Exemples pris aux extrêmes :
A) Un codeur assembleur qui a réussi à faire une routine ultra-optimisée où y'a pas une instruction en trop, qui pousse à fond le hardware, etc.
B) Un concepteur de site web qui a réussi à faire une page complexe mais bien foutue, qui passe sur tous les navigateurs, qui respecte à la lettre les dernières recommandations W3C, etc.
Fondamentalement, A et B font la même chose : pousser leur "art" à son maximum, et je crois qu'effectivement l'état d'esprit est semblable. Cependant, pensez-vous qu'il n'y ait pas de différence significative ?
Je crois que ça vient surtout de l'absence de contraintes qu'apporte l'assembleur : pas besoin de se casser la tête pour la portabilité, pour faire plaisir à un compilateur, pour suivre la dernière tendance à la mode dans le domaine..., et la possibilité de pouvoir faire tout ce qui est techniquement possible (à condition de s'en donner la peine), même les choses auxquelles on n'a pas encore pensé...
Avec l'assembleur disparaît aussi l'esprit "demomaker" d'origine, au profit du "machin ça tourne partout, c'est génial" (et peu importe de savoir comment et à quel prix). Pour rebondir sur la remarque de Stabylo, seul le résultat compte. (Je ne dis pas que cette méthodologie est à jeter, mais je pense qu'effectivement on est en train de perdre quelque chose.)
stabylo :Faut signer où ?
En conclusion de ce post très philo, je propose qu'on rédige un jour un manifeste et on l'appellera le "manifeste des créateurs en assembleur" !