Bon, j'ai lu l'avis (les 30 premières pages du rapport complet), et je suis d'accord avec moi-même : le niveau des résultats des études analysées est insuffisant pour toutes les catégories de risques prises en compte, à deux exceptions près :
- risques de gliomes pour les utilisateurs intensifs (d'après l'étude citée, augmentation du risque < 20
: "niveau de preuve insuffisant pour conclure à un risque de gliome associé aux expositions environnementales aux radiofréquences. Toutefois, effet possible pour les utilisateurs « intensifs »"
- risque de neurinome du nerf vestibulo-acoustiqu, ; seule une étude sur 17 "ouvre la porte à l'hypothèse" d'un risque.
Chose "amusante", les interphones pour bébés ont des caractéristiques qui les rendraient plus dangereux que les téléphones portables
Concernant les gliomes, quand on regarde le détail des études, il n'y aurait pas de risque statistique (p. 291 et al.), sauf éventuellement (par projections) sur les gros utilisateurs.
La plus grosse étude sur le sujet (qui prend en compte de sacrés paramètres sociologiques au niveau de l'analyse des réponses des personnes prises en compte) arrive à la conclusion qu'il y a tellement de biais qu'on ne peut rien conclure.