Pour en revenir au projet LUNA RING, ça ne me paraît pas déconnant du tout (même si ça reste pour l’instant un rêve, comme le précise bien le nom de la section), j’espère juste que leurs ingénieurs ont trouvé un moyen efficace de gérer les problèmes causés par le régolithe (idem pour leur
projet de bases lunaires).
Pour ma part, à l’époque où le LHC n’était qu’un projet et où le LEP tournait encore (et où je ne connaissais pas le régolithe et ses problèmes), j’avais imaginé la possibilité de construire un accélérateur de particule géant sur ce même équateur lunaire, l’absence d’activité sismique permettant d’avoir un socle stable (au sens où 2 points donnés ne vont pas aléatoirement s’écarter ou se rapprocher de x cm, ce qui serait fatal à la structure) tout le long des presque 11'000 km du trajet, les seules contraintes sur la structure, prévisibles et calculables, étant la force de marée qu’exerce le Soleil sur la Lune (la force exercée par la Terre étant quasiment constante, hors libration, calculable également), la dilatation thermique de la moitié ensoleillée étant évitée par un simple pare-soleil.
En outre, le rayon de courbure étant très grand, les champs magnétiques nécessaires pour faire décrire des trajectoires circulaires aux particules sont faibles et donc plus faciles à produire (pour des protons à 7 TeV, environ 0.02 T au lieu de 8.3 T au LHC… mais il faut 400 fois plus d’aimants), ce qui autorise, à condition d’avoir des cavités accélératrices adaptées, de monter en énergie (avec les aimants à 8.3 T du LHC, mais 400 fois plus nombreux (paye ton hélium liquide !), on dépasserait les 2.8 PeV !)
Je n’avais pas vraiment pensé à l’alimentation de l’accélérateur, mais le LUNA RING pourrait fournir cette énergie (et faire pare-soleil).
Bon, ils embauchent, chez Shimizu

?

Je ne suis pas développeur Java : je suis artiste Java.
Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement, / Et le code pour l’écrire arrive aisément.
Hâtez-vous lentement ; toujours, avec méthode, / Vingt fois dans l’IDE travaillez votre code.
La perfection est atteinte, non pas lorsqu’il n’y a plus rien à ajouter, mais lorsqu’il n’y a plus rien à retirer.
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