Brexit - Page 16

flanker (./449) :
oui, cette tête te va bien

Tu te trompes, ce que tu crois être une fenêtre est un miroir.

Non le referendum n'a pas été posé correctement, ou plutôt expliqué correctement, Un certains pourcentages on voté "on n'aime pas l'UE telle qu'elle est " et non "on veux en sortir"

Quelle qu’ait été la forme de la question, ils ne savaient pas ce qu’entrainer leur vote ?

Yoshi Noir (./442) :

Folco (./435) :
Les marchés communs n'ont profité qu'aux multinationales, pas aux états ou aux citoyens.

Erasmus.

Erasmus c'est la circulation des personnes, pas le marché commun.

Folco (./453) :
Quelle qu’ait été la forme de la question, ils ne savaient pas ce qu’entrainer leur vote ?

Bah non. Même le gouvernement ne le savait pas.

Une partie des gens on pris se vote comme consultatif ce qu'il n'était pas, et ce n'est pas que la forme de la question, mais tout ce qui a eu lieu autour. Les pro-brexit étaient vraiment plus visible que les anti, beaucoup de gens on voté comme en 2002 en France en "contestation" sans prendre en compte l'importance de leur geste (ce qui est absolument débile)

(je vois mal sur quoi tu t'appuies pour dire que le référendum FR était de la contestation cela dit)

(en France, tout référendum - quel que soit son sujet - est un référendum de contestation ; on est un peuple de râleurs )

Je faisait références aux présidentielles et pas a un référendum pour 2002

Godzil (./456) :
Une partie des gens on pris se vote comme consultatif ce qu'il n'était pas

Formellement, il l'était! C'est le gouvernement qui n'a pas eu le courage de dire que c'est irréalisable et qui invente une obligation de suivre le résultat, obligation qui n'a légalement jamais existé.

[EDIT: clarification parce qu'une fois de plus on m'a interprété de travers]

Kevin Kofler (./460) :
le résultat qui n'a légalement jamais existé.

parce que tu l'as décidé, c'est ça ?

Tu as interprété ma phrase de travers, cf. mon edit. (C'est l'obligation qui n'a jamais existé, pas le résultat.)

Kevin Kofler (./460) :

Godzil (./456) :
Une partie des gens on pris se vote comme consultatif ce qu'il n'était pas

Formellement, il l'était! C'est le gouvernement qui n'a pas eu le courage de dire que c'est irréalisable et qui invente une obligation de suivre le résultat, obligation qui n'a légalement jamais existé.

[EDIT: clarification parce qu'une fois de plus on m'a interprété de travers]

C'est tellement irréalisable que ça va être fait…

Ou pas… De plus en plus de gens veulent revenir en arrière, il n'est pas dit que le gouvernement arrive à ignorer ces voix tout en prétendant suivre le choix du peuple (qui est en réalité obsolète depuis longtemps, la majorité a basculé peu après la consultation (ce n'était formellement pas un référendum!), quand les premiers détails sont sortis).

Les conséquences seront catastrophiques en tout cas.

Suivre le choix du peuple != suivre ton choix

Comment peut-on prétendre suivre le choix du peuple s'il est connu que le peuple a changé d'avis et qu'on refuse d'en tenir compte?

C'est ça le gros défaut des consultations ponctuelles, on fige une décision et écrase toute discussion autour quel que soit l'avis réel du peuple par la suite.

Kevin Kofler (./466) :
Comment peut-on prétendre suivre le choix du peuple s'il est connu que le peuple a changé d'avis et qu'on refuse d'en tenir compte?

C'est ça le gros défaut des consultations ponctuelles, on fige une décision et écrase toute discussion autour quel que soit l'avis réel du peuple par la suite.

pourquoi ne t'indignes tu pas que la France ait rejoint l'Europe dans ce cas ? Ca a été fait contre le choix du peuple...

Et sinon, c'est quoi la solution ? On redemande au peuple son avis tous les ans ? tous les mois ? toutes les semaines ? tous les jours ?

Et si le peuple change d'avis, on arrête tout et on met à la poubelle tous l'argent et le temps dépensés jusqu'ici ?

Et s'il rechange d'avis juste après, on recommence à zéro ?

Dans le cas ci-présent, tout le bordel aurait facilement pu être évité en donnant à voter le texte de loi sur l'invocation de l'article 50 à tous les parlements régionaux du Royaume-Uni. Le parlement écossais aurait voté "non" et ça aurait donné une raison formelle de ne pas invoquer l'article 50 et d'éviter tout ce cirque.

Et tout le monde aurait respecté le choix de la consultation parce que les Écossais ont voté contre le Brexit, justement.

Oui donc c'est bien le résultat qui t'ennuie, pas le procédé. Si le résultat avait été "contre le Brexit", tu n'aurais rien dit.

Non, c'est bien le procédé: le Royaume-Uni n'est fédéral que quand ça l'arrange. Là, le gouvernement central a totalement bulldozé par dessus l'Écosse et l'Irlande du Nord.

Lors du référendum sur l'indépendance de l'Écosse, les partisans du "non" et le gouvernement central (qui les a soutenus) ont promis:

• plus ('s' pas muet!) de fédéralisme,
• que ça permettrait à l'Écosse de rester dans l'UE.

Là, les deux promesses ont été rompues en même temps.

Franchement, l'article 50 de l'UE a urgemment besoin d'une réforme: il ne devrait pas être possible de quitter l'UE sans conclure un accord qui règle les conditions de la sortie. Le défaut à défaut d'accord devrait être que le pays reste dans l'UE, pas qu'il sort sans termes clairs.

Et concrètement, comment tu obliges un État à rester dans un groupe qu'il veut quitter ? Ce n'est pas une personne physique, tu ne peux pas le mettre en prison, tu sais.

Oh, quelques chars d’assaut bien sentis auront tôt fait de le ramener à la raison

Tu confonds : le Royaume-Uni quitte l'UE, pas la Russie

Ah, anéfé

Avant le Traité de Lisbonne, une sortie de l'UE n'était pas du tout prévue et ça a très bien fonctionné, sans tous ces délires de *xit des divers populistes d'extrême droite.

Kevin Kofler (./473) :
Franchement, l'article 50 de l'UE a urgemment besoin d'une réforme: il ne devrait pas être possible de quitter l'UE sans conclure un accord qui règle les conditions de la sortie. Le défaut à défaut d'accord devrait être que le pays reste dans l'UE, pas qu'il sort sans termes clairs.

Tu sais que certains voulaient quitter l'UE dès le lendemain du vote, la période de 2 ans étant encore trop généreuse à leur goût ?

Ça aussi, ça montre que l'article 50 ne fonctionne pas (et c'est aussi ça une des sources du décalage entre le résultat de la consultation et l'opinion publique actuelle au Royaume-Uni).

La procédure devrait être:

1. On vote sur le fait de négocier une sortie possible de l'UE. Cela ne devrait pas être un engagement définitif comme l'actuel article 50 ni comporter une date concrète de sortie comme c'est le cas maintenant.
2. On négocie les termes de la sortie avec l'UE. C'est seulement ce traité qui rendrait efficace la sortie de l'UE, pas une invocation unilatérale d'un article. Seulement quand tous les pays de l'UE auront unanimement accepté le traité, on passe à la prochaine étape.
3. On fait un référendum formel dans le pays concerné (peut-être aussi dans toute l'UE?) sur le traité de sortie négocié dans l'étape précédente. En cas de "oui", la sortie a lieu selon les conditions du traité; en cas de "non", tout reste comme avant et le traité part à la poubelle.

L'étape 1 devrait obligatoirement devoir passer par une consultation ou un référendum, l'étape 3 par un référendum formel.

L'actuel article 50 est totalement absurde parce qu'on s'engage à quelque chose dont on ignore les termes.