Bricolage à Cherbourg - Page 5

c'est pour ça qu'on espère ne pas arriver aux 350 kg fatidiques pour la radeau, parce que les bonhommes, peu ou prou c'est incompressible

Fait une structure en mousse P.U, au moins ça flotte.

Wutch (./120) :
mais plus c'est lourd, plus il faudra pédaler pour avancer

Erreur
Plus c'est massif et carré, et plus il faudra pédaler. Le poids n'entre que très peu dans l'équation quand on reste dans des vitesses basses.

Petite vidéo sympa du dernier navire CMN lancé.
Ca déménage !!!

[img]http://cmn-group.com/hsi32-53knots-video/[/img]

en effet ca envoie du steak!

Question bête (comme d'hab) : l'isolant métallique au plafond, ça reste comme ça, ou c'est un côté prototype pas tout à fait fignolé? Quel armement est censé recevoir cette machine?

Ca reste comme ça.
Chasse au poids oblige

Need for Speed - Cherbourg

Des gros moteurs, de la vitesse, de l'adrénaline.... mais.... mais..... pas de jolie donzelle en vue.
Bah oui, que voulez-vous. Cherbourg on a dit... Pas Miami, pas Macao, pas Hongkong, non non... Cherbourg. Point barre.
Je vous emmène donc en mer pour brûler un peu de pétrole, le temps d'une petite sortie d'essai sur le dos d'un Intercepteur rapide fait maison.

Je lâche donc ma monture gris clair, pour grimper sur une autre monture gris clair, mais qui flotte.
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Voilà là quoi ressemble l'engin.
On va embarquer sur le second, plus facile à libérer du quai
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Une fois à bord, direction le poste de pilotage pour prendre les informations à propos de la sortie
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Voilà le poste de pilotage de l'engin, assez typé "sport", et vu le programme de navigation de l'engin c'est plutôt recommandé.
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Pas le temps de dire ouf et c'est déjà le briefing sécurité avant l'appareillage. J'apprends qu'en cas d'abandon de navire je dois rejoindre le radeau de sauvetage bâbord. Espérons que je n'aurai pas besoin de m'en rappeler
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Et puis dans la foulée les préparatifs de l'appareillage
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Et puis l'ordre arrive. "Larguez partout !"
C'est parti !!!
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On déborde très vite le débarcadère des ferries
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Et puis sur tribord les engins de dragage et de remblayage pour l'extension des terre-plains du port, gagnés sur la mer
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Le sillage s'allonge très vite, en direction de la mer ouverte
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La passe de l'ouest est déjà devant nous. On est en limite d'excès de vitesse pour sortir de la rade
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Ca y est, on est dehors.
On va bientôt pouvoir envoyer la gomme.
Les moteurs sont chauds, la mer assez gentille pour nous laisser pousser la manette des gaz à fond, les gros moteurs turbos piaffent et sifflent dans notre dos, on sent l'adrénaline monter doucement.

Le rythme augmente sensiblement. Deux moteurs MTU V16 bi-turbo de 2400cv nous poussent via les hydrojets latéraux, le troisième attend d'être embrayé sur le booster central.
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Ordre de réintégrer la cabine et les sièges amortis. Ca va accélérer... et secouer !
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Regards tendus, vigilance obligatoire à cette vitesse. On approche les 50 kts sur un engin de 32m et de plus de 150 tonnes.
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Ca défile vite, très vite, et les chocs sont violents. Ca ressemble à du bobsleigh : ca tape, ça cogne, ça rebondit, mais ca fonce toujours plus vite, poussé par les moteurs complètement libérés.
Mission photo compliquée - les chocs sont tellement forts que je n'arrive pas à garder l'oeil dans le viseur de l'appareil photo, au risque de me faire un oeil au beurre noir...
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Derrière c'est concentré aussi, en train de surveiller les indicateurs du bord et les radars de navigation.
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Entrée en courbe à grande vitesse : le bateau s'incline comme une moto à l'intérieur du virage, et ça tape toujours très fort sur le gros clapot. Derrière ça pousse toujours sans faiblir, on ne ralentit pas vraiment. Démoniaque !!!
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De l'extérieur, ça ressemble à peu près à ça : coque déjaugée, sillage écumeux, train d'enfer....
(captures de vidéo réalisée lors d'un essai précédent)
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Après quelques allers & retours pour prendre l'engin en main et décrasser les moteurs, c'est déjà l'heure de mettre le cap sur le port.
Suite au prochain épisode...

Oufti, ça a l'air violent comme petite bête !!! la vitesse de pointe est plutôt pas mal tu as participé au design j'imagine? on reconnait ta touche

Tu parles des hublots ?

Ben en fait sur ceux là je n'y suis absolument pour rien. Je n'étais pas dans l'équipe qui a travaillé sur le développement.
Persona non grata, on dira, parce que j'ai ouvert ma gueule pour souligner des évolutions ou des corrections qu'il aurait été judicieux de faire avant que le client ne le demande lorsque les bateaux seront livrés.
J'ai donc été écarté du BE par certains membres écoutés de la direction mais pas forcément très compétents qui se prennent pour des vedettes.
Maintenant après les essais et les entrainements des équipages à bord par des anciens de la Marine Nationale, des points importants sont évoqués pour la sécurité à la mer ou bêtement le côté non-fonctionnel de certains aménagements.
Je vous laisse deviner lesquels...

Attention, ça va secouer !!!
Perce-vague en action

http://cmn-group.com/oe43-sea-trials-with-sea-state-5/

Sur le dos d'un Aigle Marin

Petit matin de janvier, port de Cherbourg
La météo est bonne, mais les températures sont très très fraîches.
Un aigle fait doucement chauffer ses moteurs avant une journée d'endurance.

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Sur le pont, prudence.
C'est gelé partout, et le moindre faux pas peut se transformer en petite catastrophe ou en gros plouf, au choix
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Je m'engouffre dans la timonerie, déserte pour l'instant, mais qui va vite se transformer en forum bruyant et agité.
Le poste de barre, avec tout sous la main ou presque
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A l'arrière, la manoeuvre se prépare.
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Une bigue nous dégage le nez des coffres d'amarrage
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Clair à l'arrière, on peut embrayer
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On relâche les marins d'emprunts pour la manoeuvre d'appareillage, et ça va être bon
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La petite rade est vite franchie,
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Pas besoin de commentaire pour voir qu'il fait froid, très froid.
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La passe de l'Est, fin de la limitation de vitesse.
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Petit arrêt une fois sorti en mer, pour prévenir la vigie du port de notre programme d'essais, qu'ils ne s'étonnent pas de voir un spot radar faire des aller et retours entre 20 et 30 noeuds pendant toute la journée le long de la côte et des brise-lames

Un navire école, le Jaguar, en profite pour nous dépasser pendant qu'il le peut encore.
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Il est bientôt suivi par son jumeau, le Léopard, qu'on distingue au fond
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La brume de froid qui court sur l'eau installe une ambiance superbe, avec les premiers rayons du soleil qui commencent à nous réchauffer un peu la couenne
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Sur Tribord, le soleil se réveille
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Un petit énervé vient rejoindre les gros gris pour s'amuser un peu en manoeuvre
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Le Léopard se radine. Lui va nous passer sur tribord, quand son jumeau était passé sur notre bâbord
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La lumière est décidément magique ce matin...
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L'équipage a préparé son programme d'essai, les équipements sont en place, on va pouvoir débuter le show...

Devant nous la mer fume, littéralement. Étonnant de voir ça ici plutôt que vers le nord de la Baltique
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On embraye, doucement, puis de plus en plus vite
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Carrément à fond même...
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Derrière nous, les bateaux écoles manoeuvrent bien docilement.
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Le ciel se dévoile doucement, avec des couleurs douces
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Un supply de Bourbon se prépare à entrer dans la rade. Image un peu surréaliste encore avec ce genre de navire plus coutumier de la mer du Nord ou des plate-formes de forage au large de la Norvège.
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Pendant ce temps là on continue de foncer, tout droit, en forçant l'allure par palier pour valider les dernières certifications du navire.
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Le navire est trompeur : pas de vague, pas de repère, on file à plus de 30 noeuds sans s'en rendre compte. Bluffant !
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Les ailes de l'aigle effleurent à peine les vagues. Ca glisse !!!
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Et là, le bonus ! Votre serviteur aux commandes pour une petite séance de prise en main à vitesse élevée.
Comment ça content ? Non... vous croyez ?
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Fin de journée, tout s'est bien déroulé. Cap sur le port en laissant refroidir la mécanique
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Le patrouilleur Aramis prend le large à son tour.
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Cap sur le quai, tout le monde aux postes de manoeuvre.
L'équipe du chantier est parée à nous réceptionner. Fin de la journée d'essais
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A bientôt pour de prochaines aventures

Genial!!!

Race For Water, un bateau pas complètement comme les autres

Arrivé courant janvier après une présence remarquée à Paris pour la COP 21, Race for Water (ex Turanor, Planet Solar) est venu chercher abri à Cherbourg. Le hasard faisant bien les choses, il est venu s'amarrer au quai d'armement privatif que vous commencez à bien connaitre.

Première série photo lors de son arrivée
A première vue, on pourrait croire qu'il bosse pour la Brittany, mais non.....
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On va aller voir ça de plus près.
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Voilà donc le premier bateau à propulsion (électrique) solaire à avoir bouclé un tour du monde à la vitesse moyenne de 3.5 noeuds.
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On peut déjà constater qu'il n'est plus dans sa configuration de record : les hélices de surface que je voulais tant voir ont disparu des tableaux arrières et sont visiblement remplacées par des pods. Le pont a reçu du teck, des équipements de surveillance ont été installés, etc etc... Plein de petits détails qui ne trompent pas...
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Une étrave a un peu souffert d'une collision avec un OFNI sur la Seine en revenant de Paris.
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Sur le ponton, pas grand chose à voir de plus pour l'instant. La porte pont-levis est verrouillée. Il faudra prendre Rdv pour avoir la chance de monter à bord.
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Bientôt, bientôt.....
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super sympa tout ca. N'hésite pas à partager la suite

En avant pour la visite.
Le portier nous attend
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On entre dans le grand carré, maintenant transformé en salle de réception/conférence
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On sort ensuite sur la plage arrière, pour ensuite accéder au pont "solaire" par l'escalier.
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Sur le pont, on peut voir le mécanisme qui permet d'étendre la surface des panneaux solaires, avec des palans, des rails et des winches
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Prochain épisode, on rentre dans la timonerie.
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On rentre dans la timonerie. Immédiatement sur les côtés, un petit coin pour ceux qui assurent le quart et la veille. C'est peut-être le coin le plus agréable du bateau.
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Sur l'avant, une timonerie toute simple, sans équipement trop sophistiqué et énergivore. Le seul truc un peu adapté concerne l'écran de contrôle de la charge batterie et de l'ampérage délivré par les panneaux solaires, mais franchement rien de bien impressionnant.
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On va descendre dans les zones de vie par cet escalier raide et étriqué
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A partir de là, on est dans la grande nacelle centrale du bateau, à priori complètement vide lors du tour du monde du record, et aujourd'hui aménagée à la va-(très)-vite, un peu n'importe comment. Dommage, quand on voit le volume disponible. Ca mériterait une petite étude pour faire ça bien tout en restant léger.
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Le deuxième endroit le plus sympa du bord...
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Les groupes générateurs diesels, ajoutés lors de la conversion en VRP pour une raison de classification et de sécurité de navigation, mais intégrés de manière assez surprenante, comme si on les avait simplement posés par-terre comme ça, un peu au pif, sans trop regarder les contraintes pour la sécurité, la maintenance, le bruit dans les zones de vie qui sont juxtaposées, etc etc...
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Les Convertisseurs / Chargeurs, étape nécessaire entre les cellules photovoltaïques, le pack batterie dans les coques et les moteurs de propulsion.
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On atterrit ensuite dans le grand salon du début, et on a déjà fait le tour du bord.
Ca représente environ 6 à 7 cabines, aménagées bizarrement, 2 grandes coursives, et puis quelques pièces de servitudes (WC, douches, stockage de matériel d'entretien et de sécurité, etc....

On ne pourra pas voir le pack batteries ni les moteurs logés dans les coques malheureusement, pour une raison de confidentialité car l'équipementier a utilisé une fourniture militaire type sous-marin, donc forcément un peu sensible. Dommage là aussi.....

Par ici la sortie, n'oubliez pas le guide.... merci !

Sympa la visite ! Et ça donne des résultats intéressants le photovoltaïque ?

Pas chez nous en tout cas......
Sous les tropiques, ça permet de marcher entre 3 & 4 noeuds jour et nuit, avec un bateau qui pèse quand même 100 tonnes et 30m de long.
40 kW de propulsion et environ 540 M² de photopiles.
Je trouve ça assez moyen, surtout après la visite du bateau qu'on aurait pu optimiser beaucoup beaucoup plus, même sans les ajouts récents pour le transformer en VRP

Mouais, pas très convaincant par rapport à la voile compte tenu du matériel embarqué.

Ce qui m'a le plus surpris et déçu, c'est les cellules photovoltaïques et leur assemblage sur le pont.
Le voilier de famille construit par mon père il y a 35 ans était équipé de panneaux identiques, voire même de meilleure facture et avec des rendements de 22% là où ces cellules sont annoncées pour 18%.
Alors oui nous avions des cellules expérimentales, mais c'était il y a 35 ans. Franchement c'est le point qui m'a le plus déçu.