Le test de Lux-Pain sur Nintendo DS en ligne sur Pockett Videogames :
Lux-Pain
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Il est des jeux qui sont tout-à-fait bizarres, dont on se demande qu'est-ce qui a bien pu passer par la tête du scénariste et des développeurs. Penchons-nous sur le cas Lux Pain.
Vous devez décontaminer un pays atteint d'une épidémie de dépression. Pour cela, vous incarnez Atsumi, un personnage qui a le pouvoir de reconnaître des patients malades et de localiser les Shinens, petits microbes responsables de ces pensées morbides, dans le corps d'un personnage. C'est le pouvoir du Sigma. Il existe des virus plus coriaces, les Silents. Pour guérir un personnage, il faut gratter le personnage jusqu'à trouver ces corps étrangers, puis maintenir le stylet sur ces bestioles afin d'éradiquer la maladie. Ensuite, on a le droit de voir les effets provoqués par les Shinens. Et ça se résume à des mots qui dansent sur l'écran, de façon psychédélique. Certains mots sont écrits dans une couleur différente. Super. Problème de taille : on est obligé de regarder ces séquences de badtrip avant de continuer l'histoire.
Et après avoir regardé des vidéos cosmétiques, on doit supporter les dialogues (à la fois parlés et écrits, sauf que la retranscription n'est pas du tout fidèle au speech) de femmes un peu bizarres qui accumulent les clichés de la femme-enfant japonaise à la voix haut-perché et saoûlante, ou de l'émo bon à baffer parce qu'il le vaut bien. Trouve le malade, gratte l'écran, appuie sur les SHinen, regarde les mots danser. Lignes de dialogues. Patient suivant. Gratte l'écran, appuie sur les Shinen, regarde les mots danser. Lignes de dialzzZZzz... Pati... zZzzzzz... Vous l'aurez deviné, c'est aussi passionnant qu'un documentaire nocturne d'Arte.
Un scénario que l'on subit au lieu de suivre, des personnages creux ou irritants, une interface à couper au couteau, un système de sauvegarde inintuitif.
Bref, seule la vidéo d'intro est bien. Après, ça se gâte. Les graphismes sont toutefois assez plaisants.
2/5.