C'est quand même dingue, tant que Kevin était sur yN, je restais sur Windows en méprisant l'utilisateur moyen de Linux que j'imaginais dans la personne de Kevin.
Une fois que celui-ci a quitté yN, j'ai fini par m'y mettre et adopter le système jusqu'à ne plus revenir sur Windows.
Et depuis qu'il est revenu, plus il parle de Linux, plus j'ai un sentiment incompréhensible (et réel) de détester tout ce que le monde libre représente, quand bien même je me dis qu'il est un cas très particulier.
Kevin Kofler (./5530) :
Plus configurable
"Plus configurable", cela signifie plus propice aux bugs et aux comportements imprévisibles, sans compter un réel problème pour l'assistance technique matérialisée par une communauté hétéroclite.
Je ne compte plus d'ailleurs les longs topics pour résoudre "un petit problème" qui passe par des changements de driver et poster une sortie terminal longue comme le bras à chaque fois qu'on suggère quelque chose. Et ces "correctifs" sont "tentés" à chaque suggestion, le dépannage sur Linux c'est du vrai trial-and-error.
Kevin Kofler (./5530) :
moins bogué
Non. Juste : non. Surtout avec des temps de livraison très courts. Windows ou iOS ne sont pas plus buggués que Linux, la plupart des bugs dans les trois cas viennent d'applications externes, non liées au système.
Kevin Kofler (./5530) :
installation d'applications plus simple (on rentre le nom dans Apper et on clique Install et OK)
L'installation telle que tu la présentes est limitée au catalogue de paquets disponibles dans ton Apper, qui ne contient pas "tout". C'est sûr que quand on veut "autre chose", il faut soit passer par l'ajout/rafraichissement de dépôts, quand ce n'est pas une compilation spécifique au système.
À côté de ça, on a un simple setup.exe à lancer, et avec le plus souvent la possibilité de paramétrer où va atterrir ce logiciel simplement.
Kevin Kofler (./5530) :
mises à jour centralisées applications incluses
Avec les risques de conflits de dépendance que ça pose quand une application a besoin d'une dépendance de version plus élevée qu'un autre qui utilise des fonctions dépréciés de l'application.
La duplication de librairies a ses bons côtés.
Kevin Kofler (./5530) :
mises à jour centralisées applications incluses (contre des mises à jour séparées et casse-pieds pour chaque application)
Quand un logiciel a besoin d'une mise à jour sur Windows, il prévient quand on lance le logiciel, et non parce que la mise à jour centralisée l'a remarqué.
Ou autrement dit : on fait les MAJ quand un logiciel qu'on veut utiliser le demande, pas alors qu'on ne l'a même pas ouvert.
Kevin Kofler (./5530) :
installation des outils de développement plus simple
Je ne vois pas ce que ça vient faire ici, surtout quand après tu parles de "marché de niche".
Kevin Kofler (./5530) :
comme pour les applications: on rentre le nom et clique sur Install et OK ou (si on préfère) on tape un ligne dans le terminal, contre une procédure où on a un installeur séparé et différent pour chaque outil et on se retrouve avec des chemins d'accès (PATH) à configurer manuellement
Comme j'ai expliqué plus haut, l'installeur séparé comme tu dis a le bon goût de ne pas dépendre de sa disponibilité dans une liste de paquets indépendante. Quant au chemin d'accès, "curieusement" c'est quelque chose que je regrette de ne pas pouvoir aussi librement choisir sur Linux.
Kevin Kofler (./5530) :
effet réseau (= effet mouton)
Quand cela t'arrange. Tu parles d'un public mal informé qui fait de mauvais choix en partant du postulat que tout ce qui n'est pas GNU ou Linux (et BSD ?), c'est le mal.
Si demain plus de la moitié des utilisateurs d'ordinateur installent Linux, on risque d'aller dans une direction où "l'effet mouton" viendra à installer Linux comme son voisin.
Cependant, c'est déjà le cas. Combien de personnes se sont déjà mises à Linux pour un effet révolte "ras le bol de Windows" et non en se basant sur ses qualités ?
Kevin Kofler (./5548) :
Problèmes corrigés très rapidement, justement. Et l'argument de sécurité est vraiment le mauvais pour taper sur GNU/Linux quand on compare à ce qui sort de Redmond. 
"Réglé très rapidement" car très largement utilisé et avec une bonne injection de pognon de la part de grosses sociétés : c'est un élément vital.
Pourtant, prenons un autre soucis moins vital pour les gens (tiens, comme quand j'ai évoqué mon problème de driver ethernet sur ce topic et que la solution a été de revenir à un précédent), qui persiste depuis plusieurs mois (voire années), qui viendrait alors à le corriger ?
Les sociétés qui vendent un système ont une obligation de résultat sur la résolution de bugs, car tant que la concurrence existe ils peuvent perdre des clients. Si ces systèmes sont utilisés dans des ensembles vitaux, cette exigence de correctifs est d'autant plus forte.
Du côté de Linux, en dehors d'un bénévolat ou d'un honneur de codeur, qu'est ce qui pousse les gens à corriger les bugs ? si le bug dure un ou deux mois de plus, ce n'est pas cela qui va baisser leur salaire et mettre leur train de vie à mal.
Kevin Kofler (./5548) :
Applications spécialisées pour une niche bien particulière, ce ne sont pas des applications grand public.
En somme, seules les applications grand public peuvent représenter le monde du logiciel libre ?
Kevin Kofler (./5548) :
Si on compare aux passoires de type IE et ActiveX, les problèmes restent minimes.
Non et non, quand on évoque un problème et qu'on n'a pas de réponse valable, on ne détourne pas l'attention dans ce style.
"Oui, j'ai eu 7/20 en histoire, mais mon voisin il a eu 4 !"