Hippopotame (./72) :
La ponctuation qui manque, surtout, c'est la virgule d'interrogation (ainsi que la virgule d'exclamation).
Il existe déjà une distinction rarement ambiguë entre le point d'interrogation ou d'exclamation suivi d'une majuscule et celui qui ne l'est pas. Le seul cas qui prête à confusion est celui où cette ponctuation est suivie d'un nom propre ; bref ces virgules ne seraient utiles que dans des occasions assez rares (elles existent néanmoins, donc ça ne serait pas complètement inutile. Mais il faudrait aussi des virgules de suspension,,, enfin elles on peut déjà les faire.)
Hippopotame (./72) :
Ah et puis aussi l'imparfait du conditionnel.
Le conditionnel dit présent est le passé du futur simple (d'ailleurs on pourrait tout aussi bien l'appeler « passé ultérieur » que « conditionnel présent », ça serait mieux je trouve, maisbon¹). Il est au passé de l'indicatif ce que le futur simple est au présent de l'indicatif. N'importe quel passé, même le plus-que-parfait : « j'avais pensé qu'il ferait beau le lendemain » colle tout à fait. Donc que manque-t-il ?
En fait tu veux sans doute parler de la valeur spécifique du conditionnel présent que n'a pas le futur et pour cause : celle qu'il a lorsqu'utilisé en relation non avec le passé mais avec le présent ; une valeur d'atténuation. Je pense qu'il faudrait qu'on agisse. Je pensais qu'il faudrut qu'on agît ?
Ça sonne bien, mais demandons-nous pourquoi cette valeur existe. À quoi ça rime d'utiliser le futur au passé dans le présent ? eh bien c'est assez logique : si quelque chose doit se réaliser plus tard qu'autrefois, il se peut, mais c'est incertain, qu'elle se réalise justement maintenant. S'il faudrait agir, peut-être qu'il faut agir, mais peut-être aussi qu'il fallait ou qu'il faudra agir ; c'est le plus imprécis qu'on puisse faire. Plus généralement, l'idée est je pense qu'un avenir est par nature incertain, fût-il celui du passé (si on voulait juste avoir une incertitude sur le moment où ça se produit par rapport au présent, on pourrait aussi utiliser le futur antérieur, mais on perdrait complètement cette nuance).
Mais alors donc, que signifierait l'imparfait d'une telle chose ? eh bien remplaçons le présent par le passé et voyons. Le conditionnel présent est le futur du passé ; il nous faudrait quelque chose qui représente le futur du passé du passé. Quid du conditionnel passé ?
Le conditionnel passé n'est autre que le passé du futur antérieur, c'est-à-dire que l'action décrite se situe dans le passé du futur du passé. Ça ne va pas ! il manque bien quelque chose, pas de doute !
(Mais pourquoi le [Jeu] une nouvelle grammaire n'a-t-il pas été sauvegardé

)
¹Ou encore imparfait du futur