very (./289) :
ils ne se pressent vraiment pas pour augmenter les moyens de production ),
Ces dernières années l'Arabie Saoudite a augmenté considérablement le nombre de puits (considérablement = grosso modo tripler)
(cf
http://www.leblogenergie.com/2007/05/ghawar_dclin_co.html )
A la fin des années 90, des technologies de pointe ont été employées pour redonner de la pêche à la production de Cantarell au Mexique. Injection d'azote, toussa, ça a permis de doubler le débit. Enfin temporairement parce que du coup il s'est épuisé plus vite, et aujourd'hui sa production baisse de 10% à 15% par an.
Pour Burgan au Koweit c'est un peu pareil, la production décline, ils ont un peu essayé de la pousser, mais sans pouvoir tenir sur la durée (du coup il produit 1.7 millions de barils par jour, contre 2 autrefois).
Donc avec tout ça je pense qu'il y a un vrai effort pour la production. Le problème, c'est que quand on arrive au stade où on se voit obligé de développer l'appareil productif, ben ça veut dire que la production va se mettre à décliner (ou au mieux à stagner).
Les US ont beau avoir construit 500000 puits depuis les années 70, leur production a été divisée par deux.
Ben en ce moment ils ont clairement une marge ( 10, 20% ? enfin c'est très geopolitique ..) et peuvent facilement l'augemter en quelques annes
Oui, sans doute, mais ça dépend des champs. Ghawar est très pratique parce que 1) il permet de faire du stop and go comme on veut 2) c'est de loin le plus grand champ du monde.
Du coup, dans le passé c'est Ghawar (=> donc nos copains saoudiens) qui servait à absorber les fluctuations de la demande. Mais tous les champs ne sont pas si commodes, et s'il se confirme que la production de Ghawar a atteint son maximum, c'est un peu embêtant.
(et 5-10% de plus pourrait bien suffir a faire considerablement to;ber le niveau du baril ... )
On peut tirer davantage sur la bête, le problème, outre que c'est des investissement coûteux, c'est qu'on est instruits par l'exemple spectaculaire de Cantarell : à quoi ça sert de forcer la production si c'est pour affronter, moins de dix ans après, un effondrement de production encore plus brutal?
ça correspond aussi à maintenant ( l'OPEP ne produit pas à capacité maximale par rapport aux moyens en place,
C'est quand même vrai qu'il vaut mieux avoir du pétrole sous terre que des dollars dans son coffre, c'est un placement plus sûr...