
Hippopotamu
: 0!=1 , mais c'est bien plus qu'un arrangement, il y a de vraies raisons profondes.
Ben si n! = n*(n-1)!, on a 1 = 1! = 1*0! = 0!.
mais y'a pas de raison que la définition récursive commence plus à 0 que à 1.le fait que 0 soit le premier élément de IN, peut-être ? On peut d'ailleurs définir IN en disant que 0 commence IN (axiome de Peano)
mais poser 0**0 = 0 n'est pas plus idiot, et ça n'amène aucune contradiction dans la théorie algébrique.
Hippopotamu
: Si, au contraire, on pourrait tout faire.
spectras
:Ben si n! = n*(n-1)!, on a 1 = 1! = 1*0! = 0!.
Oui mais y'a pas de raison que la définition récursive commence plus à 0 que à 1. C'est une convention. C'est comme quand tu prends 0**0 = 1. Tu le fais par convention, mais poser 0**0 = 0 n'est pas plus idiot, et ça n'amène aucune contradiction dans la théorie algébrique.
mais poser 0**0 = 0 n'est pas plus idiot, et ça n'amène aucune contradiction dans la théorie algébrique.
Bien sûr que si, ça foutrait tout en l'air.
Dans un monoïde associatif unitaire, on a *besoin* que x^0=1 pour tout x
Oui, c'est à dire qu'on ne pourrait faire que Ø
mais ça va encore rajouter des milliards d'exceptions...
Hippopotamu
:Oui, c'est à dire qu'on ne pourrait faire que ØBien plus que ça.
Si 0==1, alors GTC serait sorti depuis au moins 30 ans !!
mais ça va encore rajouter des milliards d'exceptions...Je dirais même plus : des infinités non dénombrables...
Ca fait peut-être un peu bcp, pour des propositions logiques...
Dans un monoïde associatif unitaire, on a *besoin* que x^0=1 pour tout x1) Qu'entends-tu par unitaire ? qu'il a un seul élément ? Dans ce cas la question ne se pose pas.
spectras
: Hippopotamu> Le fait de poser 0**0 = 1 crée déjà un certain nombre d'exceptions un peu partout, notamment quand tu cherches à défini la valeur par continuité de fonctions puissance.
Je résume rapidement les différentes approches (voir http://faq.maths.free.fr/html/node26.html pour e truc complet) :
- approche topologique => définition par la continuité
Notamment, pour tout nombre réel y non-nul, on prolonge par continuité la fonction y -> x**y. Pour x = 0 et quand y->0, on obtient 0**0=0
En faisant le contraire, pour y =0 et quand x->0 on obtient 0**0=1 => le choix de l'un ou l'autre est totalement arbitraire
- approche algébrique
On définit x**n comme le nombre x multiplié n fois par lui-meme. On arrive à la propriété :
pour tous n,m réels x**(n+m) = x**n * x**m
Rien de nouveau, donc...
On prend m=0, et n!=0. Avec x !=0 on obtient que x**0=1. On est alors tentés d'étendre cette relation pour x=0. Cependant, on note que en posant 0**0=0, la relation reste vraie
Bon, là ils refont la meme avc x**nm et montrent que en posant 0**0=0 ça marche aussi, et que le choix est là encore complètement arbitraire.
- l'approche ensembliste
Là, dans l'approche ensembliste, on ne peut utiliser que 0**0=1 (quoique j'aie pas trop suivi l'explication parce qu'elle est répartie en trois pages).
- conclusion
"Ainsi, par convention, 0**0 est en général égal à 1, parce que cela arrange nombre de formules, notamment celles sur les polynomes. Mais ce n'est pas une généralité. Il peut en effet etre plus utile de poser que 0**0 = 0 dans certaines cas. Nous avons vu que cela n'amène aucune contradiction dans la théorie algébrique. N'oubliez pas: c'est juste une convention d'utilité"
Dans un monoïde associatif unitaire, on a *besoin* que x^0=1 pour tout x1) Qu'entends-tu par unitaire ? qu'il a un seul élément ? Dans ce cas la question ne se pose pas.
2) et pour un monoide avec l'addition comme loi interne, pas le produit ?
3) et avec ** comme loi interne, tu retombes sur le problème de départ. [edit : ah pardon, retire le 3), j'avais oublié que tu voulais l'associativité]
Hippopotamu> Le fait de poser 0**0 = 1 crée déjà un certain nombre d'exceptions un peu partout, notamment quand tu cherches à défini la valeur par continuité de fonctions puissance.
(quoique j'aie pas trop suivi l'explication parce qu'elle est répartie en trois pages)
N'oubliez pas: c'est juste une convention d'utilité
1) Qu'entends-tu par unitaire ?
2) et pour un monoide avec l'addition comme loi interne, pas le produit ?
Que la loi a un élément neutre.Euh, donc "unitaire" était en trop, parce que pour un monoide, y'a forcément un élément neutre, qui de plus est inclus dans le monoide.
De plus, si tu te permets de définir récursivement les puissances quand tu as la loi produit, je peux également contruire récursivement le produit quand j'ai l'addition, et à partir de celle-ci je peut également reconstruire des puissance.*
De plus, si tu te permets de définir récursivement les puissances quand tu as la loi produit, je peux également contruire récursivement le produit quand j'ai l'addition, et à partir de celle-ci je peut également reconstruire des puissance.
Donc pour mon monoide ({0}, +) , j'obtiens bien 0**0=0
Ben non, tu ne peux pas !Ben si je peux.
Quand tu as juste un monoïde, c'est plutôt dur de parler d'addition et de multiplication en même tempsPas plus que de parler de puissance et de multiplication en meme temps.
Pas plus que de parler de puissance et de multiplication en meme temps.
Regarde comment t'as construit ** par rapport au produit. Ben tu fais s/*/+/ et s/**/*/ et tu as construit la multiplication dans mon monoide additif. Après tu utilises cette multiplication pour construire les puissances.