squalyl (./1406) :
je comptais lire un freud. Il est bien celui là? ça parle de quoi en gros?
Ça tente de donner des explications « à la Freud » (
ie. c’est l’inconscient qui commande en sous-marin) sur les diverses manifestations « psychopathologiques » (oublis, lapsus, maladresse, etc.) de monsieur Tout-le-monde (et non des seuls névrosés, d’où le « de la vie quotidienne »).Quatrième de couverture :
Oublier un nom, casser un bibelot familier, se tromper de clefs, commettre un lapsus, tous ces petits accidents ordinaires doivent s’interpréter comme des manifestations de l’inconscient. En effet celui-ci travaille sans cesse, infatiguablement.
Freud a montré comment le rêve était la voie royale d’accès à l’inconscient. Il dessine dans cet ouvrage de 1901 d’autres chemins vers cette part qui échappe à notre contrôle et qui, par ses manifestations, traduit nos désirs.
Même si la première version date de 1901, il s’agit ici de la version de 1923, plus fournie puisqu’elle inclut des commentaires et exemples fournis par d’autres psychologues en réponse à la version de 1901.
Je ne suis pas convaincu à 100% par les interprétations (je trouve les exemples donnés parfois un peu trop « bien trouvés », à croire que seuls les exemples en accord avec le propos ont été choisis, et que les autres ont été écartés : j’appellerai ça un échantillonnage biaisé), mais j’avoue que c’est parfois assez séduisant.
Je prendrai pour exemple le chapitre 7 (« Oubli d’impressions et de projets ») qui me concerne plus particulièrement que les autres, dans la mesure où ce genre d’oublis m’arrive un peu trop souvent (au point de me pourrir la vie, parfois).
Ça fait par exemple 2 mois que, presque tous les jours, je me dis « il faut que je prenne RDV chez la dentiste », mais comme le dit Freud, j’oublie systématiquement parce que ce projet me déplaît (je n’aime vraiment pas aller chez tout ce qui concerne le médical), ce n’est que vendredi midi que j’ai enfin réussi à le faire.
D’ailleurs, l’année dernière, même après avoir perdu un bout de dent et souffert le martyr pendant 3 semaines, je n’arrêtais pas d’oublier de prendre le premier RDV (alors que bon, 5 minutes de téléphone et c’est réglé, c’est vraiment pas compliqué), j’ai dû me faire violence.
J’avais peur,
a priori, d’avoir un bouquin où tout serait expliqué par « les traumatismes de la libido durant la petite enfance », mais ce n’est en fait pas le cas, je m’aperçois qu’il serait en réalité réducteur et caricatural de réduire l’œuvre de Freud à ça.
Sinon, comme l’indique la 4
e de couverture, Freud passe aussi par les rêves pour analyser l’inconscient.
Mais pas de bol, vu que je ne me souviens quasiment jamais de mes rêves (2–3 par an max : quelle est la cause de cet oubli quasi-systématique ? C’est dommage, je crois que ce type d’oubli n’est pas abordé dans la PdlVQ), je ne vois pas l’intérêt, pour l’instant, d’étudier le bouquin en question (
La Science des rêves ou
L’Interprétation des rêves, selon l’édition française).
Peut-être pour plus tard, quand j’aurai épuisé le reste de ses bouquins…