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Pas de probleme top
lol tu m'étonne c'est évident lol

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slt tt le monde je vient dépoussiérer ce petit topique sur deux tech bien différente mais qui fonctionne de concert (le double débrayage)et (le talon pointe) étant un grand fan débutant de technique de pilotage pour améliorée ma sécurité, et celle des autre avent tous, car pour les perf il n'y a que très peux d'entre nous, qui on des voiture faite pour ca et donc dans c cas la connaisse surement déjà c dit technique.
d que j'ai vue ce topique je me suis mit debout sur les freins pour pouvoir rentré ici et en apprendre plus. aiyent lu les 6 page des 2 topique des (technique de conduite ) je me suis retrouver devant un truc assez brouillon donc j'ai été chercher ailleurs et c avec grand plaisirs que je revient les main plaine de cadeaux avec vidéo a la clé
je poste cette technique ici car comme vous pourrait le constater ils disent bien que cette technique devrait être apprise dans les auto école.
je tien a remercier les diffèrent pilote a qui j'ai emprunter ce qui va suivre

Relance moteur, double-débrayage et talon-pointe.

Ces termes sont fréquemment utilisés mais restent mystérieux pour certains, et d'autres en donnent une définition plus ou moins fantaisiste, ce qui ne facilite pas la tâche quand on cherche à savoir précisément de quoi il s'agit. Cet article a pour but de faire la part des choses entre vérité et idées reçues, donner les définitions de chacun des termes, expliquer l'utilité de ces techniques et de donner le mode d'emploi pour les mettre en application.

Terminologie
Relance moteur :

C'est le fait de donner un coup d'accélérateur avant de rétrograder pour amener le régime moteur à la vitesse où il se mettra à tourner lorsqu'on embrayera.

Double-débrayage :
C'est une technique qui consiste à débrayer deux fois et effectuer une relance moteur en rétrogradant afin de synchroniser le régime de rotation de la boîte de vitesse et du moteur.

Talon-pointe :
C'est une technique qui consiste à appuyer sur les pédales d'accélérateur et de frein avec le même pied pour pouvoir effectuer un double-débrayage tout en freinant.
Pointe-pointe :
C'est la même chose que le talon-pointe, mais avec une position du pied différente imposée par la disposition du pédalier de certaines voitures, notamment les monoplaces.

Blocage de boîte :
Lorsqu'on embraye sans avoir relancé le moteur et que la vitesse de l'auto fait que le régime moteur se retrouve soudainement dans une plage de couple important, l'arbre de transmission passe d'une vitesse quasi-nulle à une vitesse élevée brusquement, provoquant un blocage temporaire des roues motrices, ce qui peut entraîner un sous-virage sur une traction et un survirage voire un tête-à-queue sur une propulsion.


Dans cet article le terme talon-pointe sera utilisé en sous-entendant qu'on effectue également un double-débrayage avec relance moteur. Petit rappel de base : appuyer sur la pédale d'embrayage = débrayer, la relâcher = embrayer ; c'est évident mais il arrive que des personnes confondent les deux.


Pourquoi ?
Il y a quelques années, avant que les boîtes de vitesses soient équipées de "synchros", le double-débrayage était utilisé pour pouvoir rétrograder. Nous ne nous intéresserons pas à cet aspect dans cet article, mais plutôt à ce qu'il est intéressant de savoir pour la conduite de tous les jours d'une voiture de sport, et l'apprentissage dans le cadre du pilotage amateur sur circuit.

Le talon-pointe est à l'origine une technique de pilotage, qui sert donc à gagner du temps. Pour être le plus rapide on freine le moins longtemps possible, et on accélère le plus longtemps possible. Ca semble évident à dire mais ça l'est beaucoup moins en situation réelle ! Cela implique qu'on freine de manière dégressive en abordant un virage, tout en utilisant les capacités d'adhérence des pneumatiques au maximum. Comme on implique une contrainte latérale sur ces derniers en tournant le volant, il faut doser finement le freinage et le volant pour pouvoir rester à la limite d'adhérence sans la dépasser.

Dans cette situation de limite d'adhérence, le moindre déséquilibre infligé à la voiture occasionne une perte d'adhérence, qui entraîne une perte de temps dans le meilleur des cas et une sortie de piste au pire (notamment en cas de blocage de boîte). Or il faut se trouver sur le rapport qui permettra de réaccélérer au mieux en sortie de virage lorsqu'on lâchera les freins : il faut donc rétrograder dans la plupart des cas. Un rétrogradage de type "auto-école" n'est pas envisageable car il déséquilibrerait grandement l'auto au moment d'embrayer puisque le frein moteur est important à haut régime. Il faut pouvoir rentrer le bon rapport sans changer la contrainte d'entraînement des roues motrices, et la seule façon de le faire est de relancer le régime du moteur soi-même plutôt que de laisser le moteur être entraîné par l'inertie de la voiture : il faut effectuer une relance moteur.

Puisqu'on est en train de freiner lorsqu'il faut relancer le moteur, on est obligé d'appuyer sur les deux pédales en même temps, d'où l'utilité du talon-pointe. Enfin, lorsqu'on veut préserver les organes mécaniques de la boîte de vitesse et ne pas avoir à la changer lors d'une course d'endurance ou en rallye, il faut éviter de faire travailler les synchros et donc réaliser un double-débrayage.


Comment ?
Voici la décomposition pas à pas de la manoeuvre complète lorsqu'on aborde un virage sur circuit :

1. Relâcher l'accélérateur et freiner, en positionnant son pied droit bien en face du frein pour avoir le meilleur contrôle possible sur la pression appliquée sur la pédale. Le pied gauche doit être sur le repose-pied pour caler le corps au moment de l'à-coup violent provoqué par le passage brutal d'une phase d'accélération à une phase de décélération.

2. Débrayer. C'est le début de la séquence et il doit être réalisé suffisamment tôt pour que tout soit terminé lorsqu'il faudra réaccélérer, mais suffisamment tard pour ne pas se retrouver en surrégime étant donné la vitesse importante de l'auto.

3. Passer au point mort.

4. Embrayer au point mort, pour que l'arbre primaire soit entraîné par le moteur mais pas les cardans.

5. Effectuer la relance moteur. L'objectif est que le moteur soit déjà à la bonne vitesse lorsqu'on embrayera : il faut donc lui donner une vitesse légèrement supérieure puisque dans le laps de temps où l'on rentre le rapport inférieur le régime moteur aura commencé à chuter.

6. Débrayer à nouveau.

7. Enclencher le rapport inférieur.

8. Embrayer.


En situation, on dispose de très peu de temps et l'ensemble de la séquence doit être réalisé en moins d'une seconde, voire moins d'une demi-seconde. Le temps qui s'écoule entre l'étape 5 et la 8 doit être particulièrement réduit sinon le régime moteur aura trop chuté et sera insuffisant pour éviter l'à-coup au moment d'embrayer.

Détaillons la position des pieds sur le pédalier d'une Porsche 944 en images :

1. Phase d'accélération http://jim1.free.fr/images/tp1.gif
2. Début du freinage http://jim1.free.fr/images/tp2.gif
3. Passage au point mort http://jim1.free.fr/images/tp3.gif
4. Talon-pointe pour relancer le moteur http://jim1.free.fr/images/tp4.gif
en étant embrayé au point mort
(en situation réelle le pied gauche reste
au-dessus de la pédale d'embrayage)
5. Passage du rapport inférieur http://jim1.free.fr/images/tp3.gif
6. Embrayage et reprise de l'accélération http://jim1.free.fr/images/tp1.gif



Utilité dans la conduite quotidienne
Le talon-pointe n'est pas réservé aux pilotes ! Lorsqu'on conduit une propulsion puissante, surtout lorsque l'adhérence est faible, une rétrogradation qui intervient au mauvais moment peut avoir des conséquences désastreuses, même à des vitesses autorisées. Il est donc très intéressant de maîtriser la technique du talon-pointe pour l'utiliser systématiquement au quotidien. D'autre part, il s'agit d'une technique qui nécessite beaucoup d'entraînement avant d'être réalisée correctement. Sur circuit cela doit être un automatisme qui ne demande presque pas d'effort de concentration afin de pouvoir se focaliser sur le dosage du freinage, les trajectoires et les points de braquage. Cela ne devient un automatisme que si on l'effectue à chaque fois.

Par contre, étant donné les contraintes peu importantes imposées aux organes mécaniques lorsqu'on roule sur route ouverte, il n'est pas indispensable d'effectuer le double-débrayage à chaque fois. Lorsqu'on ne braque pas ou que le régime moteur n'est pas suffisamment haut pour risquer le blocage de boîte, on peut tout à fait se contenter d'une simple relance moteur (bien dosée) qui évitera l'à-coup au moment d'embrayer.


Avantages
Vous n'êtes pas encore convaincu ? Voici la liste des avantages qu'apporte l'utilisation du talon-pointe.

1. Gain de temps
Le talon-pointe bien effectué dure une demi-seconde. Si vous rétrogradez à la méthode "auto-école", vous devez embrayer très progressivement et faire patiner l'embrayage pour éviter de provoquer un à-coup, ce qui nécessite bien plus de temps.

2. Sécurité
Le talon-pointe évite à coup sûr le blocage de boîte, cause fréquente de sorties de route sur les propulsions puissantes.

3. Confort
Vous évitez les à-coups et les passages de vitesses deviennent insensibles pour vos passagers.

4. Préserver la boîte de vitesse
Vous n'utilisez pas les synchros (pignons coniques dont le rôle est justement de rattraper la différence de vitesse entre les arbres primaire et secondaire), qui sont les organes qui s'usent le plus rapidement dans une boîte de vitesses.

5. Préserver l'embrayage
Vous ne faites pas patiner le disque, il s'use donc très peu et votre embrayage tiendra beaucoup plus longtemps étant donné que c'est lui qui s'use le plus rapidement.

et voici mtn une petite vidéo
http://www.youtube.com/watch?v=YOKhl5Rrq64

voila j'espère que j'aurai apporté des petite précision a vos discutions déjà bien détailler
je tien a précisé que c surtout et avent tout pour la sécurité plutôt que pour faire le kéké

cordialement Axgtman


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petit présition il dise bien d'apprendre une technique a la fois et de les mettre progressivement en place

Euh de toutes façons j'ai pas l'intention d'essayer! C'est un truc de mec ça! grin




Ca c'est une idée que tu te fait...c'est vrai qu'on l'utilise en compétition pour rester dans les tours et donc gagner en perfs....maintenant on peut l'utiliser tous les jours afin de presever sa boite....Et dans ce dernier cas tu n'as pas obligation de résultat...si tu te rate tes synchros prendrons le relais et puis ca s'arrête la... :bah:
le seul truc c'est qu'au début:essaie de t'entrainer sur une ligne droite déserte ou tu fait une rétrogradation 3/2 a environ 50km...Tu verras c'est pas bien méchant... wink
Âpres reste à voir si ton pédalier te permet la manœuvre.. :bah:

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Merci beaucoup pour cette explication bien détaillée, je comprends enfin bien toute la manipulation, ses raisons, son intérêt...

Dernier avantage à maitriser cette technique : le jour ou vous achetez une rougne avec l'embrayage complètement mort, vous savez la ramener par la route en toute sécurité wink
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Xantia Break HDI110 '99 RHD full options // Xantia Activa TD12 '98 // Xantia Activa TCT '97 // BX TZD Turbo Ambulance Collet '92 // BX Sport '87 "Caterpillar", l'increuvable // AMI6 Break '69

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tout a fait

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très bonnes explications, surement valable et très utile en course.

Mais en utilisation normale de conduite, il y a tout de même un élément mécanique qui n'a pas été cité et qui est souvent le premier à rendre l'âme sur nos voitures lorsqu'on utilise l'embrayage normalement: c'est la butée.
Il arrive parfois que la butée "passe au travers" alors que le disque d'embrayage soit encore bon, et que la boite se laisse oublier, elle aussi. En général une boite fait la vie de la voiture.
Ici la butée est solicité deux fois pour un passage de vitesse et qui plus est, lors de la relance moteur la deuxiéme fois, avec une vitesse de rotation élevée.
Mathématiquement, tout porte à croire que sa durée de vie peut être divisée par 2.
Et je ne parle pas du ressort diaphragme qui est dans le même cas.
Donc à mon sens, il vaut garder ce type de conduite uniquement pour la compétition, ou pour le fun.
A+

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guzard (./95) :
très bonnes explications, surement valable et très utile en course.

Mais en utilisation normale de conduite, il y a tout de même un élément mécanique qui n'a pas été cité et qui est souvent le premier à rendre l'âme sur nos voitures lorsqu'on utilise l'embrayage normalement: c'est la butée.
Il arrive parfois que la butée "passe au travers" alors que le disque d'embrayage soit encore bon, et que la boite se laisse oublier, elle aussi. En général une boite fait la vie de la voiture.
Ici la butée est solicité deux fois pour un passage de vitesse et qui plus est, lors de la relance moteur la deuxiéme fois, avec une vitesse de rotation élevée.
Mathématiquement, tout porte à croire que sa durée de vie peut être divisée par 2.
Et je ne parle pas du ressort diaphragme qui est dans le même cas.
Donc à mon sens, il vaut garder ce type de conduite uniquement pour la compétition, ou pour le fun.
A+


Bonjour,
tu as raison sur un plan purement théorique , mais la pression exercée par la butée sur le diaphragme est d'une tellement courte durée pendant la manoeuvre que l'on peut considérer que l'usure de ces pièces sera quasiment nulle, en tout cas , beaucoup moins importante que le fait de rester débrayé à l'attente à un stop ou un feu rouge par exemple , où dans ce cas précis la butée est en appui constant sur le diaphragme avec une réelle contrainte d'où le vrai risque d'usure et à fortiori si l'on reste souvent et longtemps dans ce cas de figure. J'ai toujours pratiqué le double débrayage (il m'a été enseigné à l'auto école lors de mon apprentissage transport en commun) sur tous mes véhicules et ils me l'ont bien rendu. En effet , à ce jour, aucun synchro usé ou détruit, des mécanismes et disques( BX SPORT) de 122000 à 148000 kms d'origines et une 16 TRS que j'ai mise à la casse pour cause de rouille qui totalisait 231000 dont l'ensemble mécanisme/ disque aurait pu en effectuer une bonne cinquantaine de plus avec seulement un léger creusement du diaphragme et une butée intact. Peut être que le lubrifiant y est aussi pour beaucoup dans la durée de vie des synchros, à ne pas négliger en optant pour le fluide haut de gamme qui vous garantira une longue vie à votre boite et à ses composants