(vive la philo)
Je cherche la définition de désir ds le dico: action de désirer
définition de désir: avoir un sentiment de désir

Sally :
!slap liquid
• natto slaps liquid around a bit with a large trout !
parce que bien sûr, c'est toi et toi seul qui donnes leur signification aux mots ? Évidemment que regarder dans le dictionnaire ne remplace pas la réflexion, et je pense qu'il est d'ailleurs préférable de commencer à réfléchir avant de regarder dans le dictionnaire, pour avoir déjà des idées personnelles à confronter à la définition plutôt que de la gober comme la parole du bon Dieu. Mais tu sais rarement tout sur un mot : il peut avoir des emplois que tu ne lui connais pas, des sens auxquels tu n'as pas pensé ; tu peux rarement deviner tout seul son histoire, ses évolutions. Et tout ça, tu vas le trouver dans le dictionnaire. D'autre part, bien formuler une définition est un art difficile... je ne suis pas en train de dire qu'il faut recopier la définition du dictionnaire dans un devoir de philo, mais simplement qu'en général la définition que tu vas écrire « dans ta tête avec ton cerveau » sera moins bonne que celle que tu vas trouver dans le dictionnaire (je ne parle bien sûr pas du petit Larousse). Ou alors tu es très bon. C'est possible, mais tout le monde ne l'est pas, alors ne dis pas n'importe quoi s'il te plaît.
Désir
- Psycho. 1. ¤ Tendance devenue consciente d'elle-même et accompagnée de la représentation de son but. - 2. ¤ Aspiration profonde : "La raison est elle-même au service d'un désir, auquel aucun désir de notre être ne peut s'égaler (Nabert). [...]
Désir
(lat de-siderare, regretter l'absence d'un astre -sidus)
Désirer, c'est tentre consciemment vers ce que l'on aimerait posséder. le désir est conscience d'un manque. Comme conscience, il est le propre de l'homme dans la mesure où seul celui-ci est capable de représentations intellectuelles (l'animal a des besoins*). "Le désir est l'idée d'un bien que l'on ne possède pas mais que l'on espère posséder" (Malebranche). Comme manque, il est aussi spécifiquement humain dans la mesure où ne manque jamais que ce qu'on a le souvenir d'avoir possédé et le regret d'avoir perdu. Le désir se définit donc paradoxalement comme nostalgie, en son essence insatisfait ; impossible espoir de retrouver ce qui appartient à un passé révolu. Le désir, en définitive, se nourrit du fantasme de ressucier le bonheur enfui : il est une impuissante révolte contre l'irréversible.