On ne parle pas des lecteurs/spectateurs, mais des présentateurs.
Ah
Parce que moi, je parlais bien de toi.
Ca n'est pas grand chose, et j'avoue que me prendre un lundi matin n'est jamais une grande idée diplomatique, mais ce propos quand même rudement détestable saupoudré d'un point d'interrogation chromé venant narguer son "
i'm just asking questions" laisse à croire que tu postes une légitime mais non moins sensationnelle question aussi éclairante qu'objective alors qu'elle est juste nulle. Elle aurait été gerbante si elle avait figuré en Une (vu le format, je me demande si ça n'est pas déjà arrivé). Déplacée, ridicule, hors propos et véhiculant un brin de fragrance d'homophobie. C'est merveilleux !
Si je me permets de te voler dans les plumes, histoire qu'on soit bien clair, c'est que je digère assez mal une pratique assez troublante que j'ai retrouvé dans mes vieux ACBM dont j'étais pourtant assez friand quand j'avais 12 ans. L'étiquette "indépendant et proche du peuple" tout en arborant un racolage actif qui était à la limite de la déontologie. Comme beaucoup d'articles. Il manque un petit truc de cohérence. On ne peut pas blâmer les médias, s'autopromouvoir Chevalier Blanc de la presse et en emprunter une des pires pratiques. Ce message n'est pas un traitement de faveur, j'ai tendance à radoter un peu à tout le monde (quand j'ai claqué la porte au Télégramme après m'être fait envoyer promener - concept - j'ai eu le même laïus, et je l'ai déjà fait ici, et ça m'embête pas de recommencer, merci pour moi) mais quand je vois des types en face de moi en montrer des relans, j'avoue que j'ai tendance à leur foncer dans le tibia. Responsabilité, prendre les gens pour des cons et raviver leur partie animale, tout ça tout ça... Enfin, leur foncer dans le tibia, derrière mon écran, hein ! Parce que je fais 1m35, j'ai la peau toute blanche et aucun muscle (ôtez moi un doute, le gras, ça ne compte pas comme un muscle ?)
Parce que moi, je parlais bien de toi.
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