Sally (./48777) :
(bon je cite megatokyo parce que précisément juste maintenant ça parle de ça, mais bon à moins que vous viviez dans un autre monde vous êtes sans doute au courant que c'est un thème tellement traité dans la fiction qu'un autre jour j'aurais cité complètement autre chose — megatokyo n'étant pas exactement ce qu'on fait de plus profond
)
C'est un peu pour ça que j'ai commencé en faisant une allusion à "la littérature" ( tous les grands romans sont, à quelque chose près, des temps perdus ; c'est-à-dire un découpage au scalpel de la réalité pour montrer tout ce qu'elle a de profondément superficielle, d'inauthentique, de farce -- inauthenticité qui passe souvent par le désir mimétique. Mais la littérature en général ne disserte pas sur le sujet, elle
montre, elle est elle-même le résultat de cet éternel questionnement )
Et là juste à coté il y a la poésie, qui toujours s'oppose au roman, même quand elle est triste, parce qu'en toute circonstance la poésie
croit pendant que le roman s'interroge, questionne, doute, examine.
Et puis à coté des deux il y a la philo, qui pour combler son incapacité à répondre à toute question utile, et celle-là en particulier ( être/pas être, qu'est-ce que l'être, etc.) invente des mots et concepts compliqués pour faire des phrases savantes -- ce qui permet de de cacher un parti pris de principe de chaque auteur.