En réalité, le problème n'est pas la prise en compte des mouvements de rejets des candidats/des partis en lice, mais plutôt celui de la non-représentativité de bien des courants.
A mon sens, la la force (le fait de pouvoir mobiliser des fonds, d'avoir des réseaux, d'avoir un passé, d'avoir l'idée de la "rentabilité du vote"...) des grands partis est un frein à l'expression démocratique ; on serait dans un système où un candidat ne peut se présenter qu'une fois et où les partis seraient dissous après chaque élection, ça ne me dérangerait aucunement : chacun aurait une chance d'avancer ses idées et d'être écouté et choisi (ou non) librement.
Aujourd'hui, ça n'est pas le cas. Outre la limite des 500 signatures, il y a tout cet arrière-plan dont j'ai parlé qui prend en otage l'électeur qui, fort de ne pas avoir le choix (ou, en tout cas, d'avoir l'impression de ne pas l'avoir, puisque non seulement les chambres et les entités administratives sont "verrouillées" par les grands partis, mais en plus on "sait" qu'il y aura une convergence finale des votes sur un grand parti... cette idée de convergence est d'ailleurs accentuée par le fait qu'au second tour c'est le candidat le plus "centriste" qui a toutes les chances de l'emporter, à quelques exceptions près - Royal-sarkozy, par exemple, mais Royal n'était pas bonne au niveau communication - et je pense qu'elle a pu souffrir d'être une femme), se résout à n'en faire aucun.
Enfin, brayf, je pense que le système de représentativité démocratique est imparfait, mais qu'on ne peut faire qu'avec ces imperfections. Ou alors on accepte un autre système, mais on risque de se faire envahir par les USA

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