GUNNM (./474) :
L'article donne pour la vitesse de la lumière 300 000 kilomètres/seconde, alors que c'est plutôt, d'après google, 299 792 458 m / s.
Exact.
C'est un hasard que ça fasse presque 300000...
Pour moi, les relations utilisant C partent du principe que le photon n'a pas de masse, ce qui reste à démontrer, puisqu'il est attiré par les corps massifs,
Hmm déjà faut admettre qu'il y a un petit problème dans le vocabulaire qu'utilisent les physiciens.
On dit "vitesse de la lumière" pour appeler "c", on ne devrait pas. Il vaudrait mieux parler de "vitesse limite", car c'est un concept qui n'a aucun rapport avec la lumière. Ce n'est que par hasard que la lumière avance à c (parce que le photon n'a pas de masse).
Si le photon avait une masse, "c" resterait "c" et resterait égal à 299792,458 km/s, simplement la lumière n'avancerait plus à "c".
Deuxième point : le photon n'a pas de masse, c'est sûr et archi sûr.
Il y a de bonnes raisons pour ça : le photon est le boson vecteur de l'interaction électromagnétique, ce qui fait que s'il avait une masse non nulle, ça changerait beaucoup la gueule de l'électromagnétisme : le potentiel ne serait plus en 1/r mais en e^(-mr)/r
Si on veut pinailler : les expériences actuelles impliquent que la masse du photon est inférieure à la masse de l'électron divisée par 10^22.
Troisième point : Le fait de ne pas avoir de masse n'empêche pas une particule de subir les effets de la gravitation, en relativité générale.
Ce qui est bien dans cette idée, c'est qu'on gagne en précision sur C.
En fait c'est impossible, c restera égale à 299792,458 km/s quoi qu'il arrive. C'est une question de métrologie.
En 1983, le bureau international des poids et mesures a décidé que c=299792,458 km/s par définition, et c'est le mètre qui est défini à partir de la seconde et de c.