douteux....
En restant dans le topic, dsl, c extrêmement égoïste, mais....ça fait un peu de bien de l'écrire.
J'ai passé une année et cinq mois absolument extraordinaires avec une fille merveilleuse, avec qui j'ai découvert un amour sans précédent (et je pèse mes mots, dsl s'ils sont emphatiques). Jamais je n'aurais cru tenir à quelqu'un à ce point. Même avec les hauts et les bas de l'état de couple (non, pas vie, car elle vit chez ses parents), je l'ai toujours aimée, elle m'a fait découvrir que j'étais autre chose qu'un crétin associal sans avenir. Sa confiance m'a réellement changé du tout au tout. Pour cela, j'aurais toujours respect, admiration et amour pour elle.
L'été dernier, elle a rencontré un mec, en vacances (moi g t en stage de ce côté de l'Atlantique), de formation artistique. Au retour, elle me dit "Je t'aime, mais si je tentes qqch avec A., je sais que ça marchera", l'air gêné, presque en s'excusant. Lui de son côté n'est pas en reste et lui envoyait des SMS d'amour (enfin jsuppose, pas lus). Ça a fait mal, moi qui avais hâte de la revoir. Quelques larmes durant toute son absence, toujours porté par le souvenir d'yeux mi-brun, mi-vert, éclatants au soleil. Elle apaisa mes craintes en quelques rencontres. Environ six mois s'écoulèrent. Y'a deux semaines, elle m'annonce qu'il a décidé de venir habiter et étudier ici; elle est son seul contact, elle convainc ses parents de l'héberger, le temps qu'il se trouve un boulot, un appartement, et de quoi gagner sa croûte. J'me tape une crise d'angoisse...qui part en live (G peur qu'elle me cocufie, ou qu'elle me laisse pr lui qu'elle connaît depuis bien moins longtemps - 7 mois, dont 6 à distance vs. 4 ans et demi - dont 1 an 5 mois en vrai), sans me douter des conséquences, et ai le malheur de la contacter à ce moment. Elle me promets (jsais plus si elle l'a juré, sous le coup de l'émotion) qu'elle me laissera pas juste parce qu'il est là, que ce n'est qu'un ami.
Il est maintenant chez elle depuis dix jours. A déjà plus de privilèges que moi (clé de chez elle, sorties tout le temps avec ses potes, à NYC, etc.). On s'est pas vu depuis plus de deux semaines, alors qu'on est ds la même fac et elle à 30 min de métro. Plusieurs larmes versées, plus qu'annuellement, en qqes jours. Elle prête son mobile au mec. Plus moyen d'envoyer de SMS, ni d'appeller. Elle lui a filé le mot de passe de son ordi. Qui est le même que celui de mail. Puis-je encore envoyer des mails ? Un doute m'habite. Qd elle est sur MSN, elle répond paresseusement...n'envoie plus de bisous, ou m'ignore. J'ose plus appeller chez elle de peur de me faire dire qu'elle veut pas me parler, ou me raccroche au nez après m'avoir enguirlandé comme on n'osait pas parler à son plus paresseux esclave, ou un chien galeux. Feignant de m'être remis de ça, discussions sans sujet précis sur MSN. Je cherche à avoir un RDV en tête à tête, avec A., pourquoi pas. Pas hier jeudi, elle donne pas de raison, jlui demande pas (pas remuer la merde encore chaude), lendemain alors, nan plus, because boulot finit à 16h, puis soirée (pas d'heure dite, mais rarement avant 19h. Jdis toujours rien, juste "
". Le lendemain, jvais acheter des fleurs pr lui offrir au travail, pr lui montrer que jpense à elle et ne lui en veut pas, éclairer un peu sa journée, qu'elle puisse être fière de moi auprès de ses collègues. Mes meilleurs fringues, bouquet perso ds un petit vase acheté pr l'occasion, une odeur discrète qu'elle aime. Elle est dehors, profite du beau temps en causant avec ses collègues pions. J'envoie sa supérieure la chercher, attendant dans un angle hors de vue. Sitôt elle me voit (pas le paquet) d'environ cinq mètres: "Qu'est-ce tu fous là toi ?", puis retourne s'asseoir. Sa supérieure n'arrive pas à la convaincre de revenir, me dit "Désolé". J'laisse le paquet à côté de ses affaires ds le bureau de la supérieure, raccompagné pr un collègue pion. J'vous laisse deviner mon état, après être arrivé avec la bouche en coeur. Je ne sais pas si elle l'a pris. Il est 20h41, elle est à sa soirée, sûrement avec A., toujours aucune nouvelle. Dois-je continuer à croire en cette fille qui m'a montré si souvent une âme en diamant - parfois si dure, mais si resplendissante? Ou tomber dans un abîme sans fond, sans motivation pour sortir du trou, finir mes jours trop long encore comme célibataire, ayant perdu la seule personne qui comptait pour moi? Et accepter la défaite, avec toujours une petite lueur d'espoir que celle qui me sourit du coin de mon écran revienne un jour, et retourner sur l'infect marché de la solitude?
Edit: ne pourrissez pas le topic pour moi, mini-mess SVP, ou email pr ceux qui se souviennent de moi.
". Le lendemain, jvais acheter des fleurs pr lui offrir au travail, pr lui montrer que jpense à elle et ne lui en veut pas, éclairer un peu sa journée, qu'elle puisse être fière de moi auprès de ses collègues. Mes meilleurs fringues, bouquet perso ds un petit vase acheté pr l'occasion, une odeur discrète qu'elle aime. Elle est dehors, profite du beau temps en causant avec ses collègues pions. J'envoie sa supérieure la chercher, attendant dans un angle hors de vue. Sitôt elle me voit (pas le paquet) d'environ cinq mètres: "Qu'est-ce tu fous là toi ?", puis retourne s'asseoir. Sa supérieure n'arrive pas à la convaincre de revenir, me dit "Désolé". J'laisse le paquet à côté de ses affaires ds le bureau de la supérieure, raccompagné pr un collègue pion. J'vous laisse deviner mon état, après être arrivé avec la bouche en coeur. Je ne sais pas si elle l'a pris. Il est 20h41, elle est à sa soirée, sûrement avec A., toujours aucune nouvelle. Dois-je continuer à croire en cette fille qui m'a montré si souvent une âme en diamant - parfois si dure, mais si resplendissante? Ou tomber dans un abîme sans fond, sans motivation pour sortir du trou, finir mes jours trop long encore comme célibataire, ayant perdu la seule personne qui comptait pour moi? Et accepter la défaite, avec toujours une petite lueur d'espoir que celle qui me sourit du coin de mon écran revienne un jour, et retourner sur l'infect marché de la solitude?
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, et parfois, c'est au moment où on se rend compte qu'elle est immature qu'on se dit "ben en fait 'est tant mieux, c'est une conn.... " et on y repense moins. (cf mon cas) 
