Nil Le 07/04/2006 à 18:49 Oh ! Et moi qui ne connaissais pas ce passage des contemplations !
Sinon, dans l'omniprésence de la musique, tu peux étudier, outre le champ lexical, les alitérations, assonances et autres couleurs et sonorités qu'on retrouve dans le texte.
Puis, plus que la division agitation/calme, tu peux voir l'aspect vie sociale/nature, qui est renforcé par la dénomination des locuteurs (la soeur... - où en plus on utilise "la" et non "une") d'un côté et le mystère de l'autre (une voix, "un" pâtre...)
Nil Le 09/04/2006 à 15:33 Ah, et il peut être intéressant de voir pourquoi ce titre en particulier ?
On peut voir (surtout dans la seconde partie) un style avec des symboles très classiques (donc propres à l'antiquité, puisque, faut-il le rappeler, la période classique marque un retour à l'antiquité au niveau artistique et philosophique), comme le pâtre, le rapport à la musique et aux muses. Sans oublier le rapprochement musique/poésie qui étaient indissociables dans l'antiquité.
Edit : je viens de voir que la dédicataire du poème, Louise Bertin, était une musicienne qui avait décidé de composer un opéra sur un livret de Hugo : La Esméralda (représentation en 1836, a priori ce fut un flop).