Ça reste des fonctionnaires.
Et ça ne change rien.
Fonctionnaire ou employés privés, le résultat est le même.
Ce n'est pas en prenant un exemple qui a fait les gros titres de la presse économique à scandale que tu me convaincra.
Mais je n'espère pas te convaincre, comme je pense que tu n'espères pas me convaincre, puisque nous avons des convictions trop fortes et opposées.
« Il est plus facile de briser un atome que de briser une conviction. » (Albert Einstein)
Il n'empêche que si tu crois que Enron n'est qu'une petite affaire montée en sauce par la presse, tu te trompes complètement. Ce qui est extraordinaire dans la'affaire Enron, c'est qu'elle n'est pas du tout extraordinaire. Enron était l'exact modèle de ce que les libéraux vantaient (avant sa chute), le summum de la modernité auquelles toutes les entreprises étaient sensées adhérer. C'est bien pour celà que l'affaire a été si retentissante.
Celà dit, si l'exemple d'Enron ne te plait pas, tu peux prendre quasiment n'importe quelle multinationale de ces 20 dernières années. Puisque nous sommes sur un forum de calculatrices, je peux te donner un autre exemple : celui de la fusion de Compaq et Hp. Pendant cette fusion, le département calculatrices de Hp a été dissous. Pourtant il était *très* bénéficiaire. Mais la politique libérale de ces années consiste à liquider des morceaux d'entrerise pour dégager de l'argent à cours terme.
On a A employés, B chômeurs, et une production de P.
Après la fusion / le dégraissage, on a A-x employés, B+x chômeurs, et une production de P-y.
Celà fait que le rendement de l'entreprise a augmenté : (P-y)/(A-x) > P/A, mais la richesse de la société tout entière a diminué : P-y au lieu de P, et le chômage a augmenté : B+x au lieu de B. C'est beau, le libéralisme...
Kess ke t'en sais ?
Alors cite moi en un dans le gouvernement de Bush, ou de Clinton.
Il est complètement injustifié. Il n'y a AUCUNE raison de taxer qqn parce qu'il a des sous plus que les autres.
Bien sûr que si : il a BEAUCOUP de sous en plus que les autres.
Il faudrait le taxer que s'il n'injecte pas un minimum dans l'économie, sous forme de création d'entreprises, de consommation directe, etc...
Mais c'est justement ce qui est fait. Il y a toute une foule d'exemptions de ce type à l'impôt sur la fortune.
Encore une fois, tu prends un cas particulier pour une généralité.
Ce n'est pas encore une généralité mais ce n'est pas du tout un cas particulier dans le grand patronnat. c'est au contraire une pratique qui se généralise.
JAMAIS par force !!
C'est soit par la force, soit jamais.
C'est donc par la force.
La redistribution se fera naturellement si on laisse la liberté d'entreprendre.
Non, c'est justement ce que Keynes a démontré. c'est aussi ce que l'histoire démontre. Les périodes sans redistribution (XIXème siècle, par exemple), sont des périodes où l'inégalité s'accroît. Les périodes fortement redistributives (New Deal, trentes glorieuses) sont au contraire à la fois économiquement plus performantes, et plus égalitaires.
C'en est un dans le sens où il a une influence directe sur l'économie, ce qui n'est pas le cas des autres fortunes.
Le Pdg de General Motors a autant, si ce n'est plus d'influence sur l'économie que monsieur gates.
L'influence de Bill ne se fait sentir que sur un pan isolé et très particulier de l'économie.
C'est pour ça que des lois qui obligeraient à crééer des entreprises donc des emplois financées par ces fortunes seraient tout à fait bénéfiques pour un pays !
Oui!!
Je me la joue p-ê un peu mito,
c'est effectivement quand même un peu mytho, parce qu'on ne peut pas obliger d'un coup à créer, comme ça, une entreprise à partir de rien : dans quel créneau? à partir de quelles études de marché? Il y a des fois où ce n'est pas possible, tout simplement.
Néanmoins, une loi incitative est quand même une bonne chose. Elle peut se présenter comme ça : à la base, les grandes fortunes paient un impôt très élevé. Si elles montent une entreprise, alors elles bénéficient d'un dégrèvement sur cet impôt.
L'important est qu'il soit impossible de ne *pas* redistribuer une bonne partie du capital.
Avec le capitalisme, la richesse (relative) est à la portée de n'importe qui.
5 milliards de personnes ne sont pas d'accord avec toi.
Bien sûr, ça peut arriver.
Ce n'est pas que ça *peut* arriver! C'est que ça arrive!!
Les lois antitrusts ne sont quasiment plus appliquées, aussi bien aux Etats Unis qu'en Europe, par exemple. Les multinationales sont un fléau pour l'économie!
Mais ces entreprises ne représentent pas la plus grande force économique d'un pays; ce sont les PME qui le font.
Je suis tout à fait d'accord, et une politique authentiquement libérale, si l'on peut dire, devait défendre fortement les petites entreprises :
- en donnant des facilités financières aux PME et en facilitant la création d'entreprises
- en luttant contre les multinationales, qui sont un danger et une concurrence déloyale pour les PME.
- en mettant à leur disposition un service public fiable et important : transports, courrier, banques, etc...
La redistribution forcée n'est pas uen bonne chose dans le sens où il existera toujours des paradis financiers où les fortunés pourront mettre leurs sous à l'abri.
Cet argument est usé jusqu'à la corde, j'y ai déjà répondu 136 fois, mais je veux bien refaire l'effort de récapituler :
1) A ce compte là, aucun progrès social n'aurait pu se faire. Par exemple, pourquoi abolir l'esclavage puisque il existera toujours des pays où les esclavagistes pourront déménager pour avoir des esclaves?
2) Les *faits* montrent que cet argument est bidon. Liliane Bettencourt, la plus grande fortune de France.... et bien, elle reste en France, malgré ce que tu racontes.
3) La distribution ne peut qu'être forcée.
Plus il y aura de contrainte, plus les "gros" voudront se casser (financièrement) et le feront.
Non, ceux qui se cassent le font plutôt parce qu'ils ont des opinions idéologiques dogmatiques, comme les tiennes. Ils sont plutôt riches mais ce ne sont pas non plus les plus riches, et ils ne sont pas très nombreux. Par contre, si tu fais la liste des 100 premières fortunes de France d'il y a 10 ans, et que tu regardes ceux qui sont partis depuis, tu trouveras un chiffre à peu près égal à 0
quitte à endetter le pays => c'est ça le pb. un pays endetté est un pays dans la merde. Il faut à tout prix éviter ça.
Non, non, ne déraisonne pas. Une grande partie des pays industrialisés du monde sont endettés, et ça n'a pas une importance considérable si c'est maîtrisé.
Mais de toute façon ce n'est pas là le point. La dette générée par une politique Keynésienne est temporaire, puisqu'il s'agit d'u investissement massif, qui remet l'économie en route et qui est récupéré en sortie de crise.
Complètement stupide. Tuer la lbre concurrence, tuer la possibilité de choix des consommateurs, y'en a qui s'en seraient foutu plein les poches, et surtout pas les pauvres.
c'est toi qui est complètement stupide! Ou qui ne lis pas, ou qui ne comprend pas!
La banque, ce n'est pas l'entreprise! On ne fonde pas une banque comme on fonde une entreprise: Une banque mondiale unique a au contraire pour but :
1) De permettre un financement juste et égalitaire des entreprises au niveau mondial
2) d'empêcher les faillites de banque, qui sont une catastrophe pour les entreprises et en particulier les petites.
3) D'avoir un fonctionnement regroupé donc plus efficace.
4) D'émettre une monnaie mondiale unique, et donc de supprimer un nombre incalculable de problèmes, et d'abord la spéculation monnétaire.
Contrairement à des monopoles industriels, il n'y a aucune honte à parler de monopole de banque!
Mais prélever un taux inimaginable sur une fortune somme toute assez petite,
Mais vraiment, dans quel monde vis tu?
Quand il s'agit d'un fonctionnaire sous payé, c'est forcément un « feignant » et un « parasite ».
Mais quand il s'agit d'une grande fortune, elle est forcément « somme toute modeste » (non mais tu veux rire!) et le taux est « inimaginable » (rah le pauvre!)
Je dirais à Snake de filer les textes s'il les a sous la main.
Oui vas y ça me détendra. Les textes libertarians ça me fait toujours bien rigoler
Je t'ai déjà dit que non. Mais les bougies ne sont pas une force motrice pour autant (je me répète...)
Oui et ensuite?
Le paramètre que l'on recherche, c'est l'efficacité du moteur, pas de savoir quel composant transmet telle ou telle force.
Pas compris, là..
Pas grave.
Disons qu'un type qui a 100M€ n'est pas plus heureux que quelqu'un qui a 50M€.
Le bonheur n'est pas proportionnel à la quantité d'argent.
(Je dirais plutôt qu'il est proportionnel au logarithme de la quantité d'argent, ce qui fait que pour maximiser le bonheur global, on doit maximiser somme(log(Xi)). Si somme(Xi) est constant, ça revient à rendre les Xi égaux, ce qui n'est pas possible concrètement mais doit au moins être approché)
La crise a 20 ans...coïncidence ?
Non, ce n'est pas une coïncidence du tout.
La crise est entretenue par la politique libérale, de même que les trentes glorieuses étaient entretenue par la politique keynésienne.
De même que la politique libérale du président Hoover a aggravé la crise de 1929.
Je suis d'accord qu'avoir du fric sans bosser ni l'avoir fait est un scandale. Mais encore une fois tu mises sur une forme de répression plutôt que sur l'encouragement.
Parce que c'est comme ça que ça marche.
En URSS (en dehors de la répréssion politique), les communistes ont misé sur l'encouragement et l'initiative de chacun pour l'économie, et ça n'a pas marché.
Faux. Le communisme cherche à abolir les classes en mettant tout le monde au niveau de travailleur pauvre.
Tu racontes n'importe quoi. Le *discours* du communisme ça n'était pas ça. C'était la prospérité pour chacun. Tout comme le *discours* du libéralisme. Mais dans les faits, les deux sont catastrophiques. Bien sûr, il n'y aura pas autant de morts à cause du libéralisme que pour le communisme.
Mais le libéralisme est l'*idéologie* dangereuse de notre temps.