./445 > bah c'est un axiome de ma conception du monde, stou

(et en fait il y a déjà eu débat dans n topics et ça me saoule au plus haut point, j'ai posté ça juste parce que j'avais peur que ça recommence...)
(mais bon si tu y tiens, ce que je pense, plus réalistement que ce que j'ai écrit, c'est essentiellement que :
— les variations psychologiques entre les individus sont très supérieures à la distance psychologique entre la moyenne de tous les hommes et la moyenne de toutes les femmes... en d'autres termes : tous les individus sont différents les uns des autres, et souvent très différents, donc d'une part je n'aime pas faire des catégories quelles qu'elles soient, et d'autre part je pense que « les hommes » d'un côté et « les femmes » de l'autre ne sont pas des catégories pertinentes, même d'un point de vue statistique.
En effet, tu pourras trouver statistiquement que les hommes sont plutôt comme ci et les femmes plutôt comme ça, mais ce seront des résultats en moyenne, et les variations individuelles sont telles que finalement ces résultats n'ont pas grand sens.
— ici s'ajoute une certaine idée du respect de l'individualité de chacun : pour moi, faire des généralités sur des catégories d'individus telles que « les hommes » est insultant. Je suis peut-être méga-susceptible, mais je déteste qu'on présuppose des choses sur les gens sans les connaître, en se basant uniquement sur leur appartenance à telle ou telle catégorie (c'est-à-dire limite juste sur leur apparence). Ça me donne l'impression qu'on nie leur liberté d'être ce qu'ils veulent. En fait, toute phrase du genre « les garçons aiment tel truc » me donne immédiatement une furieuse envie de répondre « moi j'aime ce que je veux et je t'emmerde ».
Bon ceci n'est pas une justification de ce que je pense mais ça explique mes réactions dans ce genre de débat, j'ai facilement l'impression qu'on me dicte ma conduite en fonction de critères fumeux et arbitraires comme mon sexe (et pourquoi pas la couleur de mes cheveux aussi ?), et je ne supporte pas ça.
C'est aussi pour ça que j'ai voulu dissuader Martial de faire des commentaires de ce genre ^^
— bon, ensuite, il existe quand même des comportements stéréotypés. Mais voilà, je pense que *s'il* existe une influence directe, innée, du sexe sur les différences de comportement observables entre filles et garçons (ce que je ne pense pas, personnellement), cette influence est de toute façon complètement négligeable devant l'influence de l'éducation et de la société. En gros, si ces différences de comportement existent, c'est parce que les filles et les garçons ne sont pas éduqués pareil, ni regardés de la même façon par beaucoup de gens ; ceci est une conséquence des différences physiques, et crée à son tour des différences psychologiques, mais ces dernières sont acquises, pas innées.
Si je parlais de convictions religieuses, c'est (à part pour embêter Martial) juste parce que je ne vois pas comment on pourrait faire une expérience s'affranchissant de la société pour étudier s'il y a ou non des différences innées, donc je suis convaincu qu'il n'y en a pas ou très peu, mais je ne vois pas comment on pourrait le prouver, pas plus que je ne vois comment on pourrait prouver le contraire... mais bon ça de toute façon osef, l'homme n'existe pas hors de la société (ou alors marginalement et dans ce cas il a tout sauf un comportement « normal » ^^).
Ensuite, le troisième point rejoint le premier : à mon avis, le milieu et la société où évoluent les enfants (et même une fois qu'ils sont devenus adultes, d'ailleurs) ainsi que l'éducation qu'ils reçoivent sont des facteurs incomparablement plus importants de différences psychologiques que le sexe. Par exemple, je suis à peu près certain qu'un homme français est beaucoup plus proche psychologiquement d'une femme française que d'un homme chinois ou japonais ou je ne sais quoi... donc même si on admet que le sexe peut être un critère vaguement pertinent pour étudier statistiquement les différence psychologiques entre individus, je pense qu'il est complètement mineur voire franchement négligeable devant les autres facteurs socioculturels (j'ai donné des exemples extrêmes, mais ça peut être à l'intérieur d'une même société : le milieu social, par exemple, joue certainement plus que le sexe...)
)
(P.S. : je poste ici parce que j'ai la flemme de poster ailleurs, et puis de toute façon ça a un vague rapport avec le sujet ^^)