very Le 10/11/2008 à 21:29 enfin y'a pas que la Chine. La Russie en a plein aussi, les émirats pas mal, ..
En tout cas en Chine le pouvoir est visiblement dans une phase de réflexion sérieuse. ça fait 2-3 ans que l'on dit qu'ils redirigent très progressivement leur économie vers la demande intérieur ( puisqu'une classe moyenne a émergée ), mais là visiblement ils y vont beaucoup plus franchement. 500 milliards d'investissements internes...
Va falloir voir ce qu'ils disent au G20...
Pour la chute du dollars, je ne suis pas pur économiste et en sait pas énorme, mais a priori ça n'a rien rien de bon. Déjà, vu qu'ils importent massivement plus qu'ils exportent, ils vont tout payer plus cher tout en n'ayant plus les moyen de payer. Ensuite plus personne ne va investir en dollars, et donc un des importants secteurs économique US risque de s'effondrer. ça facilitera peut-être par contre l'industrie à redémarrer une foi la chute stabilisé..
«Les gens exigent la liberté d’expression pour compenser la liberté de pensée qu’ils préfèrent éviter.» - Sören Kierkegaard
La République, c’est comme la syphilis : quand on l’a attrapée, soit on se fait sauter le caisson, soit on essaie de vivre avec.
bon enfin, la croissance de la masse monétaire américaine est exponentielle, et alors ? la croissance économique est exponentielle elle aussi, et il est logique que la masse monétaire s'acroisse en même temps que l'économie...
I'm on a boat motherfucker, don't you ever forget
vince Le 11/11/2008 à 00:45 mais à la tv le petit nicolas il dit qu'il lutte contre l'inflation #candide#
ces paquets de dollars ne sont pas sous le lit, ils sont rémunérés par l'État américain (et donc investis dans l'économie américaine)
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very Le 11/11/2008 à 01:39 Oué et les banques centrales qui ont des bons du trésors s'en servent juste pour avoir des réserves échangeables et obtenir les intérêts, non ? donc c'est de l'argent qui s'investit dans l'économie américaine pendant que d'autres attendent sagement avec leur papiers (un peu sous le lit), non ?
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La République, c’est comme la syphilis : quand on l’a attrapée, soit on se fait sauter le caisson, soit on essaie de vivre avec.
Dans le cadre de l'accélération programmé du système monétaire international avant que le président Obama ne prenne ses fonction, le plan paulson part discrètement faire un tour aux chiottes.
Au lieu de racheter actifs dit toxiques ce qui aurait eu pour impact de limiter la casse au niveau des banques et peut-être espérer les voir un jour attribuer de nouveau des crédit de manière convenable, ce sont les entreprises qui vont être secouru avec le reste des 700 milliards.
A court terme l'économie va être maintenu en vie avec cette bouffé d'oxygène... mais pour combien de temps ? Une fois l'effet kiss kool terminé (qui va aider un temps les ménages à rembourser leur dette pour compenser le manque de crédit, c'est en quelque sorte un substitu) on va de nouveau voir l'économie plonger vers des abysses entrainant les banques déjà mal en point dans la tourmente, avec encore plus de perte sur les fameux actifs toxiques, encore moins de crédit et les dernières cartouches de la faible marge de manœuvre que possède le gouvernement, seront alors épuisé.
On assistera alors à ce que j'annonçais depuis fort longtemps, à savoir une très grave crise économique avec des dizaines de millions de chômeurs, une crise sociale sans précédant et l'instauration d'un état policier aux Etats-Unis.
Conscience.
very Le 13/11/2008 à 20:30 ( en fait, impressionné par un plan européen d'origine britannique bien plus efficace, surement moins cher à terme, et plus juste, il le recopient et jetent l'ancien à la poubelle. Il y a un petit aspect comique à voir que la meilleur solution à émergée d'une périphérie de l'Empire ... )
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La République, c’est comme la syphilis : quand on l’a attrapée, soit on se fait sauter le caisson, soit on essaie de vivre avec.
La périphérie à l'origine à colonisé l'empire... juste à titre de rappel.
Une périphérie de l'Empire qui est quand même la premiere place financière mondiale.
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Nil Le 13/11/2008 à 22:25 C'est "rigolo", ça, d'ailleurs... dans mon inconscient, à cause de Dickens, Doyle, Christie et Loach, j'ai toujours perçu la Grande Bretagne et plus spécifiquement l'Angleterre comme un pays historiquement inégalitaire. Je ne sais pas si c'est si vrai que ça aujourd'hui, mais mon inconscient s'est nourri de l'imagine des bourgeois (ces gentlemen qui ont succédé de façon presque plus flagrante aux grandes familles de la monarchie en, contrairement à la France, s'y mêlant) très riches, tirant énormément d'avantages de la finance et des colonies (en particulier l'Inde) et des pauvres (de l'époque victorienne avec ce Londres interlope aux régions minières totalement exsangues).
Je sais bien qu'en France ou dans d'autres pays, ça a été le cas, mais je trouve que la littérature (et les arts en général) britannique a toujours mis en valeur les deux univers de ce pays.
Sally Le 13/11/2008 à 22:59 Ben regarde la relation maître-valet dans une pièce de Molière et compare avec, je sais pas, un Jeeves par exemple (qui ne parle presque que de relation maître-valet)... ^^
« Le bonheur, c'est une carte de bibliothèque ! » —
The gostak distims the doshes.Membrane fondatrice de la confrérie des
artistes flous.
L'univers est-il un
dodécaèdre de Poincaré ?
(``
·\ powaaaaaaaaa ! #love#
Sally Le 13/11/2008 à 23:16 euh l'esclavage était important quand c'étaient des colonies britanniques, mais après l'indépendance ça a plus été un casus belli qu'un facteur de développement non ??
Nil > certes, mais Wodehouse fait de même, donc les deux exemples sont comparables (quoique pas de la même époque...)
Sinon je ne sais pas, il y a quand même beaucoup d'œuvres littéraires françaises qui causent de la haute il me semble... mais souvent le bas peuple va simplement en être tout à fait absent parce qu'on ne s'y intéresse pas, donc ça ne dit finalement pas grand-chose sur les relations entre classes...
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Sally Le 13/11/2008 à 23:39 euh je ne suis pas d'accord, Molière ne s'intéresse pas qu'aux caractères des individus, il s'intéresse d'abord et avant tout à la société ; et il décrit les relations qui existent dans la société : père-fils, père-fille, mari-femme, maître-valet. (En écrivant ça je me rends compte que les mères sont à peu près totalement absentes — pas tout à fait, il y en a une dans les femmes savantes, mais bon —, est-ce parce qu'elles n'ont aucun statut intéressant dans la société de l'époque ? les enfants sont grosso modo soumis à l'autorité exclusive du père... enfin ceci dit c'est un travers bien connu du théâtre en général (avec quelques exceptions à commencer par Marivaux) que les femmes y sont très largement sous-représentées, mais c'est marrant de constater qu'ici c'est un rôle de femme précis qui est complètement occulté.)
Je ne crois pas du tout qu'il choisisse les relations entre individus juste comme ressort narratif.
Quant à La Fontaine... « Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir »... non il ne décrit pas des classes, juste des caractères %D
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