Parmi mes machines principales des ~21.5 dernières années, utilisées majoritairement / exclusivement avec Linux depuis un peu moins de 19.5 ans:
* j'utilisais du swap sur la première machine équipée de HDD, sous forme de partition, parce qu'elle n'avait pas assez de RAM: 512 MB;
* je n'utilisais que ponctuellement (sous forme de fichiers) du swap sur les deux suivantes qui ont 2 puis 4 -> 8 -> 16 GB de RAM, et des HDDs, parce qu'à l'époque, les machines étaient utilisables ainsi, sauf exception de workload d'une taille ponctuellement légèrement supérieure à celle de la RAM (post-processing de Number Field Sieve pas trop gros, par exemple);
* j'utilise de nouveau du swap de manière permanente, et toujours sous forme de fichiers, sur les deux dernières machines, qui ont 8 -> 16 et 16 -> 32 GB de RAM et des SSDs, parce que le poids immense des browsers Web modernes rend les machines inutilisables sans... même la machine qui a 32 GB de RAM, à la longue.
Thrashing et OOM kills sont beaucoup plus fréquents sans swap qu'avec. Je réactive le swap manuellement après reboot, mais je pourrais automatiser ceci.
Sur la quasi-totalité de mes autres machines desktop et serveur, dont celles du boulot, je ne mets pas explicitement du swap quand je contrôle moi-même le layout des partitions, parce que je ne les utilise pas suffisamment près de leurs limites. Je ne sais pas ce qu'ESXi fait; sur chacune de maintenant 4 machines hétérogènes équipées de 128 GB de RAM, Proxmox VE a mis 8 GB de swap; je ne sais pas encore ce que Nutanix AHV fait; enfin, certaines applications n'aiment pas que du swap soit présent, c'était le cas de K8s il y a quelques années.
Par conséquent:
* la nécessité et l'opportunité d'utiliser du swap sur une machine dépendent de ce qu'on fait avec
* l'intérêt de garder une partition swap séparée (c'était ta question initiale) me paraît limité maintenant, d'autant qu'avec un SSD, je ne vois pas pourquoi il y aurait une différence significative de performance entre une partition swap séparée et des fichiers swap.