Par contre, c'est comme si tu cotisais toute l'année alors qu'en travil effectif, tu ne fais pas toute l'année.
Et puis tu oublies de dire qu'une fois que tu as préparé ton opéra, tu peux le jouer (et en général tu le joues) plusieurs fois, dans plusieurs festivals différents.
Et heureusement, mais le rejouer dans un autre festival, ça implique :
Déménager les décors
Refaire des répetitions avec orchestre (la troupe de chanteurs tourne, mais jamais ou presque les musiciens qui sont attachés à une ville/une salle de concert)
Refaire des répetitions pour reregler les problèmes acoustiques (on ne joue pas en plein air à Orange comme au Corum à Montpellier ni à l'Opéra Bastille à Paris.
Ca implique retravailler les éclairages, les décors.
Ca permet de rentabiliser un investissement en terme de travail artistique, mais jamais en terme financier.
Non, mais comme ça te laisse assez de temps pour faire un autre boulot, oui.
Bon, alors, je te signale que pour avoir le statut d'intermittent et pouvoir recevoir l'indemnité chomage propre aux intermittents, il n'est pas possible de faire un autre boutot. Et ce même si c'est un boulot d'intermittent (par exemple un intermittent musicien ne peut pas se faire payer des cours particuliers jusqu'à un certain seuil horaire - qui est ridicule en passant).
En outre, pour bénéficier de cette indemnité, il faut être capable de justifier d'un nombre d'heures de concert effectif réel important (je n'ai plus le quota horaire minimum, mais je peux ressortir ma documentation).
Et enfin, un intermittent du spectacle, au même titre qu'un artisan (et même plus) est dépendant de facteurs médicaux (un musiciens n'a pas le droit d'avoir de problèmes articulaires -> pas de sports / un chanteur pas de problèmes vocaux -> pas de cigarettes, pas d'alcool, pas de sorties...) ce qui implique que dès qu'un problème survient, il perd un cachet, donc a un trou dans son quota horaire, donc peut perdre son assurance chomage alors même qu'il est malade.