Bon je te comprends un peu mieux pour le coup

Sally (./13340) :
À vrai dire statistiquement j'ai l'impression d'être souvent plus proche des filles que des garçons (du point de vue, je sais pas, de la personnalité, du fonctionnement, des goûts etc.), et quand je ne comprends vraiment pas du tout quelqu'un c'est peut-être plus souvent un mec (? enfin ça arrive pas très souvent non plus), mais c'est pas un facteur vraiment très marquant.
À vrai dire, au début (...?), au feeling vu ta manière de réagir, d'écrire, de voir le monde, enfin l'impression générale qu'on se fait d'une personne même sur un forum, je te prenais pour une fille ( mais peut-être aussi était-ce du à ce sexe2.gif trompeur ?

)
Petites réactions insignifiantes en vrac:
-c'est vrai que l'on peut être très différents entre personnes du même sexe. Quand j'ose supposer une différence d'essence h/f en plus de la différence culturelle, ce n'est pas pour dire qu'il y a deux groupes homogènes de représentants identiques. ça veut juste dire que certains patterns pour certains trucs se retrouvent de chaque coté. Que si tu fais la moyenne de chaque groupe sur ces
certains sujets, il va y avoir une différence importante..
-genre je suis bien d'accord que sur certaines conceptions des choses, les différences culturelles (au sens presque anthropologique, enfin... ) priment largement sur le reste, que h/f ne va pas avoir grand chose à faire là-dedans. Bien d'accord aussi pour l'esprit logique et le sens du rythme – que je ne possède pas.
-N'empêche qu'il subsiste toujours une différence h/f, d'autant plus voyante même que le reste de la "culture" et de "l'inné" est partagé. Genre si on place un homme et une femme de deux cultures très très éloignées (je sais pas, aller, une jap' contemporaine et un aztèque de l'époque ) ce sont des différences non-sexuées qui vont sauter aux yeux, qui vont les distinguer d'abord. Mais si on se place dans un groupe très homogène ( disons un groupe d'amis qui partagent telle passion à fond, genre tel style musical et telles références culturelles... ), ce qui va d'abord me sauter aux yeux en tant qu'observateur comme critère principal de différentiation c'est la différence h/f.
-Ces différences h/f vont beaucoup varier selon la culture, changer de formes, de modalités, presque se renverser parfois. Mais il reste toujours une différence qui semble importante, partout, en tout temps... On peut s'aventurer à proposer quelques 'point fixes' ou du moins 'problèmes partagés' que les sociétés résolvent chacune à leur manière par leur culture. Ethnologues et anthropologues ne s'en sont pas privés. Sociologues aussi parfois. On peut aussi donner des explications évolutionnistes – on sait bien que dans toute espèce il y a une différence entre les deux sexes, et même une "guerre des sexes" génétique, jeu de compétition sélectif réciproquement stimulant –
-On peut bien sûr se contenter de constater quelques différences du monde d'aujourd'hui (donc sans séparer culture et biologique... ), en pratique c'est suffisant.
Alors ce "négligeable" ? Quand tu commences à parler littérature ou musique, sûrement. Dès que l'on rentre dans le rapport sexué, de la séduction au couple en passant par le sexe et la parenté, l'asymétrie et la différence sautent par contre aux yeux...
Il y a aussi des différences très surprenantes ailleurs, comme le nombre ridicule de femmes qui s'intéressent ou s'investissent en politique ou en informatique... mais bon c'est pas très gênant, on s'en fout un peu de ça, ça ne pose pas de problèmes. Alors que dans le rapport sexué, c'est une toute autre histoire
