assez important relativement, a priori ça peut avoir un impact important.
Un indice pour comprendre que les prévisions actuelles tiennent plus à la devinette qu'a une démarche scientifique aboutie: tous les six mois les prévisions s'empirent x2 ( je caricature à peine ).
Bon après si t'a envie de t'exciter montreuillois tu peux toujours utiliser le fameux 'principe de précaution', et c'est à peu près certain que moins l'on rajet de gazes, moins d'impact il y aura de notre part. Mais on a absolument aucune idée sérieuse de l'impact possible..
Ha j'oubliais un truc: les réchauffement, s'il continue sur la même progression actuellement ( ce qui parrait à priori plausible ), va évidemment mener à des difficultés géopolitiques.
Mais c'est pas la première fois ! L'homme moderne à déjà subit la dernière glaciation, et depuis la déglaciation il subit le réchauffement progressif. Des terres très favorables, comme le nord-est de l'Afrique qui a abrité les premières grandes civilisations et probablement la naissance de l'écriture, sont devenus par la suite beaucoup moins fertiles, et les grandes civilisations sont alors apparus plus au nord. On pourrait citer beaucoup d'autres exemples, voir des trucs aussi con que le révolution Française qui a éclaté aussi violemment à cause de trois ans de climat pourris.
Bref c'est pas nouveau que le climat implique d'importants changements (géo)politiques. Ce qui est un peu nouveau et qui pose problème, c'est notre croyance dans un espèce de malthusianisme des frontières et des états.. (et de fait, aussi, les frontières sont moins souples qu'avant )