) , ce n'est pas incompatible.https://www.ouest-france.fr/europe/belgique/la-belgique-reussit-don-defile-aerien-et-se-moque-de-la-france-5891533
Fake news! Tout le monde sait que leurs couleurs sont inversées

) , ce n'est pas incompatible.
flanker (./55499) :en fait l'incompatibilité c'est d'être en GAV à l'heure où t'es supposé passer devant le maire...
Je ne vois pas trop le rapport avec le mariage, du couples deux ne sont pas incompatibles.

Arvi89 (./55501) :Le coup d'être observateur est peut-être le plus « normal » (il arrive régulièrement qu'il y ait des gens extérieurs qui visitent les forces de l'ordre, tout simplement pour comprendre comment les choses se passent.
Ce qui dérange ce n'est pas juste la coup de la manif, c'est pourquoi il a autant de passe-droits. Pourquoi il a un appart de fonction à l’Élysée avec un salaire de 10K € par mois, pourquoi il a des accès partout comme ça, pourquoi il va en tant qu'observateur aux manifestations (parce que c'est pas un truc courant en fait), et qu'il se comporte comme s'il était un policier.
C'est le tout qui fait que cette affaire est bizarre, et le fait que Macron n'ai rien dit du tout pour le moment aussi.
Alors comme apparemment on ne parle pas assez sur Facebook de l'affaire Benalla d'après certains de LReM on va faire un résumé ? Faut dire qu'il y a tellement de découvertes et de rebondissements chaque heure que depuis 4 jours ça commence à devenir compliqué de tout suivre.
Note : tout ce qui est ci-dessous a été repris par plusieurs articles de presse, mais je ne mets pas les sources. Je peux me tromper sur les dates car personne n'a encore fait de grosse chronologie.
Donc en gros y'a ce type Alexandre Benalla qui à la base est garde du corps de célébrités et qui depuis 2010 commence à intégrer les milieux politiques. Il gravite autour du PS, est garde du corps de Martine Aubry par exemple puis d'Arnaud Montebourg, qui le licencie car c'était son chauffeur et qu'après avoir provoqué un accident il voulait prendre la fuite. Déjà ça donne une bonne intro pour la suite.
Ensuite on le retrouve chez LReM pendant la campagne, où il passe commande d'un véritable petit arsenal (flashballs, boucliers de protections etc) pour aucune raison valable. Les autres responsables de la campagne se demandent pourquoi un parti aurait besoin de s'armer, et annulent la commande, ce qui le rend apparemment furieux. Il aurait insisté plusieurs fois pour la relancer.
Entre-temps il a fait au moins une (peut-être deux) demandes de port d'arme, qui lui sont refusés par les services du ministère de l'intérieur du moment car les enquêtes auraient retourné un résultat négatif de part son comportement qui commençait à être connu.
Il devient donc garde du corps du candidat Macron et les journalistes commencent à le reconnaître. Surtout qu'une fois qu'Emmanuel Macron est élu, il se retrouve dans le premier cercle au cabinet de l'Elysée, avec au-dessus de lui uniquement Macron et le directeur du cabinet. Il a ensuite expulsé violemment au moins deux fois des journalistes lors d'événements et un journaliste dit même qu'il s'est fait frapper par M. Benalla après avoir été exclu.
Bref là il commence à être connu des journalistes comme le loup blanc surtout qu'il suit Emmanuel Macron à la trace, on le voit sur toutes les photos du président.
À l'été 2017, il obtient un pass "all access" à l'Assemblée Nationale. Apparemment l'Elysée a le droit d'en avoir deux mais c'est pour le moins curieux car il assure la sécurité du président qui n'a pas le droit de venir à l'Assemblée, séparation des pouvoirs oblige.
Il obtient aussi (enfin !) son port d'arme qui est demandé en direct par l'Elysée.
Il cherche aussi à intégrer le GSPR (groupe de sécurité de la présidence de la république). Mais ça lui est refusé car c'est un service de la Police Nationale : il faut être policier pour l'intégrer, et le GSPR recrute dans le SDLP et le GIGN. Et M. Benalla n'est pas policier... en fait il n'est quasiment rien.
Car s'il a un grade temporaire à la Gendarmerie parce qu'il intervient en tant qu'"expert" de l'Elysée, ça ne lui donne aucune prérogative chez les Gendarmes, même pas de commandement.
http://www.leparisien.fr/faits-divers/affaire-benalla-crase-la-note-interne-de-la-gendarmerie-pour-calmer-ses-troupes-22-07-2018-7829637.php
Et à l'Elysée non plus, il n'est officiellement rien : il n'est pas fonctionnaire, il est contractuel, et il ne fait officiellement pas partie du cabinet car il n'apparaît pas dans la liste du staff au Journal Officiel (ce qui brise une promesse d'Emmanuel Macron : "tout le staff du cabinet présidentiel sera nommé au JO").
Du coup il aurait commencé à mettre des bâtons dans les pattes du GSPR en s'interposant entre eux et le président, mais en ayant l'aval du président. Avant mai 2018 un projet de démantèlement du GSPR était même entamé d'après des syndicats de Police ; le GSPR aurait été remplacé par un autre groupement, qui aurait pu embaucher n'importe qui et dont le chef aurait été... Alexandre Benalla. Évidemment.Alexandre Benalla était chargé de mettre sur pied un nouveau système de sécurité autour de MacronLe Huffington PostUn remaniement qui aurait accordé plus de responsabilités et de pouvoir à l'ex-collaborateur.
A. Benalla assiste aussi la Police en tant qu'"observateur" lors de plusieurs manifestations. On le voit par exemple sur une photo derrière la première ligne de CRS qui fait face à la CGT lors d'une manifestation où il y a eu des échaufourrées entre syndicats et Police. Plusieurs syndicats de police témoignent que déjà à ce moment-là il outrepassait ses fonctions en donnant des ordres aux policiers. On le voit aussi toujours avec un talkie-walkie lors de ces manifs : or toutes les conversations de la Police sur les ondes sont apparemment enregistrées. Si ces enregistrement existent bien, où se trouvent-ils ? Personne n'a encore posé la question, ou alors personne ne veut se mouiller.
Car les policiers plient et obéissent : Benalla fait toujours valoir son statut de membre de cabinet de l'Elysée, et toujours d'après les syndicats, les policiers se pissent dessus dès que l'Elysée intervient en direct car la foudre peut leur tomber directement dessus. Notez que ce n'est pas le cas de la gendarmerie (voir plus bas). On peut rappeler d'ailleurs que lorsque des journalistes s'étonnent de ne pas voir les CRS intervenir quand des casseurs dégradent la ville, ces derniers répondent : "on obéit aux ordres".
Donc point d'étape.
On a à l'Elysée un cowboy, garde du corps de Macron avec qui il s'entendrait comme cul et chemise. Il peut aller à l'Assemblée ou il veut quand il veut contrairement à ce que voudrait la séparation des pouvoirs ; il adore avoir des armes ; il intervient lors des manifestations en pilotant au moins partiellement la Police et en court-circuitant le Ministère de l'Intérieur ; il taperait des journalistes ; il est en train de démanteler les services de Police de l'Elysée pour le remplacer par un service d'ordre privé.
Les journalistes le connaissent au moins de visu, et la police le craint et ne l'aime pas. Par contre Emmanuel Macron l'aime apparemment bien.
Le 1er mai, Alexandre Benalla se retrouve en fin de manif et casse la gueule d’un manifestant parmi deux interpellés par les CRS (sur son ordre ?). Il y a au moins deux vidéos, dont une tournée par un journaliste indépendant plutôt situé à l'extrême gauche. Ce dernier poste la vidéo sur le net le jour même, ça fait un peu de foin dans les milieux de gauche sur Twitter deux jours et ça retombe assez vite : après tout, les CRS qui cassent la gueule des manifestants, "c'est pas rare". Un témoin dit même qu'il pensait avoir affaire à un gars de la BAC en civil (pour vous dire à quel point la BAC a bonne réputation). Il porte un casque de police (pas de CRS) et un brassard POLICE. Ce dernier point a fait scandale mais c'est vrai que ces brassards sont souvent donnés à des gens qui ne sont pas policiers pour qu'ils puissent circuler librement dans les dispositifs policiers.
Le manifestant était apparemment en tort mais notez bien : ce n'est pas le problème ici.
La vidéo remonte apparemment jusqu'au Ministre de l'Intérieur qui est averti de ce qui s'est passé. À l'heure actuelle on ne sait pas si Gérard Collomb connaissait vraiment bien Alexandre Benalla, car apparemment il ne l'avait pas fréquenté (même pendant la campagne).
Ici on peut noter qu'il est quand même au courant que le gars n'est pas policier et qu'il a donc outrepassé son rôle et que c'est passible du pénal. La loi lui oblige (sans sanction) d'en faire part au Procureur de la République, ce qu'il ne fait pas : il passe la patate chaude à l'Elysée.
L'Elysée, au courant désormais de ce qui s'est passé, ne prévient pas non plus le PR car ce dernier aurait peut-être lancé des poursuites pénales (je dis bien peut-être : le PR dépend de la Garde des Sceaux, car les procureurs ne sont pas indépendants en France). Emmanuel Macron visionne la vidéo, et décide de suspendre A. Bennalla 15 jours sans salaire.
C'est une sanction "très grave" selon l'Elysée. En fait non, des dizaines de fonctionnaires ont donné des exemples de sanctions beaucoup plus graves pour des faits beaucoup plus mineurs.
Ensuite, cette sanction semble illégale car elle ne peut pas s'appliquer aux contractuels (le salaire est conservé). Ou l'Elysée a menti, ou bien il a donné une santion illégale.
Il est possible que l'IGPN ait été saisie mais qu'elle n'ait pas donné suite.
Les jours suivants, les réunions du cabinet de l'Elysée auraient montré un certain embarras car il on sait qua la sanction est très faible et qu'en plus M. Benalla ne peut plus être licencié pour cette faute (on ne peut pas mettre deux sanctions pour la même faute en France). Les conseillers de Macron croisent les doigts pour que la presse ne tombe pas dessus et pensent que si ce n'est pas le cas dans les 15 jours, ça ne sortira jamais.
Selon l'Elysée, à partir de ce moment-là M. Benalla a été démis de toutes ces missions à part de celles de l'Elysée.
Bref, il a bien été puni ! Il a bien compris la leçon !
Peu après, on lui donne un appartement de fonction luxueux quai Branly, en plus de son chauffeur particulier et de sa voiture de fonction (de Police). Son salaire est apparemment de 10000€ par mois.
Il continue à apparaître aux côté du chef de l'Etat sur les photos.
Le 6 juillet il provoque un incident dans le jardin de l'Elysée avec un responsable sportif de jeunes footballeurs invités à regarder la quart de finale.
Le jour de l'arrivée de l'Équipe de France victorieuse, il essaye de prendre le contrôle du dispositif de protection assuré par la Gendarmerie. Le Commandant de Gendarmerie lui demande "qui êtes vous ?", Benalla lui montre son insigne de l'Elysée et lui répond "Vous me manquez de respect" (il avait dû répéter avec "Manu" Macron). Le Commandant l'envoie paître et fait un rapport à sa hiérarchie. A. Benalla s'est ensuite apparemment embrouillé également avec le service de sécurité de la Police ("Attention, vous ne savez pas à qui vous parlez! Le préfet, je l'emmerde!").
On le retrouve dans le bus des Bleus lors de la descente des Champs Elysées, au téléphone. Sans doute a-t-il fait appliquer les directives d'Emmanuel Macron en demandant au bus d'accélérer pour descendre l'avenue en 15mn (au lieu des 1h prévues) pour que les images de l'Elysée soient prêtes pour le journal de 20h.
Le 18 juillet, Le Monde ressort la vidéo du 1er mai en mettant un visage sur le gars "déguisé en policier" qui a tapé un manifestant. C'est Alexandre Benalla, garde du corps d'Emmanuel Macron et ami du premier cercle de ce dernier. QUE FAISAIT-IL LÀ ? Tous les journalistes activent leurs réseaux, ressortent leurs archives. On peut penser que chez les policiers et les gendarmes, des langues se délient.
L'Elysée fait une vidéo dans laquelle il dit qu'il avait lourdement sanctionné M. Benalla.
Le badge d'accès à l'Assemblée Nationale de Alexandre Benalla est révoqué.
A. Benalla demande à trois policiers hauts placés de la Préfecture de Police de Paris de lui exfiltrer les images de vidéosurveillance de la ville de Paris du 1er mai. Contre toute attente, il obtient ces images.
Contre toute attente ? OUI car le délai de conservation des images de vidéo-surveillance est de UN MOIS.
Il semblerait donc que la Préfecture de Police conserve illégalement les images de vidéosurveillance au-delà de la limite de temps prévu par la Loi.
À l'Elysée, on se rend compte qu'il a obtenu ces images. Entre temps, l'affaire a explosé. Comme il ne peut être licencié pour l'histoire du 1er mai, ils devaient certainement chercher une issue, et M. Benalla leur en offre une sur un plateau : il est licencié pour cette nouvelle faute.
Le Procureur de la République ouvre une enquête préliminaire.
L'IGPN est saisie (de nouveau ?).
Des gens viennent chez lui récupérer des choses (?). Son véhicule de fonction lui est repris.
A. Benalla ainsi que les trois policiers de la PP sont mis en garde à vue.
PUIS une perquisition a lieu chez lui (s'il reste des choses à voir...).
Côté gouvernement, tout le monde est muet. Au départ la garde des sceaux a fait des déclarations contradictoires avec celles de Gérard Collomb.
Depuis le deuxième jour Emmanuel Macron a disparu des radars.
Le Premier Ministre a été voir le Tour de France au lieu d'aller s'expliquer devant l'Assemblée Nationale qui lui demandait de venir.
Le ministre chargé des relations avec le Parlement est lui aussi aux abonnés absents.
Signe qui ne trompent pas : tous les comptes officiels sur Twitter sont muets depuis alors qu'ils sont d'habitude toujours au taquet pour allumer des contre feux.
À l'Assemblée Nationale, on est en train de débattre de la réforme constitutionnelle. Cette affaire touchant au cœur de la séparation des pouvoirs, les députés de l'opposition refusent désormais de débattre tant qu'une commission d'enquête parlementaire n'est pas mise sur pied. La majorité refuse, puis accepte mais à huis clos, puis accepte sans le huis clos (ça a pris trois jours).
Les éléments de langage de LReM commencent à tomber : oui il y a eu abus, mais ça y est les enquêtes sont lancées, peut-on continuer s'il vous plaît.
Les députés de l'opposition refusent : oui les enquêtes sont lancées, mais UNIQUEMENT parce que Le Monde a sorti l'affaire. Sinon Alexandre Benalla sévirait toujours, protégé par Emmanuel Macron.
Gérard Collomb sera auditionné demain lundi par la commission d'enquête. Il aurait rencontré Emmanuel Macron ce week-end pour préparer cette audition, ce que l'Elysée dément.
La question sous-jacente c'est évidemment dans quelles proportions Emmanuel Macron pilotait Alexandre Benalla, et si ce dernier peut savoir des choses embarrassantes sur Macron.
Voilà où on en est.
Source : https://www.facebook.com/fenarinarsa/posts/10156534160879555
Ximoon (./55498) :Oui je suis d'accord, mais d'un autre côté on a l'Elysée qui prétend que le gars avait été largement rétrogradé alors qu'il était présent aux yeux de tous au défilé du 14, donc ils ont déjà menti grossièrement sur un truc qui était sûr de se voir.
Penpen: compte tenu de la pu location des bans, ça voudrait dire que le mariage était prévu depuis au moins 2 semaines
Ximoon (./55498) :Idéalement OK, mais s'il n'y avait pas eu de bruit autour de l'affaire, on n'aurait pas eu d'enquête du tout... et le gars aurait continué à tabasser joyeusement du concitoyen sous une fausse affiliation aux forces de l'ordre à la première occasion.
Après ça reste un très gros "si", mon sentiment est qu'il faudrait arrêter de faire du bruit et laisser l'enquête se faire
zikzak (./55507) :C'est certain. L'été, période calme en général... voilà de quoi faire des articles faciles, les journalistes ne se privent pas.
Va falloir que j'achete le "Canard", c'est le roman policier de l'été !
Pen^2 (./55508) :Ximoon (./55498) :Oui je suis d'accord, mais d'un autre côté on a l'Elysée qui prétend que le gars n'avait été largement rétrogradé alors qu'il était présent aux yeux de tous au défilé du 14, donc ils ont déjà menti grossièrement sur un truc qui était sûr de se voir.
Penpen: compte tenu de la pu location des bans, ça voudrait dire que le mariage était prévu depuis au moins 2 semaines
. Ou alors il a bien été rétrogradé mais n'en avait rien à faire et passait outre, e qui n'est pas plus glorieux pour sa hiérarchie. Re-Ximoon (./55498) :Idéalement OK, mais s'il n'y avait pas eu de bruit autour de l'affaire, on n'aurait pas eu d'enquête du tout... et le gars aurait continué à tabasser joyeusement du concitoyen sous une fausse affiliation aux forces de l'ordre à la première occasion.
Après ça reste un très gros "si", mon sentiment est qu'il faudrait arrêter de faire du bruit et laisser l'enquête se faire

To Iranian President Rouhani: NEVER, EVER THREATEN THE UNITED STATES AGAIN OR YOU WILL SUFFER CONSEQUENCES THE LIKES OF WHICH FEW THROUGHOUT HISTORY HAVE EVER SUFFERED BEFORE. WE ARE NO LONGER A COUNTRY THAT WILL STAND FOR YOUR DEMENTED WORDS OF VIOLENCE & DEATH. BE CAUTIOUS!
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) July 23, 2018
Ximoon (./55514) :Y'a des gens qui ont pris mon post satirique au premier degré ?
Et c'est comme ça qu'après des gens propagent l'info comme quoi le Benalla avait les code nucléaires...

)Zerosquare (./55517) :https://m.huffingtonpost.fr/2018/07/23/alexandre-benalla-avait-les-codes-nucleaires-ce-depute-lr-sest-fait-pieger-en-beaute-par-nordpresse_a_23487619/Ximoon (./55514) :Y'a des gens qui ont pris mon post satirique au premier degré ?
Et c'est comme ça qu'après des gens propagent l'info comme quoi le Benalla avait les code nucléaires...



