Ah oui, tant que ça... (bon, d'un autre coté, ça s'explique, une grande salle au dernier moment, ce n'est pas évident à trouver)
X3L (./49) :
Ouaip, faut dire que c'est dans 20 jours déjà, bientôt les piafs qui nous feront chier à pioupiou la mat alors que tu dors
X3L (./51) :
Ouaip mais je préfère comme même les vaches que la pollution
Le sujet est amusant mais néanmoins sérieux : les vaches contribuent dans des proportions non négligeables au réchauffement climatique. Comment ? Simplement en rotant. Elles émettent par voie orale de grandes quantités de méthane néfastes pour l’environnement.
Une vache, en apparence, est un animal paisible et inoffensif. Mais ne vous y fiez pas, c’est en réalité une véritable arme de destruction massive du climat : ses éructations seraient responsables de 18 % des émissions mondiales de méthane ! Un gaz dont le pouvoir réchauffant est 20 fois supérieur à celui du gaz carbonique. Les ruminants participeraient ainsi à 3 % de l’effet de serre global. Plus polluants que le trafic aérien !
Autre comparaison : en France, où les vaches sont responsables de 5 % des émissions de gaz à effet de serre, les rots de la population bovine produisent deux fois plus de pollution pour l’atmosphère que les 14 raffineries du pays. Mais comment cela se peut-il ? C’est une question de rumination… les bovins mangent des végétaux (herbe, luzerne, foin…) sans les mastiquer et les stockent dans la panse. Puis la nourriture passe dans le bonnet, où elle est transformée en petites boules. Plusieurs heures après, la vache les ramène de l’estomac à la bouche et se met à ruminer. Enfin, elle finit son processus de digestion en avalant le tout, direction le feuillet et la caillette.
Et la dangereuse production de méthane dans tout ça ? Le gaz se forme dans la panse, la première partie de l’estomac. Les aliments ingurgités sont transformés par l’organisme en glucose qui fermente et produit à son tour des acides gras volatils, du dioxyde de carbone et du dihydrogène. Les acides gras fournissent de l’énergie, mais l’excès de dihydrogène doit être éliminé car il est nocif pour l’estomac. Intervient alors pour cela le dioxyde de carbone. La réaction chimique finale qui en résulte est une production de méthane qui passe dans le sang, puis les poumons, avant d’être expulsé dans l’atmosphère par voie orale (dans 95 % des cas, ce qui remet en cause l’idée reçue selon laquelle la pollution bovine est causée par les flatulences).
« Dépolluer les vaches »
Une vache laitière de 600 kilos peut ainsi émettre jusqu’à 600 litres de méthane par jour, à raison d’un rot chaque minute. Alors les chercheurs travaillent sur la question. Depuis longtemps déjà. 20 ans, par exemple, pour l’Institut national de la recherche agronomique. Au départ, le seul souci des industriels de l’agroalimentaire était la rentabilité de leur produit : le méthane est en effet une perte d’énergie pour l’animal et plus il rote, moins il produit de viande. Mais aujourd’hui, l’urgence écologique est devenue aussi importante que la loi du marché et les professionnels se mobilisent.
Beaucoup de suggestions ont été faites : réduire le cheptel de bovins, les priver de fourrage pour les nourrir de granulés secs, ou, plus idiot, les équiper d’un œsophage catalytique. Pourquoi pas une taxe carbone sur la vache ? Une invention récente pourrait cependant se révéler intéressante : il s’agit d’un aliment développé par le groupe « Sanders Nutrition animale » qui réduit la production de méthane engendrée par les bactéries de la panse. Mise au point cet été, la nourriture agit en fait sur les bactéries qui fabriquent le gaz en les remplaçant par d’autres, plus « propres ». L’entreprise affirme pouvoir faire chuter les émissions de 40 %. Espérons que cette solution soit la bonne, car, dans cette histoire, on ne sait plus qui rumine le plus.
jegougou (./56) :
Ouais ya longtemps que j'ai pas vu gt turbo