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Il y en a sur des satellites depuis des années, mais pour faire bouger une planète avec t'as intérêt à avoir le temps
Faire des canons électromagnétiques éjectant de la masse brute serait bien plus efficace (recommandation de lecture: Au cœur de la comète de Gregory Benford).

Je pense que même avec une durée de fonctionnement illimitée, un moteur Hall n'arriverait même pas a avoir un poussée suffisante pour contrer les forces de marrée.

Je ne pensais pas à faire bouger un corps céleste, ce serait une idée folle.
https://www.zdnet.com/article/plasma-thrusters-for-small-satellite-systems-hit-hyper-drive/

Euh y'a déjà plusieurs boîtes qui vendent des propulseurs électriques pour cubesats

Il faudrait donc voir pourquoi celle-ci arrive a produire en bien plus grande quantité.

Ils n'ont rien inventé qui leur permet de faire ça, c'est juste qu'avant il n'y avait pas de demande. Eux font le pari qu'avec la montée en quantité des cubesats et autres nanosats (voire des microsats), la demande pour ce genre de propulseurs va augmenter, et ils ont donc investi pour augmenter/industrialiser leur capacité de production. Et ils on lancé un gros plan com' pour le faire savoir.
Par contre je suis déçu: je n'ai pas pu trouver sur leur site les caractéristiques de leur propulseur, notamment pour savoir s'il était ITAR-free ou pas. Ils communiquent plus sur leur chaine de montage que sur le produit lui-même.

Dans un sens ça peut permetre de remettre en avant la technologie et de relancer la concurrence et donc la R&D.

ITAR Free?

Pas de composant d’origine américaine soumis à des limites d’exportation. C’est un très gros souci actuellement pour Airbus, Thales et consorts.

C’est sur que ça limite le choix

zikzak (./3997) :
Dans un sens ça peut permetre de remettre en avant la technologie et de relancer la concurrence et donc la R&D.

Cette technologie n'a jamais manqué de visibilité dans le secteur, comme je dis c'est juste un coup de communication probablement pour trouver plus d'investisseurs. Après pourquoi pas, mais rien de nouveau côté propulseur, et la preuve c'est qu'ils ne parlent pas du leur, seulement de leur ligne de production.

Pour les restrictions ITAR c'est en effet un gros problème pour la R&D en Europe, certains composants sont extrêmement complexes à remplacer si l'on veut être ITAR-free et contrôler ses coûts. Un bon exemple: les FPGA.

C'est open-source

Some additional shots of the integrated propulsion module. Very simple design, low-cost construction, and compact size. Module has already been powered on and verified in air, big vacuum tests coming up soon! pic.twitter.com/iWaRARocXf

— Applied Ion Systems (@Applied_Ion) September 2, 2019

(sinon: une substance étrange, dans la face arrière, ca vous étonne?)

Des volontaires pour une étude de merde?

Étude à croiser avec la première de

J'aimerai bien connaître le rendement/efficacité de cette technologie; ça ne peut quand même pas être si magique.

https://www.bloomberg.com/news/articles/2019-11-04/moth-poulsen-s-energy-trapping-molecule-could-solve-solar-storage

Jusqu'a qu'on se rende compte que ca marche que si c'est en quantité infinitesimale, ou qu'on ne peux pas le produire en masse ou plein d'autre truc.

Peut-etre que celui la sera le bon, mais la science est aussi pavé de beaucoup de produit miraculeux qui n'ont jamais reussi a tenir leur promesses, donc mieux vaut attendre de vrai resultat avant de tirer de trop grande conclusions...

La grosse limitation que je vois c'est que ça restitue de la chaleur, ce qui limite énormément les applications si l'on veut garder un rendement intéressant.

Bah c'est aussi le fonctionnement d'une centrale thermique comme un réacteur nucléaire.
L'article ne donne pas assez de détails a part sur la durée de stockage de l'énergie accumulée, mais là aussi pas d'idée du nombre de cycles. Est-ce "rechargeable" ?

Y'a une légère question d'ordre de grandeur de chaleur qui rend la comparaison avec une centrale thermique hazardeuse.

Exact, mais faire bouillir de l'eau je peux aussi le faire à mon ordre de grandeur.
Ça ne retire rien au fait que l'article original ne donne pas assez de détail sur le stockage de cette énergie, des contreparties qui doivent exister.

TL;DR: en fait, on ne sait toujours pas.

C'est bien et intéressant d'au moins oser y penser.

La session d'articles des Jours sur le sujet arrive à une conclusion similaire, en posant tout un tas de questions du côté consommateur (quels bienfaits pour soi, pour la planète de façon factuelle, quelles réalités agricoles et économiques...).

En effet, il y a parfois aussi contradiction entre le côté (supposé) bon pour soi, et bon pour la planète, par exemple (et c'est abordé dans l'article) le côté bilan carbone.
L'autre jour j'étais dans un magasin bio pour chercher quelque chose de spécifique, et en passant côté fruits et légumes j'en voyais qui venaient d'Amérique du sud ou d'Australie… Donc c'est bien beau tout ça mais ça n'aide pas non plus.

Après que les pesticides soient bon pour l'humain ou non, le fait que ça tue toute une catégorie du vivant est un fait (ça a été créé pour cela). Et les conséquence sur la chaine alimentaire et la biodiversité des campagnes sont avérées.

Oui mais justement, le bio n'exclue pas les pesticides: c'est toute la subtilité.

alors que le danger du glyphosate tel qu'on le trouve dans les champs, pour la santé humaine, lui, est beaucoup moins avéré.
ce qui est une manière prudente de dire qu'une fois de plus les verts (vers) se foutent du monde

le mot vérité me dérange, mais science, pas du tout.

Marrant cette manchette de "La Tribune", en gros on dénonce le lobby écologiste de faire... du lobbying. Chose totalement étrangère et inhabituelle chez Baier et autres.
Puis d'un chapitre à l'autre "La Tribune" se flagelle:

Autre preuve de l'incurie du pouvoir : l'annonce en juillet 2019 d'une nouvelle étude sur la cancérogénicité du glyphosate, demandée par les ministres de l'Agriculture, de la Santé, de la Recherche et de l'Ecologie, d'un coût de 1,2 million d'euros, dont les résultats seront disponibles dans 18 mois ! Un nouveau gaspillage d'argent public alors qu'il y a consensus scientifique international sur la non-dangerosité du glyphosate et que son sort semble déjà scellé en France.
Des médias s'éloignant du journalisme

A part quelques exceptions notables, les médias ont trop souvent dérogé à la déontologie du journalisme, privilégiant les informations anxiogènes sans en vérifier la véracité et en ignorant les avis des véritables experts scientifiques.

Ils n'ont pas envie d'attendre 18 mois pour avoir des résultats scientifiques ?

En même temps, je penses que tu serais choqué si je te disais que, avant de prendre des action concrètes contre les gaz a effet de serre, malgré le consensus scientifique bien établi là dessus, on doit encore attendre quelques années de nouvelles études scientifique qui prouvent bien que les gaz a effet de serre provoquent un réchauffement climatique.

zikzak: yen a déja des tonnes, des résultats. c'est une affaire politique.

les lobbys ont le droit de lobbyfier mais quand c est a l'encontre de toute notion logique de base, faut se poser des questions... c'est même plus des intérets particuliers qu'ils promeuvent, c'est juste de l'inculture et de la peur.