Boum, me voilà sur le départ, après un CDI de 7 mois. J'ai permis le développement d'un site e-commerce d'un genre nouveau, tellement nouveau en fait que cela n'a pas fonctionné, et l'entreprise ferme.
Bref.
L'employeur me propose deux possibilités : la rupture conventionnelle de contrat, ou le licenciement économique. Il m'assure que dans les deux cas j'ai les mêmes garanties, le droit au chômage, l'indemnisation et tout le tintouin, et qu'il préférerait la rupture qui lui serait plus simple.
J'ai fait quelques recherches et aimerais vos retours sur la situation si vous avez connu ou connaissez ce genre de cas. Avez-vous idée d'un choix idéal ?

« Nous avons propagé sur Extranet une histoire fabriquée de toutes pièces selon laquelle une certaine disposition d'étoiles, vue depuis la planète d'origine des butariens, formaient le visage d'une déesse galarienne.
Sans chercher à vérifier ces informations, certains ont décrété que c'était la preuve de l'existence de la déesse. Ceux qui notaient le manque de preuves se faisaient attaquer. »
— Legion, geth trolleur à portée galactique
A résultat équivalent, choisis la situation la plus complexe possible, ou celle que ne recommande pas l'employeur.
Sérieux. Il y a forcément un intéret supplémentaire pour lui dans la méthode qu'il te propose.
Et courage pour la suite.
Oui, il y en a au moins un : si c'est un licenciement économique, il ne pourra pas rembaucher quelqu'un d'autre pour le même poste avant un certain temps.
Il faut rester prudent en effet, mais ce n'est pas parce qu'il y a une option plus favorable pour l'employeur qu'elle est forcément plus défavorable pour le salarié.

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Zeroblog —
« Tout homme porte sur l'épaule gauche un singe et, sur l'épaule droite, un perroquet. » —
Jean Cocteau
« Moi je cherche plus de logique non plus. C'est surement pour cela que j'apprécie les Ataris, ils sont aussi logiques que moi ! » —
GT Turbo Uther Le 04/10/2012 à 21:51 Des souvenirs de mes cours de droit du travail, le licenciement économique est de loin la formule de licenciement la plus avantageuse pour l'employé.
J'aimerai juste clarifier un point au passage, l'employeur n'est pas un "méchant". C'est une start-up qui s'est battu pendant des mois en misant sur ce système, qui est allé au-delà du budget initial, beaucoup de temps et d'investissement, et au final c'est le plouf. Il n'y a pas de syndicat, la société est en fait trois investisseurs de trois start-up aux spécialisées diverses (la plus grande a 3 employés pour donner une idée). J'étais le seul employé dans cette fusion, à partager les bureaux communs des sociétés, développeur du site, quand les patrons s'occupaient de toute la partie commerciale (démarchage de marques, préparer l'audience, référencement...). Autant eux que moi ont fait de longues soirées et parfois bossé le week-end. J'ai peut-être en défaut d'être trop gentil, mais j'aimerai autant que si le licenciement économique semble le plus sûr, ça ne les entube pas derrière. Comme j'ai dit le budget a été dépassé, ils vont devoir se concentrer un moment sur leurs premières activités avant de combler le déficit.

« Nous avons propagé sur Extranet une histoire fabriquée de toutes pièces selon laquelle une certaine disposition d'étoiles, vue depuis la planète d'origine des butariens, formaient le visage d'une déesse galarienne.
Sans chercher à vérifier ces informations, certains ont décrété que c'était la preuve de l'existence de la déesse. Ceux qui notaient le manque de preuves se faisaient attaquer. »
— Legion, geth trolleur à portée galactique
Sally Le 04/10/2012 à 22:42 En fait se faire assister par un délégué syndical (qui sera donc extérieur a priori dans ton cas) qui vient à l’entretien ne sert pas juste à éviter de se faire entuber dans le cas où l’employeur cherche à le faire, ça permet d’avoir le regard de quelqu’un qui connaît bien le droit applicable et la procédure et vérifie que tout se passe bien (bref, éviter de simples erreurs autant que de l’arnaque volontaire).
Quel que soit ton choix c’est donc sans doute une bonne idée.
Sinon si les trucs ne sont pas faits dans les règles tu peux par exemple signer un accord de rupture conventionnelle qui ne sera pas homologué par l’inspection du travail (et sera donc annulé), ou autre...

« Le bonheur, c'est une carte de bibliothèque ! » —
The gostak distims the doshes.Membrane fondatrice de la confrérie des
artistes flous.
L'univers est-il un
dodécaèdre de Poincaré ?
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J'ai fait quelques recherches supplémentaires, et le licenciement économique semble être en effet la meilleure solution. Elle est encadrée par une évaluation des compétences, validation des acquis, et une allocation à hauteur de 80%. Une rupture me donnerait dans les 50% sur mes 7 mois d'embauche. Cela me permettrait de rester chez moi plutôt que "rentrer au pays" histoire d'essayer de trouver du travail où je me suis déjà installé.
J'ai yeux-lire que l'État était généreux sur cette offre pour la rendre attractive simplement parce que ces cas sont des demandeurs d'emploi en relocalisation, ils ne comptent pas dans les chiffres officiels. Ceci doit expliquer cela, les chiffres ont un prix.
Merci pour vos conseils et vos soutiens en tout cas. Mon vrai regret est que même payé au minimum et ayant fait de nombreuses heures impayées pour que ce truc voit le jour, je sentais avoir atteint mon objectif de faire un métier auquel je me suis toujours destiné. Il me reste à retrouver un poste similaire.

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et à ne pas oublier qu'en CDI tu travailles *pour le patron* pas pour toi, et que même si tu travailles comme un malade, à la fin, y'a rien à toi.
"Ouïr dire" ? ce n'est donc pas "ouï-dire" ?

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vince Le 05/10/2012 à 12:16 (l'un est l'infinitif de l'autre)
Sally Le 05/10/2012 à 12:23 ouïr dire : j'ois dire, tu ois dire, il oit dire, nous oyons dire, vous oyez dire, ils oient dire.
au passé simple : j'ouïs dire, tu ouïs dire, il ouït dire, nous ouïmes dire, vous ouïtes dire, ils ouïrent dire.
Au passé composé : j'ai ouï dire, tu as ouï dire, il a ouï dire, etc.
Le nom composé ouï-dire existe bien (et il est même beaucoup moins tombé en désuétude que le verbe ouïr lui-même), il désigne quelque chose qu'on a ouï dire, mais ce n'est pas lui qu'on utilise dans l'expression « j'ai ouï dire que... »

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Et qu'a ouï l'ouïe de l'oie de Louis ?
Les droits inaliénables du troll :
1) le droit d'avoir raison
2) le droit d'être péremptoire
3) le droit de ne pas lire
4) le droit de ne pas répondre
5) le droit d'être de mauvaise foi
6) Autant pour moi / Faignant / Vivent Tintin et Milou
Sally Le 05/10/2012 à 12:35 L'ouïe de l'oie de Louis a ouï ce que toute oie oit.

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ne pas confondre ouir dire et ourdir.
Sally Le 05/10/2012 à 14:09 Bovido > Toute oie oit, lorsque mon chien aboie le soir au fond des bois, toute oie oit : ouah ! ouah !
Sinon même avec ouïe-dire l'équivalent serait plutôt vue-écrire (l'ouïe est le nom du sens, pas de l'organe). On peut dire l'oreille pour l'ouïe par métonymie (comme on dit l'œil pour la vue), mais l'inverse n'est pas vrai. (Bon et Meowcate avait écrit yeux-lire, ce qui est encore différent. L'équivalent serait oreilles-écouter...)

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Nil Le 05/10/2012 à 16:00 Mais "yeux-lire" est à mon avis bien plus intéressant parce que proche phonétiquement de "ouï-dire". C'est un parallèle non de construction mais de sonorités.
fin Le 05/10/2012 à 22:00 Dis que tu savais pas, Folco, dis-le.