Nhut (./5) :
Dessinateur de BD, mais mon style est trop manga
Euh... ah bon ??? Je trouve pas que tu fasses manga du tout...
Prehisto (./6) :
-Berger: j'croyais que vivre dans la nature, en communion avec les animaux, ça me plaîrait... puis j'ai découvert que la campagne et la nature c'était chiant.

Oula, alors pour moi, on va séparer en 2 catégories

Avant le lycée, et à partir du lycée

Avant le lycée c'est souvent pas clair ou pas très fort, comme intention, mais à partir du lycée ça l'est un peu plus

.
NB : désolée d'avoir écrit autant... je savais pas que ce serait si long

J'ai ajouté des spoilers un peu partout pour que ce soit un peu moins TLDR ^^. J'ai aussi mis en rouge les plus importants (i.e. ce qui m'a marqué et avait le plus de sens à mes yeux)
Avant le lycée:
-
"danseuse étoile" (ce qui voulait dire danseuse en tutu, pour moi

) : LE métier que j'ai voulu faire, peut-être pas pendant très longtemps, mais qui était un rêve et a même ressurgi vers la seconde. Mais mes parents ne m'ont pas payé de cours de danse (et même pas classique) avant mes 9 ans, et en plus je suis la personne la moins souple du monde

, donc euh... J
'ai eu des moments de grosse déprime en seconde quand ils arrêtaient pas de montrer des reportages sur les petits rats et les danseurs de l'opéra à cause de l'anniversaire de la mort de Nourejev '
. Ce que j'aime, c'est que c'est beau, gracieux, qu'ont peut exprimer tout un tas de choses, et que ça a un côté magique

(tellement magique que je suis une quiche #tricqfd#)
- et aussi vaguement
institutrice (parce que j'étais tête de classe et que j'aimais l'école, le collège, les enfants plus jeunes -- le fait d'être fille unique aidant, je pense... -- et que j'aimais bien commander un peu) D'ailleurs quand j'étais en CP la maîtresse me faisait faire la maîtresse parce que je savais déjà lire, et c'était Bieeeeeen

.
- également
archéologue et sans doute d'autres trucs (gérant de musée, etc.)
À partir du lycée (là, ça changeait au minimum une fois par an)
-
Vétérinaire. J'aimais bien l'idée de soigner, que les animaux soient moins chiants que les humains (sissi

), les animaux, et les connaissances orientées bio

. Je sais pas pourquoi j'ai changé d'avis... j'ai sans doute eu un peu peur de la prépa, je sais pas, ou alors ça a naturellement été remplacé par :
-
Architecte (et aussi architecte d'intérieur / décoratrice de théâtre) : j'aimais le côté artistique et création (c'est toi qui décide tout, c'est comme un jeu de légo grandeur nature, tu prends des décisions pour rendre un bâtiment plus agréable à habiter). Mais j'ai subi un bourrage de crâne de mon entourage comme quoi c'était super galère quand t'avais pas de relations et que t'étais une fille (pour te faire respecter sur un chantier par exemple), j'ai eu peur de la précarité, du manque d'inspiration et d'être mauvaise (même si au final beaucoup du boulot ne requiert pas trop d'inspiration), et quand j'ai fait mon stage en agence d'archi (que j'ai adoré) j'avais déjà plus ou moins décidé de faire médecine.
Avec le recul je pense que ça m'aurait vraiment plu, mais soit tu trouves du taff dans une agence, soit tu galères grave (il faut préparer des appels d'offre, trouver une clientèle, etc.)-
Actrice (sans doute aussi un peu
chanteuse) : je découvrais le théâtre, j'aimais ça (ah et je faisais des spectacles toute seule pour mes parents quand j'étais petite

), j'avais toujours été attirée par les choses artistiques (cf. danseuse dès 5 ans). Mais est-il besoin de vous dire pourquoi je ne l'ai pas fait (sans compter la réticence de mes parents... quel potentiel de gâché, etc.).
Enfin bref, métier instable, pas sûre de mon talent, vie décalée (spectacles la nuit)... Aujourd'hui, c'est toujours quelque chose qui m'attire, mais j'aimerais dans l'idéal pouvoir alterner avec une autre profession un peu plus intellectuelle (c'est pas évident... j'ai pensé à interprète pendant un certain temps mais finalement non). Donc pour l'instant, ce sera en amateur, mais avec des projets ambitieux si possible
.-
Médecin : j'aimais les connaissances sur le corps humain, le côté humain (ouioui, même s'ils sont plus chieurs que les animaux

), l'indépendance que ça te donnait (dans ton emploi du temps).
En plus à peu près tout le monde est médecin du côté de ma mère, donc c'était un terrain connu. Mais j'avais peur (oui encore) du concours (d'autant plus que je suis une grosse flemmasse et que je n'étais pas si motivée que ça), de gâcher 2 ans pour n'arriver à rien, et surtout de me rendre compte au bout de 10 ans que ce n'était pas ce que je voulais faire (je préfère les parcours flexibles).
Je me suis rendu compte que je ne voulais pas faire médecine, lors d'une semaine de bachotage, quand tout le monde me demandait ce que je voulais faire l'an prochain, et j'ai compris que le mot *vouloir* ne s'appliquait pas.- étudier les
langues orientales (entre autres jap -- à cause des mangas mais pas seulement --, coréen, vietnamien, et des centaines d'autres) aux Langues'O à Paris. J'ai toujours aimé les langues, et découvrir des cultures et des langues si éloignées, ça m'attirait beaucoup. Mais en général il faut une double compétence pour trouver un boulot, donc il n'y avait pas assez de débouchés. De plus, j'avais peur de ne pas être en mesure de devenir courante dans des langues si éloignées en si peu de temps (3 ans). J'avais pensé à travailler aux affaires étrangères avec ces langues, mais ce n'était pas un débouché garanti

.
- Travailler dans la
culture ou la com (travailler dans un théâtre, préparer des expos, etc.) : pas beaucoup de débouchés, et j'ai pas forcément une culture artistique phénoménale à la base, et je ne savais pas si les écoles que je visais étaient bien (en plus je suis une piètre dessinatrice, donc dans la com je n'aurais pas pu être dans les "exécutants", ce qui limite un peu). Ca a ptet duré un mois

-
"cadre stressée" (non, je déconne pas

) via une école de commerce. La principale motivation, c'était le fait de pouvoir continuer à faire des langues et les possibilités d'échanges avec des pays étrangers, ainsi que la faible probabilité d'être prise dans l'une des écoles parisienne, d'où l'obligation de quitter le nid familial

. J'étais surtout intéressée par le marketting et la com' (côté créatif, encore), mais ça aussi c'est censé être bouché

. Au final, j'en ai bavé en première année de prépa (la chute a été dure...) et je me suis aussi rendu compte que ma personnalité (assez timide, mal dans ma peau, ayant du mal à me vendre) n'était pas spécialement adaptée à ces métiers. De plus, j'ai eu un copain sérieux, et tout de suite être cadre stressée sans temps libre m'a moins attirée

-
prof d'anglais : j'avais déjà envisagé de devenir prof de quelque chose (genre bio si j'avais fait médecine) après quelques années de carrières dans un autre domaine (histoire de voir du paysage avant), mais au final je me suis dit pourquoi attendre. J'ai toujours adoré l'anglais et les cours d'anglais, et j'aimais le fait qu'on puisse renouveler les cours plus facilement qu'en étant prof de maths, par exemple (une autre matière que j'aimais beaucoup, mais qui me semblait trop répétitive à enseigner pendant 40 ans ^^). Avec l'âge, ce n'est pas seulement mon côté "tête de classe" qui m'a donné l'envie d'être prof, mais vraiment l'envie d'aider les autres et de partager mes connaissances et de rendre la pareille (en plus j'avais une amie qui me disait tout le temps "tu expliques bien, tu devrais faire prof" en cours d'anglais

).
Je m'en suis détournée pour plusieurs raisons. Déjà, je change d'avis assez souvent, et le temps d'arriver en dernière année de licence, j'avais décidé de faire de la linguistique informatique
. Ensuite, j'ai été assistante de français dans un collège-lycée anglais, et je me suis rendu compte que 1/ J'adorais enseigner et le contact avec les élèves, mais 2/ Si je devenais prof, je n'aurai pas de vie privée, car chaque heure de cours est une deadline avec un cours à préparer et je ne *sais* pas finir avant la dernière minute (donc je préfère un boulot où tu es tranquille une fois à la maison) 3/ que je n'avais aucune autorité, surtout avec des ados (même avec des maternelle, pour vous dire) et que je ne voulais pas passez ma vie à faire la police 4/ que je ne voulais pas être bloquée dans ma carrière et être condamnée à être prof en collège-lycée toute ma vie.-
linguiste-informaticienne. Je me retrouvais en fac d'anglais, mais voulant me réorienter sans recommencer à 0. J'aimais la linguistique mais ne voulais pas faire un master de masturbation intellectuelle en linguistique ou civilisation anglaise (je cherchais quelque chose de plus utile/pratique). Et en gros, la seule possibilité qui répondait à ça, c'était la linguistique-informatique (ou Traitement Automatique du Langage). Or, j'avais fait un peu de Pascal en prépa, et adoré la programmation. Mais je n'avais jamais voulu être informaticienne auparavant parce que j'avais cette idée que je n'étais pas assez geek pour ça et que je n'avais aucune idée d'en quoi consistait ce boulot (et aussi parce qu'il fallait faire de la physique à la fac

).
-
Interprète ou traductrice. A deux reprises en fait. Traductrice, j'ai vite abandonné en voyant que j'étais trop perfectionniste (même problème que pour la préparation des cours). Interprète, même si tu es perfectionniste le temps est limité, donc c'est mieux, mais j'ai longtemps cru que ça aurait été trop dur donc je m'auto-censurais, puis ça m'a paru idéal car c'est un peu comme de l'intérim mais en mieux payé et ça m'aurait permis de faire beaucoup de musique ou de théâtre à côté, pourquoi pas professionnellement. En plus j'aime bien le côté humain. Sauf que, quand tu es interprète, en fait tu passes ta journée dans une cabine tout seul avec un casque et un micro... génial, quoi. Sans compter que ça reste très dur (c'est souvent des conférences spécialisées que tu traduis, et les études sont super sélectives). Donc au final, c'est trop alimentaire et stressant pour de l'alimentaire pour que je le choisisse...
-
chercheuse (ou enseignant-chercheur) en informatique. Je voulais faire de la linguistique informatique, mais avant j'ai décidé de faire un master en info en un an à Glasgow, et j'adore simplement. Cependant, je ne veux pas faire un boulot chiant, ni manager, ni travailler pour une boîte dont je n'apprécie pas la politique, donc l'une des meilleures solutions c'est de faire de la recherche

(dans le privé ça ne me déplairait pas non plus).
De plus, depuis ce semestre, on doit préparer notre projet de fin d'études, et j'ai choisi un projet très orienté recherche, et au final je m'éclate à lire des centaines d'articles de revues scientifiques et à trouver des idées. Encore une fois, il y a un côté créatif et intéressant intellectuellement, + parfois utile

Au final, c'est passer sa vie à créer et à apprendre. Le panard, quoi.
Et pourquoi l'informatique et non la linguistique informatique : c'est moins limité (et comme vous l'avez vu j'aime bien changer), et surtout il y a plutôt 50 bourses de thèses par an et par fac, alors qu'en linguistique-info c'est de l'ordre de 1 et ensuite il faut encore trouver un poste... (et en plus en master de LI, maintenant que j'ai fait mon master d'info, je m'ennuierais à mourir pour la partie info...)
Ou sinon, j'ai deux-trois "rêves" pas très sérieux comme avoir ma librairie ou ma salle de spectacles / galerie d'art
