flanker (./219) :
dans ce cas, ça veut dire que les autres partis ne sont pas mieux :/
Ou tout simplement qu'ils n'était pas au courant, eux. Ils ont peut-être autre chose à faire que de lire mot pour mot la lettre de la loi pour vérifier si elle est appliquée à la lettre. Sinon, il n'y aurait pas eu ces "irrégularités" pour commencer.
zikzak (./222) :
Kevin Kofler (./218) :
Pour qu'une contestation officielle en Autriche soit acceptée, il faut que le nombre de voix potentiellement concernées soit supérieur ou égal à l'écart entre les candidats. C'est pour ça que les recours sont d'autant plus probables que l'écart est étroit. Quand les écarts sont larges, les partis ont malheureusement intérêt à garder les irrégularités dont ils sont au courant pour eux, afin de pouvoir les utiliser plus tard dans une élection plus étroite.
Ouah ! C'est quoi ce pays ? Une république bananière ?
Euh, c'est purement logique. S'il y a une erreur sur 2 ou 3 voix, on ne va pas annuler un scrutin où l'écart était de milliers de voix.

Aucun juge du monde ne ferait ça (sauf peut-être s'il est corrompu ou membre du parti qui a présenté le recours

)! Le seul problème, c'est que les conditions sont à mon avis toujours trop larges, il suffit d'une possibilité purement théorique que le résultat aurait pu être différent, aussi improbable que ce soit en pratique.
Zerosquare (./221) :
Kevin Kofler (./213) :
Si ces "irrégularités" n'ont rien changé au résultat, ou du moins s'il n'y a aucune preuve qu'elles aient changé quoi que ce soit, rien.
"Kevin, dans la démonstration de ton théorème, il y a une étape qui n'est pas rigoureuse. Il faudrait que tu la refasses.""Si tu n'as pas un contre-exemple précis qui montre que le théorème est faux, je le ferai pas."
Une élection n'est pas un théorème, il y a des notions de statistique et de probabilités (qui sont aussi des concepts mathématiques) à prendre en compte dans la vie réelle.
De plus, ton analogie cloche aussi sur un autre point: En pratique, il est très courant de donner des contre-exemples concrets pour prouver rapidement des erreurs lors d'une revue d'un théorème. Si on te dit que telle ou telle étape de ton raisonnement est fausse, demander un contre-exemple devrait être ta première réaction, c'est ce que font les mathématiciens en pratique.
Meowcate (./223) :
La question n'est pas de prouver s'il y a eu irrégularité, mais si les conditions étaient réunies pour qu'il puisse y en avoir une.
C'est ce qu'ont décidé les juges, mais je me permets de ne pas trouver ça juste. Comme plusieurs experts autrichiens ont fait remarquer, cette jurisprudence (qui n'est malheureusement pas nouvelle, mais la cour s'enfonce de plus en plus dans cette voie avec chaque décision) ouvre la porte à toute sorte de contestation abusive, seulement parce que quelqu'un (en général, toujours les mêmes

) n'est pas d'accord avec le résultat.
Le parti d'extrême droite (je ne retiens pas les noms) a accepté sa défaite juste après l'élection, et a contesté par la suite.
Effectivement. Ça montre qu'en plus d'être mauvais perdants, ils sont faux culs.