Schizophrénie - Page 2

wendy (./18) :
tu prends des médicaments? (enfin j'imagine mais ça a pas été dur de trouver la dose de stabilisation?)

Jamais de médicaments. Pour mes parents c'est de ma part un vague délire (non pas que je sois lunatique, mais que je me déclare lunatique), donc ils s'en foutent. J'ai déjà vu deux psychologues par le passé, sans avoir vaincu mes crises ils les ont grandement diminués. Je refuse les médicaments, pour moi symbolique : les médicaments (concrets) soignent le corps, soigner l'esprit doit se faire par la discussion, la réflexion, la pensée... c'est pas demain qu'on me bourrera de tranquilisants.

montreuillois (./20) :
Les mythe de Docteur Djéquile et Misteur Haïde, c'est exagéré, il n'y pas de Hulk où ces conneries de 2nde personne.
Par contre il y a en tout cas cet aspect lunatique et parano par moments.
Enfin là, je rabache des cours de psychos (pas les miens) Il me semble par ailleurs que ce trouble apparaît à l'adlescence... Meowcate ?

Anéfé pour mon cas, pas celui du père de l'ami de wendy. Mais l'adolescence favorise d'ailleurs ce milieu, l'esprit est plus fragile et la "personnalité" en forte structuration. On y est plus vulnérable, plus influençable.
Cela m'a pris vers 12-13 ans, mais je n'ai en tête aucun élément déclencheur. J'ai compris ce que j'avais des années après, je n'avais aucune connaissance de mon état par le passé (et toute tentative de m'expliquer que je suis malade ne serait qu'un élément du "complot", pour me faire croire que personne ne me surveille toussah).
Je ne saurais te suivre sur l'histoire des personnalités. Je n'ai pas "d'inconscience" pendant une crise, je sais parfaitement ce qui se déroule et j'en ai pleinement le souvenir ensuite. Mais tout ce que je fais, je dis, je ne le contrôle pas. Ce serait comme une impulsion, mais au contraire de cette dernière ms actions seraient froidement réfléchies et non commises sur le champs.

Ximoon (./21) :
Il me semble par ailleurs que tous les symptômes du ./17 peuvent apparaître après consommation excessive (et mauvaise réaction) de cannabis, si la victime présente des faiblesses à ce niveau (et non ça n'est pas un troll, j'ai des exemple concrets sous le coude). Et ils peuvent rester même après un sevrage.

Jamais de drogues, jamais de cigarettes ma bonne dame, et l'alcool très léger. Sans élément déclencheur, je peux supposer quelques prédispositions : un caractère très solitaire, une imagination débordante, et un esprit toujours dans la lune (ce que mes profs me faisaient remarquer à chaque carnet de notes : bien qu'ayant de bonnes notes, je ne suivais jamais les cours).
J'ajoute aussi que je suis dénué de volonté, je ne travaille que sur ce qui m'amuse et je ne fais que de mauvaise grâce ce qui m'ennuie (si malgré tout je suis obligé de le faire). Il y a peut-être dans ce dernier point une cause à mes crises : il m'est arrivé d'y faire le rapprochement, à me dire "si je le voulais vraiment, je pourrais m'arrêter en pleine crise", mais un refus d'agir, la flemme dans toute sa splendeur. Sauf là encore quand je suis obligé : j'ai eu une crise où j'étais allé tellement loin contre une excellente amie que j'ai réussi à me reprendre, craignant qu'elle "fasse une bétise" après mon départ (elle était dépressive).

Maintenant savoir en l'existence de la personnalité, de multiples esprits, de dédoublements, c'est un terrain de flames et de trolls entre divers écoles de psycho, tout cela est schtroumpf vert et vert schtroumpf. Pour ma part je crois (car à ce niveau de connaissance humaine, c'est plus de la croyance que des faits) que l'esprit est un tout, avec tous les aspects, émotions et sentiments humains que cela comporte, et pour certaines personnes à la psyché fragile, il peut survenir des crises (ce sont toujours des crises, jamais ainsi 24/7) qui les font agir de façon... inhabituelle par rapport à ce que l'éducation et la société nous apprend, en terme de "normalité".

Meowcate (./31) :
celui du père de l'ami de wendy

L'ami du père de wendy
et euh d'après ce que j'ai vu ce qui différencie ce genre de maladie (psychose) par rapport à une banale névrose c'est que ça met en jeu pleins de médiateurs chimiques dans le cerveau (sérotonine... j'en dis pas plus je me souviens pas trop et je veux pas dire de bêtise) et il me semble que ça a été prouvé que c'étaient des maladies "physiques" dans le sens où le taux de ces médiateurs n'est pas normal.
C'est pas parce que la manifestation est psychologique que le problème n'est pas physique (et inversement ^^)
Enfin bref à mon avis c'est pas le genre de maladie où "il suffit de discuter".

wendy

"Je refuse les médicaments, pour moi symbolique : les médicaments (concrets) soignent le corps, soigner l'esprit doit se faire par la discussion, la réflexion, la pensée..."
Et l'union du corps et de l'ame se situe dans la glande pinéal situé au centre du cerveau par lequel transitent les esprits animaux. (Le dualisme est une conception dépassée)

"Mais l'adolescence favorise d'ailleurs ce milieu, l'esprit est plus fragile et la "personnalité" en forte structuration. On y est plus vulnérable, plus influençable. "
(juste pour la beauté formelle de ce passage )

"Je n'ai pas "d'inconscience" pendant une crise, je sais parfaitement ce qui se déroule et j'en ai pleinement le souvenir ensuite. Mais tout ce que je fais, je dis, je ne le contrôle pas. Ce serait comme une impulsion, mais au contraire de cette dernière ms actions seraient froidement réfléchies et non commises sur le champs. "

Donc tu te conduis en goujat consciemment puis tu refuse d'assumer cela ?

"je peux supposer quelques prédispositions : un caractère très solitaire, une imagination débordante, et un esprit toujours dans la lune"
C'est du néo-romantisme primaire.

""si je le voulais vraiment, je pourrais m'arrêter en pleine crise", mais un refus d'agir, la flemme dans toute sa splendeur."

Je doute que cela est à voir avec une quelconque paresse...

"tout cela est schtroumpf vert et vert schtroumpf" => nominalisme, ce qui en locurence n'a pas grand chose à voir avec le problème lié à la définition du concept de personnalité.

"Pour ma part je crois (car à ce niveau de connaissance humaine, c'est plus de la croyance que des faits) que l'esprit est un tout, avec tous les aspects, émotions et sentiments humains que cela comporte, et pour certaines personnes à la psyché fragile, il peut survenir des crises (ce sont toujours des crises, jamais ainsi 24/7) qui les font agir de façon... inhabituelle par rapport à ce que l'éducation et la société nous apprend, en terme de "normalité".
"
Ce qui ne veut rigoureusement rien dire.

y'aurait moyen de faire une bonne sitcom avec sorrow comme phsychanaliste

Avec le cabinet de consultation dans une bergerie en lozère

Et tu serais le bouc alors

Le bélier tu veux dire ? une bergerie c'est où on met les moutons, hein

ca s'appelle comment une chevrerie du coup?

(bergerie, comme berger non? c'est specifique aux moutons? Oo)

une chevrerie ca s'appelle un centre de loisirs pour legionnaires

ben oui bien sûr... il était une bergère, et ron et ron petit patapon, il était une bergère, qui gardait ses moutons ronron...
une chèvrerie ça s'appelle précisément une chèvrerie (et la personne est un chevrier...)

edit : par extension il semble qu'on puisse dire berger de façon plus générale pour quelqu'un qui garde du bétail quelconque (donc par exemple un chevrier mais aussi un vacher...), par contre ce n'est pas le cas du mot bergerie.

Et le bouc il est dans une librairie ?
(allé hop ! tout le monde se chatouille un coup)

Seulement les vieux, qu'on appelle bouquins. Note qu'on peut y rencontrer aussi des lapins ou des lièvres mâles

aw... juste pour legionnaires?

./41> mais heu du coup, en restant logiques, si un berger s'occupe de moutons, et un chevrier de chevres, comment on appelle ceux qui s'occupent des vaches et des chevaux? un vacher ? un.. hem.. chevalier? ... l'ecuyer c'est pas juste celui qui monte dessus non? Oo

EDIT: cross avec l'edit du ./41
oui justement ca m'etonnait parceque dans ma campagne (), le terme designe celui qui sort/s'occuppe de son betail, peu importe le type, mais.. ok, c'est probablement un abus de langage.. ca parait coherent
(ca te stresse pas trop Rintintin? )

celui qui s'occupe des vaches est un vacher, celui qui s'occupe des chevaux est un palefrenier ^^

palefrenier...
autant pour les autres ca peut aller, autant la du coup j'ai du mal a voir d'ou ca vient ce mot

Beaucoup de troupeaux « de moutons » ont au moins quelques chèvres (pour conduire, tels les béliers, le troupeau, celles-ci étant moins passives qu'un mouton), donc je pense aussi que les termes de berger et bergerie acceptent aussi quelques chèvres.

(Le Littré dit du berger qu'il garde des bêtes à laine, et de la bergerie qu'elle abrite les bêtes ovines (dont les chèvres donc erreur).)

momotte : palefrenier vient de palefroi, c'est-à-dire « cheval de parade » (qui s'oppose au destrier qui sert à la bataille).

du provençal apparemment (l'origine latine étant de la même famille que celle de palefroi)
edit (cross) : non en fait palefrenier ne vient pas de palefroi ^^ c'est les deux qui ont une origine commune

euh les chèvres ne sons pas des ovins , ce sont des caprins

ah oui tiens, au t... tant pour moi (j'avais confondu avec bovidés).

ok ^^

ça vient de paraveredus, "serf astreint à des services de courrier ou de transport à cheval"

Mon dictionnaire de latin dit que c'est le cheval en-lui même, pas le serf.

./51 > paraveredarius, non ? mais de toute façon c'est pas ça l'origine directe du mot palefrenier¹, moi je vois : ancien provençal palafrenier dérivé de palafren, qui lui-même vient de paraveredus « cheval de poste ».

Palefroi vient de parafridus, qui vient lui aussi de paraveredus.

¹En fait paraveredarius a bien signifié « palefrenier » au XIIIe siècle après avoir eu le sens que tu mentionnes, mais ce n'est pas directement lui qui donne palefrenier.

Tout ça me fait penser à un autre topic, où on parlait des problèmes qui faisaient "devenir une ordure" par moments. On dirait que ça a un rapport avec ce que certains définissent dans le topic, mais en moins fort.
Est-ce qu'il y aurait un rapport?