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Bon, c'est un peu indiscret, donc si vous préférez répondre pas mini-message ou ne pas répondre du tout, je comprendrais, mais à ceux qui ont fait le choix de partir sur les routes avec leur bite et leur couteaule minimum vital, je me demandais comment vous appréhendiez certaines choses...
- la construction d'une vie de famille
- le maintien de liens sociaux et de stabilité sociale sur le long terme
- la confrontation avec le retour au bercail (j'ai un peu l'impression que vous avez du mal à rester en place une fois de retour)
- la projection dans l'avenir (en particulier retraite, retour à une vie professionnelle plus "classique"...)
C'est peut-être de la curiosité malsaine, mais surtout une forme de jalousie (c'est quelque chose que j'aurais voulu faire, mais l'enchainement des événements de ma vie a fait que j'ai vécu d'autres bonheurs, on ne peut pas tout avoir ^^) et pour répondre aux craintes que j'aurais pu avoir si j'avais suivi un chemin comme le vôtre.
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2

!call Rems
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(Je crois qu'il y en a d'autres qui sont partis comme ça, mais je ne me souviens plus :/)
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moi ce que je me demande c'est : quelle gestion des affaires françaises depuis loin?

4

!move discussions philosophique ?

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et surtout la question primordiale :
- comment vous faites dans les régions du monde où y'a pas de PQ
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Si moins de monde enculait le système, alors celui ci aurait plus de mal à nous sortir de si grosses merdes !
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5

Je réponds pour Rems, il ne m’en voudra pas :
Nil (./1) :
- la construction d'une vie de famille

Haha.
- le maintien de liens sociaux et de stabilité sociale sur le long terme

Haha.
- la confrontation avec le retour au bercail

Diablo.
- la projection dans l'avenir (en particulier retraite, retour à une vie professionnelle plus "classique"...)

Diablo ?

6

<mytwocents>
J'ai un peu l'impression que lorsque quelqu'un entreprend cela (donc dans l'instant et le futur proche suivant ce choix) tes questions ne sont pas des priorités.
Considérant que beaucoup de ceux qui font ça sont célibataires, le fait de fonder une famille n'est pas un objectif en soi, c'est un "accident" qui peut arriver en cours de route si tu trouves une fille formidable. Alors là la question se posera.
Ensuite je suppose que les liens sociaux formés en l'espace de quelques temps peuvent être plus intenses et appréciables pour certains qu'avoir une vraie base d'amis fidèles qu'on voit régulièrement. Il y a ce côté "il faut profiter, ça ne durera pas" qui te pousse à faire des folies, et ce sentiment d'avoir un point d'attache un peu partout, donc une vie potentiellement variée.
- la confrontation avec le retour au bercail (j'ai un peu l'impression que vous avez du mal à rester en place une fois de retour)

J'ai l'impression que les gens parfaitement intégrés n'ont pas envie de partir de toute façon. Laisser ses amis pendant 1 année complète ? Difficile à imaginer pour beaucoup (de ce que j'ai discuté, mais je vis en Valais qui est une "grande famille", sans mauvais jeu de mots).
C'est pourquoi si quelqu'un quitte la France pendant longtemps, il y a de grandes chances qu'il n'y soit pas heureux et trouve son paradis ailleurs, le poussant à vouloir repartir. Cependant ça peut aussi avoir l'effet inverse, par exemple les pays que j'ai visités me font l'effet d'un parc d'attraction, c'est super cool pour s'évader mais ma contrée reste objectivement mieux sur tellement de points. J'ai encore fortement envie de voyager mais je suis déjà assez convaincu que je finirai mes jours ici.
A noter aussi, comme on s'intègre moins dans les codes de la société à l'étranger, on est moins soumis à ces choses qui pourrissent la vie à beaucoup: ce que les autres pensent de nous, etc. on se fera automatiquement une base d'amis "ouverts" et tolérants, qui ne sont pas regardants sur ce genre de choses et t'apprécient pour ce que tu es. Dans leur pays natal, trop essayent de plaire à tout le monde, et le résultat est souvent une vie de merde.
- la projection dans l'avenir (en particulier retraite, retour à une vie professionnelle plus "classique"...)

Là aussi ce n'est probablement pas une priorité. L'espoir est de trouver un "Eldorado" où faire sa vie est de mise, fût-ce en ermite.
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Highway Runners, mon jeu de racing à la Outrun qu'il est sorti le 14 décembre 2016 ! N'hésitez pas à me soutenir :)

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Bon, ben le JS me lâche alors ça sera à la main :
Nil>
1- la construction d'une vie de famille
Ce n'est effectivement pas une priorité. Ceci étant dit, il y a des possibilités et des adaptations qui sont envisageables, notamment :
- voyager différemment quand tu as un gosse, à développer mais l'idée serait de rester 1 an ou 2 quelque part avant de déménager
- l'éduquer en voyage toi même, à développer aussi notamment vis à vis du développement social
- joindre une communauté nomade, un peu comme avant mais avec l'avantage d'un vraie cercle social
C'est un peu vague parce que ce n'est pas dans mes sujets du moment, mais je suis convaincu qu'il existe des solutions. Pour moi la bonne question qu'il faudra que je me pose n'est pas "est-ce possible" mais "comment faire".

2- le maintien de liens sociaux et de stabilité sociale sur le long terme
Vaste sujet, qui dépend beaucoup d'où tu viens. Par exemple, ayant pas mal de membres de ma familles qui vivent loin (USA, Antilles, Australie), un contact type Skype+mails est quelque chose d'habituel pour moi. Après, on vient me rendre visite régulièrement. J'ai un appart fixe 3 mois par an, ça me permet d'héberger ceux qui me rendent visite.

Pour ce qui est des amis, c'est un peu pareil que quand tu ne bouges pas, sauf que les liens se créent de manière beaucoup plus intense. Tu gardes ensuite les contacts par internet et puis, de temps en temps, tu vas rendre visite ou quelqu'un passe te voir à l'occasion d'un weekend ou de vacances.

Non en effet, t'as pas de pote avec qui tu vas regarder les matchs de foot à la brasserie du coin. Mais pour ça, le faire avec des gens différents chaque fois ne me dérange pas.

3- la confrontation avec le retour au bercail (j'ai un peu l'impression que vous avez du mal à rester en place une fois de retour)
Je ne peux pas te dire, je n'ai pas prévu de retour.
En fait la notion même de retour est souvent une notion de personne qui ne voyage pas de cette manière. Cette manière de voyager n'est pas un break avec un début et une fin, mais un mode de vie.

4- la projection dans l'avenir (en particulier retraite, retour à une vie professionnelle plus "classique"...)
L'avenir pour moi est sur les routes du monde. J'y ai des projets (y compris professionnels d'ailleurs), j'y ai mes objectifs personnels et je m'y sens bien.
La retraite ? Avec 50k€ tu vis comme un roi dans des endroits paradisiaques, alors je vois pas bien l'intérêt de trimer 40 ans pour toucher une pension de misère.
Pour le cas où je déciderais plus tard de changer à nouveau de vie, et opter pour une vie plus conventionnelle, j'ai beaucoup de contacts dans mon domaine, avec qui j'ai déjà bossé et qui feront des pieds et des mains pour me trouver une place quelque part si je leur demande. Ça me semble peu probable ceci dit.

squalyl>
5- quelle gestion des affaires françaises depuis loin?
Tout soldé avant de partir, à l'exception des impôts. Je les paie en ligne cette année encore, et puis après je n'aurai rien de plus à faire que ma déclaration (en ligne) annuelle.
J'ai également mon compte en banque. Rien de spécial vu que de base tout se fait déjà en ligne ou par courrier. Faut juste prévoir un peu plus de délais sur les courriers. Et prévenir la banque avant de partir, mais on parle pas des préparatifs là a priori.

vince>
- comment vous faites dans les régions du monde où y'a pas de PQ
Eau+savon.
Le résultat est plus propre d'ailleurs. Penser à vérifier avant que le savon n'est pas vide.

10

A titre d'exemple, 2 blogs de familles ayant fait le tour du monde avec les enfants: http://5-bicyclettons.over-blog.com/ http://bnmercat.free.fr/
Ca se fait, c'est une question de motivation. Mais eux étaient organisés autour d'un projet précis, avec une fin identifiée dès le départ, et non en errance.

11

Je pense effectivement qu'il faut faire une différence entre le « break », même d'un an ou deux, qui se planifie et se "budgétise" avec un début et une fin (et pour lequel les autres projets sont simplement délayés jusqu'à la fin), et le mode de vie qui n'a par définition pas de durée.

12

Bovido trifouet
- la construction d'une vie de famille


Hum, c'est un point qui revient quelques fois en voyage, notamment après quelques temps passés en Asie, là-bas tout est basé sur le groupe familial, tout va très vite, et il n'y a pas les mêmes questions que nous pouvons nous poser ici. Je pense que je serais facilement capable de fonder une famille, puisque le fait d'avoir des enfants est pour moi le plus grand des voyages que l'homme puisse accomplir dans sa vie.

Et j’avoue que j'aimerais bien voyager avec eux, aussi. Faire découvrir le monde à un enfant c'est quelque chose d'ambitieux, mais fort faisable.

Maintenant l'unique problème que je puisse avoir c'est que je n'arrive pas à m'attacher à une fille très longtemps, le voyage revient vite, et j'ai carrément l'impression qu'il me domine complètement avec le temps. Il m'est déjà arrivé de constater et de dire à une fille avec qui j'était depuis quelques mois que je ressentais plus d'amour pour le voyage que pour elle. Et c'était vrai, au bout d'un certain moment il deviens comme une forme d'obsession, je tourne en rond, et ne pense plus qu'à lui.
- le maintien de liens sociaux et de stabilité sociale sur le long terme


J'ai coupé les principaux liens que j'avais avec les gens que je connaissais avant de voyager, j'ai essayé de reprendre, mais je n'aime pas trop rester bloqué dans le passé, alors j'évite.

Je n'ai plus les mêmes intérêts que je pouvais avoir avant, j'ai évolué à ma façon et eux ont fais de même, à leur manière.

Mes meilleurs amis aujourd'hui sont des gens que j'ai connu en voyageant, que j'ai revu sur plusieurs continents et avec qui je peux réellement partager le fond de ma pensée, eux la leur, nous nous connaissons mieux que des personnes qui auraient pus êtres des amis d'enfance, je ne sais pas pourquoi, peut être que le fait d'avoir connu un certain éloignement sous une certaine forme de précarité nous a conduis à traiter de sujets plus personnels, plus profonds, plus francs, plus purs, plus vivants. Je ne sais rien, je ne revendique rien, je donne juste ma version des faits.
- la confrontation avec le retour au bercail (j'ai un peu l'impression que vous avez du mal à rester en place une fois de retour)


A mon premier retour, les trois premiers mois ont étés formidables, beaucoup de retrouvailles, puis les mois suivants ont étés très difficiles...J'ai repris le travail que j'avais avant (commercial pour une boite de sourcing), je n'ai pas pu continuer, je ne me sentait pas moi, pas être le "moi" qui avais voyagé.
Personne ne comprenais, je renonçais une deuxième fois à un boulot bien payé, avec de bonnes conditions de travail, un métier pour lequel j'avais du talent parce que j'amassais un paquet de fric.
C'est aussi à cette période là que j'ai commencé à m'éloigner de cette vie que j'avais avant de voyager, et c'est précisément à cette période là ou j'ai commencé à cogiter sur ce que je voulais devenir...La seule réponse que j'ai eu jusqu'ici était de continuer, voir plus, faire plus, c'est ce que j'ai fais.

Je suis rentré de mon second voyage fin mai de cette année, et cette fois je dois dire que je suis juste fatigué. De retour chez les parents, je tourne en rond, alors je m’enferme le plus possible, je n'ai envie de voir aucun de mes anciens potes, je n'ai juste plus envie de penser, j'ai l'impression de perdre mon temps. Je profites juste du fait de voir ma famille, mes neveux, car je sais que je repartirais bientôt, sans savoir combien de temps vraiment. J'ai peur de les perdre petit à petit. Je sent comme une certaine forme de décalage, quand je suis ici j'ai l'impression de rester bloqué sur mon passé, et je n'aime pas ça, d'ailleurs, aussi contradictoire que cela puisse paraître, quand je suis ici j'ai l'impression de perdre mon âme d'enfant.
- la projection dans l'avenir (en particulier retraite, retour à une vie professionnelle plus "classique"...)


Je ne peux pas savoir vraiment, je n'arrive même plus à y penser, mais une chose certaine, je n'aurais plus jamais de chef, je suis mon unique maître.
C'est peut-être de la curiosité malsaine, mais surtout une forme de jalousie (c'est quelque chose que j'aurais voulu faire, mais l'enchainement des événements de ma vie a fait que j'ai vécu d'autres bonheurs, on ne peut pas tout avoir ^^) et pour répondre aux craintes que j'aurais pu avoir si j'avais suivi un chemin comme le vôtre.


Et moi, je dis toujours que je suis jaloux des personnes qui ne ressentent pas forcément le besoin de voyager, et je parle du Voyage, pas de vacances, le Voyage c'est un besoin, une entité, tu dois y donner du tiens, c'est un partage, une sorte d'échange entre lui et toi, tu dois renoncer à beaucoup de choses en acceptant d'en gagner beaucoup aussi.
J'adorerais pouvoir avoir une vie sédentaire, avec une famille, mon boulot...Tout en étant heureux.

Et sur le fait que tu ais des envies, ne t'en fais pas, si tu dois voyager, si tu ressens quelque chose dans ton coeur, alors t'y viendras forcément, c'est juste une question d'appels, rien ne sert de forcer les choses, c'est le destin qui fais en sorte que t'y parviennes.

Je ne devrais pas mais puisque tu fais ta petite étude je vais te mettre quelques copies de messages que j'envois à un ami, un ami de voyage, un compagnon de voyage, et un ami de vie. Je sais pas si ça t'aideras à comprendre un peu plus ce que je ressent, mais ce sont des messages très personnels, mais vu que personne ne me connais IRL ici, je me dis que ça pourrais te servir.

Un message d'il y'a quelques jours :
Désolé de ne pas t'avoir répondu plus avant qu'il ne m'a était possible de le faire. C'est qu'en ce moment, je ne vais pas pour le mieux et je m'enferme dans un monde qui m'offre une captivité fort improductive. Je suis las, décidément on dirais que je ne suis pas fait pour ma vie rémoise. Le passé, le passé semble être un gouffre qui me rend stupide et improductif. Comme si il y'avais une peur que je ne comprenais pas et qui ne faisais que me freiner.

Quoi qu'il en soit, je repars bientôt pour d'autres horizons, le destin décidera de la destination. Pour sur, t'en sera le premier informé.

Je ne cherche ni contact, ni dialogue, car j'ai besoin de m’enfermer quelque temps dans état d’esprit qui puisse me faire oublier futur, passé et présent. Et c'est très important pour moi.

Si tu savais à quel point je suis las, mes doutes à mon arrivée se confirment, je suis en train de perdre mes proches, mais je crois que c'est un processus normal de mon évolution, une nouvelle étape doit commencer, elle s'impose, plus que jamais dans ma vie elle ne s'est présenté à moi.

Si je reste, ma passion et mon coeur, qui sont liés bien entendu, se perdrons dans le néant.

Si je ne le fais pas, je resterais comme dans l'état auquel je suis en ce moment, un être vide bloqué dans le temps.

Ne t'inquiète pas, je ferais ce qu'il faut, et tu me verras plus fort qu'avant, mon âme d'enfant me quitte, et c'est très désagréable.

Sans mon coeur je suis quelqu'un de mort, alors je ferais un million de fois le tour de la Terre si il faut le faire rougir.


Un autre pendant que j'était en Bolivie, dans l'Amazonie d'altitude :
Je ne sais pas quel destin nous avons, mais je suis sur que le voyage y-est pour quelque chose, je sais que je devrais voyager pour trouver mon trésor. Ce n'est pas une fuite, tu te trompes comme je me suis trompée, c'est juste ce fameux destin qui nous appelle. Il veux que nous le vivions. Trop de gens ne l'écoute pas et il se blesse.

En re-voyageant seul, je suis de nouveau revenu sur mon chemin personnel, la spiritualité reviens.

Je rencontres de nombreuses difficultés dans ce voyage, il veux me tester, je ne sais pas, il veux me voir pur, éveillé.

Je suis toujours le même con sans discipline et ça ne lui plait pas, quand aurais-je la faculté d'effacer ça...Je ne sais pas, ça fais partit de moi, l’être sans défaut n'existe pas.


C'est difficile de parler de cela à tout le monde, c'est aussi pour ça qu'il y'a décalage, J'ai peur d’exhiber mes émotions, mes idées, Je n'ai pas envie de combattre les jugements dans un monde qui me semble très violent pour ce domaine.
Saches aussi que chaque voyage est unique, chaque voyageur également.

Je n'ai jamais croisé un seul voyage identique.

Je sais pas si ça t'aideras, si ça répondra à tes questions, mais je t'ai dis, plus ou moins, ce que je pouvais en dire, à mon sujet.

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C'est vieux tout ça...

«On peut toujours plus que ce que l'on croit pouvoir.»
[ Joseph Kessel ]

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Rems (./12) :
Saches aussi que chaque voyage est unique, chaque voyageur également.

Je n'ai jamais croisé un seul voyage identique.


Pour en connaitre quelques uns désormais, saches aussi que chaque voyageur n'est pas unique dans le temps... En fonction de leurs expériences ils peuvent changer du tout au tout, bien plus vite que des "sédentaires"
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Je parlais surtout du fait d'être unique dans leur façon de voyager.
Sinon je suis d'accord avec toi.
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[ Joseph Kessel ]

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Brunni (./6) :
J'ai l'impression que les gens parfaitement intégrés n'ont pas envie de partir de toute façon. Laisser ses amis pendant 1 année complète ? Difficile à imaginer pour beaucoup (de ce que j'ai discuté, mais je vis en Valais qui est une "grande famille", sans mauvais jeu de mots).
Petit aparté pour donner mon avis sur cette question (et qui recoupe ce que m'en avait dit liquid je ne sais plus où, merde, c'était peut-être dans le cadre d'une discussion privée - si c'est le cas, désolé) : quand j'ai quitté Montpellier pour Lyon, j'ai quitté tous mes amis. Montpellier-Lyon, c'est à 3h. J'ai fait les A/R tous les we pendant 6 mois, puis j'ai fait mon trou à Lyon. J'y ai passé 6 ans, j'ai découvert d'autres personnes ; je suivais mes amis de Montpellier de loin en loin, tous partaient progressivement (pour découvrir d'autres cultures, pour les études...). Je suis revenu à Montpellier, et je n'y avais plus un seul ami fixe de l'époque précédente. Finalement, si ce n'est pas nous qui partons ce sont eux...

Merci en tout cas à vous pour ces témoignages... si je puis me permettre, vous dites partir "pour toujours", mais est-ce que vous avez anticipé une situation (que ça soit suite à un accident, une maladie ou, tout simplement à l'âge) qui vous interdirait de vous déplacer ? Ou est-ce que vous vous dites que vous verrez ça si ça arrive et que d'ici-là vous en profitez ?
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Rems> super message, très profond, j'aime beaucoup.

Nil> on peut imaginer toutes sortes de catastrophes, de la chute de l'euro à la fin du monde en passant par une paraplégie. Mais ça apporte quoi au quotidien ? Est-ce que quand tu écris tu te demandes chaque fois que tu rédiges une page ce que tu ferais si tu devenais aveugle ? Est-ce que chaque fois que tu descends tes escaliers tu t'imagines en fauteuil roulant ?

Ce sont des choses qui arrivent ou non, parmi un éventail infini de choses qui peuvent arriver ou non et qu'il est impossible de prévoir. Pour ma part, j'ai cessé de me préoccuper de ce genre de choses à partir du moment où j'ai accepté l'idée de ma propre mort comme quelque chose de normal. Pas comme quelque chose qu'il faut éviter à tout prix, mais quelque chose qui surviendra un jour ou l'autre de toutes façons. Alors la question n'est plus de chercher à l'éviter le plus longtemps possible, mais profiter du court moment dont on dispose avant qu'elle ne survienne pour suivre mes rêves et mes envies.

Et puis, plus simplement, les gens changent, moi aussi et il n'est pas non plus in-envisageable qu'un jour ce mode de vie ne me convienne plus. Je ne peux pas le savoir. Au fond ce n'est pas tellement important. Au delà du voyage, pour moi c'est avant tout la question de la liberté qui est importante. Et à mon sens, être libre c'est avoir le choix, avoir le courage de le faire, et en assumer les conséquences. Le jour où je veux changer, le jour où je dois changer, je verrai quels sont les choix à faire, et je les ferai.

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spectras (./16) :
Nil> on peut imaginer toutes sortes de catastrophes, de la chute de l'euro à la fin du monde en passant par une paraplégie. Mais ça apporte quoi au quotidien ? Est-ce que quand tu écris tu te demandes chaque fois que tu rédiges une page ce que tu ferais si tu devenais aveugle ? Est-ce que chaque fois que tu descends tes escaliers tu t'imagines en fauteuil roulant ?
Ben à dire vrai... oui. Mais en fait, je pense qu'avoir des enfants change beaucoup la donne à ce niveau ^^

(Ok pour la suite smile)
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Fil très intéressant. smile Je m'en va donner ma petite expérience.
J'ai un an d'avance, ce qui m'a valu d'avoir mon bac à 17 ans (et j'avais plutôt 14 ans d'âge mental). Résultat je suis parti dans des études "par défaut" et je me retrouve 5 ans plus tard (en ligne droite donc) diplômé de... de quoi d'ailleurs? Bref, après un passage de 6 mois à Paris, j'ai rencontré quelqu'un qui m'a parlé de son "pélerinage". Ca m'a beaucoup parlé, notamment "se challenger soi-même", etc.
Je suis parti en aller simple au plus loin possible, seul.
Mon objectif "sincère" de l'époque était "je cherche l'échec" en me mettant en difficulté.

Bon il se trouve que j'ai mal choisi le pays grin ça a été très facile (pendant 13 mois).
Pour reprendre tes questions:
- la construction d'une vie de famille
Je vois 3 possibilités:
-tu voyages avant d'avoir une famille flechele plus simple
-tu voyages avec ta famille (un compagnon au moins, un ou 2 enfants au plus) fleche Sûrement le plus intéressant... mais il avoir le bon compagnon. J'en ai rencontré (des israéliens dans un bus), ça m'a beaucoup fait rêver. Mais je pense que c'est difficilement compatible avec une éducation scolaire post 1er cycle. (Avant, j'imagine qu'en bons parents on peut apprendre à lire/compter/etc à ses enfants).
-tu décides de ne pas avoir de famille. Je ne l'envisage pas, mais j'en ai rencontré aussi. Je leur reconnais un point: on est trop sur la Terre, pourquoi avoir des enfants? (c'est un autre débat.)
- le maintien de liens sociaux et de stabilité sociale sur le long terme
Je pense que les termes "maintien" "stabilité" et "long terme" ne veulent rien dire pour un "routard".
Mais si on transpose dans un discours plus "vrai": tes vrais amis le resteront. Et ne plus avoir d'amis d'enfance, ce n'est pas la fin.
- la confrontation avec le retour au bercail
Confronter est un terme brutal, mais je comprends ce que tu veux dire: beaucoup de gens m'ont dit quand je suis revenu "Ouah c'est super ce que t'as fait, moi je pourrais pas", comme s'il y avait un décalage irréversible entre nous. Et moi de leur répondre "Bien sûr que si, il n'y a pas de "pouvoir" ou "pas pouvoir", il y a juste "le faire" ou "pas"."
On ne revient pas plus intelligent d'un grand voyage, mais on a les yeux ouverts sur davantage de choses. En cela je me considère plus "expérimenté de la vie", mais aucunement "supérieur". Je le recommande simplement à tout le monde.smile
Mon retour était facile avec mon meilleur ami qui m'attendait, et ma famille qui m'a hébergé un mois, le temps de quelques entretiens.
- la projection dans l'avenir
Que ce soit en voyage ou depuis 4 ans ici, je n'envisage toujours pas mon avenir. J'ai souvent l'impression que la seule chose qui a trait à cette phrase est "prendre un crédit".
Parce que même avoir un enfant, pour moi ce n'est pas "envisager l'avenir", mais vivre le présent avec lui. (bon je ne suis pas papa, hein grin)
quelle gestion des affaires françaises depuis loin?
Internet a tout changé.wink Mais d'une manière générale, à part les livrets bancaires qui se débrouillent très bien sans toi, je ne vois pas trop à quoi ça se résume.
Brunni (./6) :
ma contrée reste objectivement mieux sur tellement de points. J'ai encore fortement envie de voyager mais je suis déjà assez convaincu que je finirai mes jours ici.
J'ai aujourd'hui presque le même discours. Je suis allé dans des paysages paradisiaques, mais la France a quasiment "tout". Or j'aime "tout" hehe
spectras (./9) :
je n'ai pas prévu de retour
Ah tiens, tu es parti où si ça n'est pas indiscret?
spectras (./9) :
La retraite ? Avec 50k€ tu vis comme un roi dans des endroits paradisiaques, alors je vois pas bien l'intérêt de trimer 40 ans pour toucher une pension de misère.
Full pencil. Aujourd'hui la retraite de demain, on ne sait pas ce que c'est. Autant ne pas se faire avoir au jeu et dépenser son argent quand on est jeune et qu'on en a l'utilité.
spectras (./11) :
'il faut faire une différence entre le « break »[...]et le mode de vie qui n'a par définition pas de durée.
Oui. Moi j'ai vécu un break (mais je n'en savais rien en partant). Rems et toi êtes davantage dans le changement de mode de vie... et vous en êtes davantage courageux.top
Nil (./15) :
est-ce que vous avez anticipé une situation (que ça soit suite à un accident, une maladie ou, tout simplement à l'âge) qui vous interdirait de vous déplacer ?
Je ne vois pas quelle situation pourrait me le faire envisager.
Plus un rond? flechestoptop
Plus de jambe? flecheFauteuil et avion.
Plus de cerveau? flechePlus d'envie de voyager! boing
spectras (./16) :
Pour ma part, j'ai cessé de me préoccuper de ce genre de choses à partir du moment où j'ai accepté l'idée de ma propre mort comme quelque chose de normal.
Pareillement. Ca fait d'ailleurs flipper ma copine quand je lui dis ça..
spectras (./16) :
être libre c'est avoir le choix, avoir le courage de le faire, et en assumer les conséquences.
Complètement d'accord.
Et pour cela comme cela a été dit plus haut, je n'aurais jamais de chef au sens où je n'ai pas le choix de ne pas faire ce qu'il me demande. Je suis libre, je fais ce que je veux. La raison, c'est de ne pas vouloir n'importe quoi, c'est tout..
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19

Mon objectif "sincère" de l'époque était "je cherche l'échec" en me mettant en difficulté.


Merci de me rappeler, moi aussi j'avais envie d’échec, envie de braver des difficultés contre la nature, contre moi même et contre le monde, je voulais me confronter pour mieux me comprendre.
J'avais légèrement oublié ce point.
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C'est vieux tout ça...

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[ Joseph Kessel ]

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Et qu'as-tu obtenu sur ce point?

Parce que moi ça a raté (en réussissant) pour ainsi dire.
Enfin je me suis prouvé que j'étais débrouillard, c'est important bien sûr. Mais j'ai aussi eu l'impression d'être (trop) marginal.. (enfin c'est difficile à expliquer)
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21

redangel (./18) :
J'ai un an d'avance, ce qui m'a valu d'avoir mon bac à 17 ans (et j'avais plutôt 14 ans d'âge mental). Résultat je suis parti dans des études "par défaut" et je me retrouve 5 ans plus tard (en ligne droite donc) diplômé de... de quoi d'ailleurs?
Je ne comprends que trop bien. Un peu moins par défaut, mais sur un sujet qui après quelques années de pratique professionnelle m'a lassé.
redangel (./18) :
Que ce soit en voyage ou depuis 4 ans ici, je n'envisage toujours pas mon avenir.
C'est amusant cette formulation, parce que à la fois elle suppose une forme de manque (le toujours notamment), et en même temps je suis convaincu que au contraire, pouvoir ne pas envisager l'avenir c'est quelque chose que seule une confiance en soi et en la vie, presque une foi permet.
Par exemple, je ne me soucie pas d'argent, parce que je sais que je me débrouillerai quoiqu'il arrive.
Je ne me soucie pas d'où je dormirai avant d'être fatigué, parce que je sais que je trouverai quelque chose. Etc.
redangel (./18) :
Ah tiens, tu es parti où si ça n'est pas indiscret?
Je suis parti de France, vers l'est, avec l'idée d'avancer toujours plus à l'est jusqu'à la Chine, puis d'aller vers le sud.
J'avance très lentement : non seulement je voyage à pieds, mais en plus je fais de grands détours au gré des envies. Là je suis à la frontière entre la Macédoine et l'Albanie. Je devrais sans doute être en Grèce dans quelques semaines.
redangel (./18) :
Rems et toi êtes davantage dans le changement de mode de vie... et vous en êtes davantage courageux. top.gif
Bah, comme tu disais au dessus, c'est plus une question de le faire ou pas en fait. Une fois que tu as laché ton attache à ta vie passée c'est plus simple d'envisager de créer quelque chose de nouveau quand tu le souhaites, que de retrouver un ersatz de cette vie passée.
Je ne me verrais pas refaire du consulting IT par exemple.
redangel (./18) :
je n'aurais jamais de chef au sens où je n'ai pas le choix de ne pas faire ce qu'il me demande
Plus mesuré là dessus. Pour moi c'est pas un problème de bosser avec un chef, parce que j'ai toujours la possibilité de quitter la boîte si je ne veux pas me plier à un ordre.
Evidemment, je préférerai sans doute monter mon truc. J'ai un vieux trip sur le montage d'un bar quelque part, un jour.


Rems & redangel>
Pour le coup c'est intéressant, mais quelque part quand je suis parti, à aucun moment je me suis dit que j'allais à l'échec. Je me suis attendu à des retours de baton et j'en ai eu (vol de mon sac, perte de ma CB, perte au milieu de nulle part sans bouffe…) mais à aucun moment je me suis dit que ça m'arrêterait.

Du coup j'ai du mal à bien voir ce que vous voulez dire par là ? Etait-ce pour vous tester ? Ou pour vous prouver quelque chose ? Ou what?

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L'échec, globalement ce n'est pas l'important, d'ailleurs c'est un mot inapproprié, puisque il n'existe que dans ta conscience.
Par contre être mis dans une situation difficile, ça c'est important, c'est ce qui te sers à réfléchir deux fois plus sur des choses fondamentales à la survie, au bien être ou sur ta vie et à ses importances.
Il y'a le fait de se prouver, de se tester, ou encore de se sentir vivant...D'apprendre simplement.

Dans quelques cas j'ai été mis dans de telles situations, j'en suis ressortit plus fort, plus conscient.
Je ne me suis jamais dis que ça m'arrêterais, au contraire, je me suis dis que ça me changerais.
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"Pigs can fight for food but know how to unite together against a bear." - H'Mong Proverb.

C'est vieux tout ça...

«On peut toujours plus que ce que l'on croit pouvoir.»
[ Joseph Kessel ]

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D'accord je comprends mieux. J'étais resté bloqué sur le mot échec en fait. Dans ce cas je suis assez d'accord sur les conséquences (même si je ne me retrouve pas dans cette recherche, ou en tous cas pas pour le voyage — après pendant je me lance régulièrement dans des trucs difficiles en effet).

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spectras (./21) :
Plus mesuré là dessus. Pour moi c'est pas un problème de bosser avec un chef, parce que j'ai toujours la possibilité de quitter la boîte si je ne veux pas me plier à un ordre.
Oui, ça s'accorde avec ce que je veux dire: si un patron veut que je fasse quelque chose pour sa boîte, je ne vais pas lui dire non si je n'ai pas envie, mais simplement lui dire "C'est fini j'arrête car je ne suis pas d'accord." Ce qui revient à ce que je disais hehe
spectras (./21) :
à aucun moment je me suis dit que ça m'arrêterait.
Moi non plus in fine, mais je l'aurais crû (partant d'à peu près zéro). happy
spectras (./21) :
Etait-ce pour vous tester ? Ou pour vous prouver quelque chose ?
Les 2 mon chapiteau embarrassed Et pour ainsi dire sortir des "rails" dans lesquels j'avais toujours été.

Bientôt en Grèce... chapeau!top

Moi aujourd'hui si je devais repartir, ça serait à 2 (pas envie d'être seul longtemps à nouveau), mais je me rends compte en rentrant de vacances 15 jours à 3-4 personnes que j'ai du mal à voyager avec d'autres :/ : ils dépensent trop pour moi et ne vont pas assez vite... (se lever le matin, prendre des décisions, ne pas tourner en rond neutral, etc.)
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Tiens, je viens de réaliser que j'ai deux cousins qui ont fait un peu comme vous (je n'avais pas fait le rapprochement jusque là).
Le premier est parti il y a une dizaine d'années avec sa bite et son canif, en stop, de Besançon et est arrivé à Dakar, pour remonter toujours par ses propres moyens. Par contre, ça n'a duré "que" quelques mois (2 ou 4, je ne sais plus).
L'autre est parti il y a 2 ans avec 2 amis, en vélo. Ils sont allés jusqu'en Jordanie (n'ont pas eu le droit d'y entrer), et revenus (je crois qu'ils ont fait un crochet par le Maghreb, mais je dirais une bêtise). Le voyage aller/retour a pris 13 ou 14 mois.
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redangel (./24) :
j'ai du mal à voyager avec d'autres :/ : ils dépensent trop pour moi et ne vont pas assez vite... (se lever le matin, prendre des décisions, ne pas tourner en rond droit.gif , etc.)
Copain! Ca me rend dingue les gens qui mettent 3 heures à se lever et prendre leur petit-déj. Autant les week-ends entre potes à la maison je m'en fous (en général je pars faire mon footing ou mon tour dé vélo et je rentre pour manger tous ensemble), mais partir en vacances pour glander à l'hôtel le matin ça me dépasse. Les lendemains de cuite je laisse filer car tout le monde est de mauvais poil et je suis pas non plus en bon état, mais chaque matin ça me gonfle rapidement. Et je précise que je suis pas contre faire une grasse mat' ou une sieste, ça peut parfois être le meilleur moment du voyage (je repense à une sieste mémorable au sommet d'une montagne chinoise, on était partis du temple où on dormait dans la nuit pour voir le lever de soleil au dessus de la mer de nuages, on avait ensuite pioncé toute la matinée). C'est la mollitude qui m'énerve, poireauter pendant que les autres s'accordent enfin ou se décident à bouger.
Heureusement j'ai un pote avec qui je m'entends parfaitement là-dessus, on a voyagé 2 étés entiers ensemble sans soucis (enfin, disons que au bout de 2 mois à être ensemble 24/7 on a parfois envie d'être seul ou avec d'autres gens, mais ça arrivera avec n'importe qui). On devait faire un tour d'Asie du Sud-Est ensemble mais Monsieur a pris goût à l'argent et ne veut pas quitter son job trop payé alors qu'il s'en plaint à chaque fois que je le vois.

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melbou (./26) :
Copain! Ca me rend dingue les gens qui mettent 3 heures à se lever et prendre leur petit-déj.

pencil

Et après le petit-déjeuner, il y a la toilette d’une heure et demie, et puis, bon, on est le matin, cool hein. Avec un peu de chance, on peut faire une sortie vélo le soir à dix-neuf heures, quoiqu’il risque de faire bientôt nuit, on verra demain hein trilove

Râââh...

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melbou (./26) :
C'est la mollitude qui m'énerve, poireauter pendant que les autres s'accordent enfin ou se décident à bouger.


N'organises jamais de soirée en ville à plus de 12 dans ce cas cheeky
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Si moins de monde enculait le système, alors celui ci aurait plus de mal à nous sortir de si grosses merdes !
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Je vois ce que tu veux dire, j'ai un couple d'amis spécialistes de pas savoir ce qu'ils veulent à part qu'ils ne veulent pas aller là où je propose grin La solution dans ces cas là consiste en une flasque de whiskey dans la poche, ou en cas de défaut, quelques pintes de Guinness préventives smile

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Faut camper, les gens traînent moins au pieu quand il est sous une tente, et au pire quand on commence à la leur démonter sur la tête ça les fait sortir assez rapidement cheeky

(M'enfin de toute façon l'intertie croît exponentiellement avec le nombre de personnes, c'est difficile à éviter)
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« Le bonheur, c'est une carte de bibliothèque ! » — The gostak distims the doshes.
Membrane fondatrice de la confrérie des artistes flous.
L'univers est-il un dodécaèdre de Poincaré ?
(``·\ powaaaaaaaaa ! #love#