Bah les croisades, c'est clairement pour la conquête de l'Orient. En plus, politiquement, ça permettait d'avoir une relative stabilité sur le royaume en ayant un objectif extérieur. Se trouver un ennemi, c'est politiquement fédérateur.
L'inquisition n'est pas aussi violente que ce qu'on a bien voulu faire croire. En outre, les différentes croisades inquisitrices (en particulier contre les "cathares") ont eu là aussi des objectifs peu scrupuleux : les territoires cathares, proches des Pyrénées, étaient des terres riches (fertiles et stratégiquement importantes).
L'inquisition contre les fraticelles est peut-être la plus dogmatique de toutes, même si - au fond - elle n'était qu'une façon d'éviter que le "bas peuple" ne se détourne de l'autorité pontificale (ce qui aurait été une catastrophe politique).
Il reste la réforme (et la contre-réforme). Mais, là aussi, si les débuts de ces mouvements sont profondément dogmatiques, la transformation en problème politique se fait très rapidement : l'unité de la France, initiée par l'Universelle Aragne quelques siècles plus tôt, vacille. Et lorsque Louis XIV abroge l'édit de Nantes, ce n'est pas par considération religieuse, mais surtout parce que la RPR met à mal son "autorité divine".
(Rah, vous faites chier, ça va troller

)