Bovido (./6478) :
Et puis ça me gonfle cette volonté permanente de nier tout humanité, sensibilité, intelligence ou empathie aux meurtriers/violeurs/bourreaux/etc... On ne pourrait pas peut-être essayer de dépasser son dégoût et, c'est le cas de le dire, de se mettre à la place du criminel, pour une fois ? Je n'approuve pas les crimes, mais cela doit-il m'empêcher de réfléchir aux raisons des crimes et aux pensées des criminels sans tout de suite dire que c'est une ordure ou un malade, sans le prendre en pitié ou en haine, de, pourquoi pas, de le considérer comme un adulte responsable en fin de compte ?.. Notre morale a vite tendance à nous en empêcher...
Ah euuuh je t'arrête tout de suite... mon usage du mot "malade" n'exclue absolument pas les notions que tu cites. Quand tu as une bonne grippe, un état dépressif ou que tu es bipolaire, tu es certes malade (de façons différentes), mais tu restes un être humain. Tu es - sous certaines limites - responsable de tes actes, mais non de ton état. La vraie différence est ici.