#Police
— Association MPC (@association_mpc) December 3, 2020
🔴 AFFAIRE MICHEL ZECLER 🔴
Français, aujourd'hui votre police se réveille, assommée haïe, traquée, insultée.
Depuis toujours nous tenons la ligne, la très fine ligne qui vous sépare de la loi du plus fort. ⤵️
Le THREAD promis : comment j’ai perdu confiance en notre police.
— Didier Maïsto - MAÏSTO PROD (@DidierMaisto) December 3, 2020
Au début des #Giletsjaunes, nous avions reçu @PLudosky à la radio. J’ai été immédiatement impressionné par sa force tranquille, mais aussi interpellé par ce qu’elle disait sur les violences policières. https://t.co/JdpG0k08Jw
La justice exile sans appel des manifestants à la pelle
C'EST LA NOUVELLE ARME de dissuasion anti-manifs : depuis l’an dernier, à l’occasion des défilés de gilets jaunes, et, plus récemment, lors des manifs contre la loi sur la sécurité globale, le parquet a usé et abusé du « rappel à la loi », un simple avertissement pouvant valoir à son heureux récipiendaire un fichage, voire une interdiction de séjour !
La loi Belloubet de 2019 avait prévu cette disposition dans le cadre des violences conjugales, afin d’éloigner une victime de son agresseur.
Le parquet l’a détournée pour en user contre les manifestants ou les journalistes.
Le manège est bien rodé. Des manifestants, arrêtés par les forces de l’ordre, sont placés en garde à vue. À l’issue de cette dernière, ils sortent libres. Aucune infraction n’a été retenue contre eux, mais ils sont tout de même déférés au parquet, et en repartent munis d’un petit papier notifiant le fameux rappel à la loi. Une reconnaissance de culpabilité ? Nullement, selon la jurisprudence de la Cour de cassation. « Le rappel à la loi n’est pas une poursuite ni même une alternative aux poursuites, il est tout juste un classement sans suite, une sorte d'avertissement civique, qui ne figure pas dans un casier judiciaire », explique l’avocate Elodie Maumont.
Ubu raye le Parquet
Tout va bien, alors ? Pas tant que ça. Depuis l’été 2020, quiconque ayant fait l’objet d’un rappel à la loi entre automatiquement — première incongruité — dans le fichier des personnes recherchées (FPR) de la police. Pire : alors qu’elle n’est coupable de rien, la personne — deuxième incongruité est menacée de « suite judiciaire si elle commet une infraction dans un délai de six ans », comme cela a été notifié, le 18 novembre, à un journaliste de France 3 arrêté pour avoir filmé une manif
Zerosquare (./1648) :en gros il dit que c'est pas les flics qui le poussent, au contraire, on les voit en train d'essayer de le faire sortir, il montre que le calcul du nombre de coups est incorrect, que l'impression de tabassage vient du fait que la vidéo est accélérée et que les copains qu'il essaye d'aller chercher à la cave (et qui finissent par monter) ont l'air de cacher un truc que l'autre a réussi à évacuer de sa chaussette...
Tu aurais un résumé ?
Là j'ai pris un bout au hasard, il parle de violence "légitime et nécessaire" : quand tu vois plusieurs policiers s'acharner contre un seul mec pas armé, j'ai du mal à voir où est la légitimité et la nécessité.
Ensuite il dit qu'on a que la version de la victime, et pas celle des policiers : c'est faux, car les policiers ont remis un rapport à leur hiérarchie. Or ce qu'ils affirment dans ce rapport ne colle pas avec ce qu'on voit sur les images de vidéo-surveillance.
Je suis d'accord qu'il est facile d'accuser des policiers en sortant leurs actes du contexte, mais pour ce cas précis, ça n'a vraiment pas l'air d'être le cas.