(ceci dit les ondes sont décrites par les mêmes équations, donc ce qui marche pour les vagues marche aussi pour le son et pour l'eléctromagnétisme, à un rien près

)
Pour le champ vectoriel, ça n'est pas trop difficile à visualiser : commencer en 2D. Tu as dû faire un peu de physique avec des mobiles autoporteurs au lycée, que tu lances sur une feuille et tu dois tracer la vitesse à tout instant, en rajoutant des flèches sur la courbe. Ce que tu obtiens se rapproche du champ vectoriel de la vitesse du mobile en tout point de sa trajectoire.
Donc pour ton champ éléctromagnétique, qui est constitué, en tout point de l'espace, de la composée des vecteurs du champ magnétique (noté B (avec une flèche de veteur dessus mais flemme de la rajouter)) et du champ électrique (E (pareil)), c'est tout pareil, mais en 3D, et partout
Le champ B est créé par des charges magnétiques (typiquement : des aimants) ou des déplacements de charges électriques (électrons par exemple), et le champ E est créé par la présence de charges électriques mobiles ou non (et peu importe leur distance, même si l'effet d'une charge est inversement proportionnel au carré de la distance). En fait, le champ électrique est directement comparable à un champ gravitationnel, si ça peut aider à la comparaison

(qui a en tout point de l'espace une valeur (déterminée principalement par la masse de la Terre pour nous pauvres rampants, et notre distance avec elle, mais tant qu'on ne décolle pas ça change peu), et une direction (le centre de la Terre pour nous)).
Ces deux champs E et B sont intimement liés, c'est pourquoi on parle du champ électromagnétique qui réunit les deux.
Par exemple, comment marche une antenne ? On fait osciller des électrons dans un bout de métal, ça crée tout à la fois un champ électrique (présence de charges) et magnétique (mouvements de charges), que l'on contrôle pour faire varier le champ électromagnétique comme on veut.
Par contre, les équations sont imbittables
Ensuite, les photons.
En physique, on a découvert que matière et énergie était une seule et même chose, et que selon ce qui nous arrange, on peut décrire des phénomènes de manière ondulatoire ou corpusculaires (ondes, ou particules). Et donc un photon est la particule associée à une onde lectromagnétique. Comme a dit hippo, c'est un quantum (une unité élémentaire) de lumière, en élargissant un peu tout ça.
Donc les variations du champ électromagnétique de notre antenne à telle ou telle fréqence peut se représenter par l'émission de photons de telle ou telle énergie, ou de telle ou telle couleur si c'est dans le visible.
La vitesse de la lumière maintenant.
C'est donc la vitesse de déplacement de ces photons dans un milieu. Ce qui est invariable, c'est cette vitesse dans le vide, que l'on appelle d'ailleurs
célérité pour éviter toute confusion, et que l'on note C. La vitesse dans d'autres matières que le vide dépend de plein de trucs, mais est donc moindre et dépend des propriétés du milieu, et de la fréquence du champ en question.
Si on parle des ondes et non des particules, la vitesse en question correspond au temps que met le champ provoqué par une source en un point A à avoir un effet en un point B distant. Comme quand tu lances un caillou dans l'eau, il faut un certain temps aux premières vaguelettes pour atteindre la rive, c'est la même idée.
Sinon ce qui dévie la lumière venant de l'espace lointain c'est... Les champs gravitationnels

(cf Hippo) Qui a dit E=mC² ? Pour vulgariser, un photon peut être considéré comme ayant une masse, et donc peut être dévié par des objets massifs, créant l'effet dit de "lentille gravitationnelle" qui sert à détecter des objets normalement invisibles.
J'espère que c'était à la fois pas trop faux et pas trop indigeste
