Impression 3D - Page 2

Tuons l'innovation !

Hardware libre ne veut pas dire que l'auteur est tenu de développer, d'ouvrir et de maintenir un site de mise à disposition des sources. Ensuite, on va pas relancer le débat sur le mode viral incontrôlable de gpl&co

Enfin, libre ne veut pas dire gratuit. Rien que les matières premières ont un coût... ensuite les travailler puis les assembler n'est pas anodin, sinon un tramway (un exemple qui devrait te parler) de 60Tonnes à 635$ la tonne (cours actuel de l'acier) couterait 35000€, au lieu de ça, on va taper dans les 3.5-4 millions d'euros

Je sais bien que le matériel a naturellement un coût, c'est le prix 2 fois plus élevé que la version DIY que je critique.

Quant à l'histoire des plans, ça dépend de si leur concept se base sur un plan libre existant et si oui, de la licence exacte de ce plan. Si c'est une licence copyleft, ils sont censés livrer le plan au moins avec le matériel quand on l'achète, et je m'attendrais à ce que ce serait mentionné dans les spécifications du produit. (Cela dit, les licences copyleft existantes ne marchent pas forcément correctement pour du matériel.) Si c'est leur matériel à eux qui n'est que compatible au niveau de l'interface avec le matériel libre, ils peuvent faire ce qu'ils veulent, évidemment (mais du coup, ça n'a plus rien à voir avec du matériel libre).

Kevin Kofler (./30) :
Mais justement, leur truc est-il du hardware libre? Ils disent que c'est "compatible avec les logiciels RepRap", nulle part n'est-il dit que c'est un RepRap.

Tout comme les IBM/PC à l'époque

Kevin, le open hardware est une problématique bien plus difficile à résoudre, et bien plus nuancée que le logiciel libre. On ne *peut pas* être aussi extrémiste que la FSF.

Tu remarqueras d'ailleurs que le OPEN hardware est similaire à l'OPEN source, on parle de free software mais jamais de free hardware, car c'est impossible, inintéressant, et ce n'est pas la philosophie du open hardware, qui encourage la possibilité de vivre de ses productions.

Dans ce contexte il est bon que la FSF reste la free SOFTWARE fondation.

Kevin Kofler (./31) :
Mais justement, leur truc est-il du hardware libre? Ils disent que c'est "compatible avec les logiciels RepRap", nulle part n'est-il dit que c'est un RepRap. Je ne vois pas non plus des plans téléchargeables, ni même un lien vers un plan sur le site de RepRap. Donc à mon avis, c'est du matériel propriétaire tout à fait classique qui parasite la réputation du RepRap et les logiciels écrits pour.

Non, ce n'est pas du hardware LIBRE, c'est du hardware OUVERT. Les licences de la RepRap (je n'ai pas été vérifier) sont très probablement bien moins restrictives que la GPL virale.
Le but de l'open hardware et de donner aux bricoleurs la POSSIBILITE DE BIDOUILLER, pas des objets gratuits.

Pour ton information, le "langage reprap" est le G-CODE (origine des fichiers gerbers) qui sont des instructions générales de type "positionne l'axe X à 3mm, l'axe Y à 2mm, et déplace toi en (X5,Y4) à une vitesse de 10mm/seconde, tout en allumant l'extrudeur à la même vitesse".
http://reprap.org/wiki/G-code

C'est le même protocole que celui qui est utilisé dans l'industrie CNC depuis des lustres.

Donc y'a même pas un problème de licence sur le protocole.

Le logiciel qui interprète ce gcode est, pour la reprap, grbl par exemple (http://reprap.org/wiki/List_of_Firmware). Il existe aussi Repetier, apparemment utilisé pour la machine de selectronic.
Ce firmware est GPL https://github.com/repetier/Repetier-Firmware
Rien n'empêche de l'utiliser tel quel sans modifications dans des produits propriétaires. La GPL ne l'interdit pas.

Kevin Kofler (./31) :
Maintenant, un matériel compatible avec des pilotes / logiciels client libres n'est pas une mauvaise chose, mais il ne faut pas le faire passer pour un RepRap (et il faudrait aussi savoir si la compatibilité RepRap n'a pas été obtenue en utilisant les plans et/ou les logiciels du RepRap d'une manière non conforme à leur licence).

Ce problème existe aussi pour l'Arduino, qui est aussi open hardware, c'est à dire que tous les plans nécessaires à sa production sont disponibles. Sauf: le logo, qui est une REGISTERED TRADEMARK, oui oui. Du coup tu peux refaire des boards arduino identiques à l'originale, mais si tu l'appelles arduino et/ou que mets leur logo dessus, tu fais une contrefaçon.

C'est un des moyens trouvés pour éviter ce que tu présentes. Si RepRap ne l'a pas fait, c'est leur problème, pas un problème du matériel ouvert.

Détails ici http://reprap.org/wiki/RepRapGPLLicence
Mais je ne vois aucune protection du nom reprap.

Autres infos
http://forums.reprap.org/read.php?2,124973,126173

donc reprap est un projet, pas une machine.
Les machines s'appelle Darwin, Mendel, etc.
Des noms probablement difficiles à déposer, ce qui est bien.

Donc il est parfaitement légitime d'appeler la machine de seltro une reprap, ou une compatible reprap.

squalyl (./34) :
Kevin, le open hardware est une problématique bien plus difficile à résoudre, et bien plus nuancée que le logiciel libre. On ne *peut pas* être aussi extrémiste que la FSF.

C'est là que je ne suis pas d'accord. On est loin d'aboutir à ce qu'on peut obtenir, c'est clair, et les lois sont aussi moins adaptées (Le système de brevets est beaucoup moins facile à utiliser pour du copyleft que le système de droits d'auteur. Cela dit, ce dernier n'est pas non plus prévu pour du copyleft à la base et on s'est sortis quand-même.), mais ça ne change pas que ça devrait être le but. (Et ça ne se devrait pas limiter qu'au matériel informatique, mais à tout ce que nous utilisons, la nourriture que nous consommons etc. Le savoir est beaucoup plus utile à l'Humanité s'il est partagé!)

Le but de l'open hardware et de donner aux bricoleurs la POSSIBILITE DE BIDOUILLER, pas des objets gratuits.

Libre ≠ gratuit.

Maintenant, normalement, si les idées sont libres, le marché devrait faire converger le prix vers le prix de production ou presque, mais celui-ci n'est évidemment pas nul non plus pour du matériel.

Ce firmware est GPL https://github.com/repetier/Repetier-FirmwareRien n'empêche de l'utiliser tel quel sans modifications dans des produits propriétaires. La GPL ne l'interdit pas.

C'est bien pour ça que je dis que les licences copyleft actuelles ne sont pas adaptées pour du matériel.

C'est bien pour ça que les makers ne se branlent pas à coup de copyleft.

j'ai déja dit que le but n'est pas le plus faible prix, le but est la personnalisation et le plaisir de la fabrication personnelle.

On va pas relancer un énième débat là-dessus, en tout cas pas dans ce topic.

il fallait la faire au moins une fois sur le open hardware, à partir de ce post ce sera du comique de répétition en effet.

peut être du frittage laser abordable probablement

http://qz.com/106483/3d-printing-will-explode-in-2014-thanks-to-the-expiration-of-key-patents/

• squalyl va acheter quelques diodes avant qu'elles deviennent inabordables et introuvables...

Ça, ça serait génial.

La "Pirate3D" a l'air vraiment bien et très accessible http://www.kickstarter.com/projects/pirate3d/the-buccaneer-the-3d-printer-that-everyone-can-use

A quand l'imprimante 3D qui imprime du métal pour pouvoir nous fabriquer toute ces petites pièces des métal usinés que n'importe quel magasin de bricolage te vends une fortune...


( Vous savez , ce genre d'objets ou il est clairement marqué "PIGEON" sur le prix ).

Ça existe, mais d'ici à ce que ça devienne moins cher que de l'acheter tout fait, va falloir être patient ^^

Tout dépend, mon paternel a du faire remplacer deux malheureux bouts de métal usinés a 100 euros la pièce a notre portail électrique ... On arriverais a rentabiliser la machine si elle a une durée de vie de plusieurs dizaines d'années ( a moins que la machine dont tu parle comporte beaucoup de zéros au prix ).

Elle a beaucoup de zéros, oui

Après si la pièce n'est pas trop complexe, il y a d'autres moyens moins chers que l'impression 3D pour la réaliser.

oui, d'autant que la forme ne fait pas tout... il faut qu'elle soit aussi résistante par exemple et une pièce imprimée ne le sera pas autant qu'une pièce usinée

Je sens d'ailleurs venir une augmentation des accidents liés à des pièces d'usure remplacées par des impressions 3D...

Interdisons les imprimantes!

J'ai lu "imprimons les imprimantes" au début

c'est le cas de la reprap

./41 je conchie le look apple mais c'est une machine techniquement très bien pensée et qui préfigure assez bien l'avenir, et abordable.

Ce qui me ramène à selectronic, et à l'agonie des distributeurs en magasin. La distribution directe est l'avenir.

Tss, Apple n'aurait jamais utilisé du plastique transparent cheap

piloucyril (./42) :
A quand l'imprimante 3D qui imprime du métal pour pouvoir nous fabriquer toute ces petites pièces des métal usinés que n'importe quel magasin de bricolage te vends une fortune...

Tu imprimes la pièce en plastique, tu fais un moule, tu le remplis de fil de soudure à l'aide d'un fer à souder, tu laisses refroidir et normalement tu as ta pièce de métal.

Si on se contente de laisser couler de l'étain a peine fondu au fer, j'ai peur de la qualité du résultat.En général, on injecte le metal dans les moules sous pression.
Et puis je ne sais pas quel est le niveau de résistance thermique des plastiques imprimés, c'est pas sur qu'il puissent supporter ça

(Je crois que Kevin parle de faire un moule négatif à partir de la pièce imprimée en positif)

Kevin Kofler (./52) :
Tu imprimes la pièce en plastique, tu fais un moule, tu le remplis de fil de soudure à l'aide d'un fer à souder, tu laisses refroidir et normalement tu as ta pièce de métal.

Tu sais que l'étain, c'est tout mou ? Cherche pas la solidité avec cette technique ^^

Pas du tout, il suffit de le mélanger avec le cuivre d'une ligne de centrale nucléaire

(attention, si bearbecue passe par là, tu es fichu !)

pour mouler on fait un contre moule en sable ou argile

pas toujours besoin de mouler sous pression, c'est une technique spéciale ça.

exemple: https://www.youtube.com/watch?v=Mr1kZ5RN42s
exemple plus complexe: https://www.youtube.com/watch?v=GXSCx50LlNo

par contre pour des pièces complexes on peut vibrer et /ou préchauffer le moule pour ralentir la solidification.

Tu imprimes la pièce en plastique, tu fais un moule, tu le remplis de fil de soudure à l'aide d'un fer à souder, tu laisses refroidir et normalement tu as ta pièce de métal.

Merci pour le système D de compétition kévin , mais l'étain c'est vraiment pas top , c'est comme si tu faisais une liaison encastrement avec de la ficelle ... je donne pas 10 jours pour que la pièce en étain soit dead pour mon portail électrique...

Après tu parle peut être des mèches utilisés pour les fers a souder qui tournent sur du 340 V , ce serait certes plus solide mais strictement impossible a réaliser sur un moule en plastique et de toute manière beaucoup trop grossier.

https://www.youtube.com/watch?v=Mr1kZ5RN42s

il as renversé 2 fois plus d'étain a coté

mais heu... personne n'utilise d'étain pour la fonderie, c'est de l'alu

et il s'en fout, vu son procédé, il refondra le surplus pour la fois suivante