Tiens j'ai remarqué qu'à Lyon ils ont sablé les quais et les ponts, alors que les routes ont été salées (les trottoirs sont à la charge des propriétaires riverains, donc en gros ça veut dire qu'ils restent enneigés). C'est assez logique, le sable sur la route est vite enlevé par les voitures, alors que le sel sur le trottoirs attaque les portes, les chaussures, et les pattes des chiens.
Quant au salage, il se fait avant et après, selon la quantité de neige et la connaissance de la chute de neige suffisamment tôt pour pouvoir anticiper: avant la chute de neige, on passe avec les camions d'épandage pour arroser la route d'eau salée. Si la neige commence à tenir, c'est la merde et il faut racler avec le chasse-neige et repasser ensuite épandre du sel en cristaux. J'ai travaillé à la voirie de ma commune étant plus jeune et c'est comme ça qu'on faisait. C'est pas marrant comme boulot mais les primes d'astreinte et d'intervention sont plutôt sympas. Mais intervenir un dimanche soir à 3h du mat' parce que la neige n'était pas annoncée c'est pas cool et tout le monde râle et maudit Météo-France (genre c'est eux qui font tomber la neige
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Je connais certaines communes de montagne ayant elles décidé de pas se faire chier et s'économiser des tonnes de sel en se contentant de racler la route et de mettre un panneau d'obligation de pneus neige et/ou chaînes à l'entrée de la commune. C'est bien c'est écolo mais faut expliquer aux touristes anglais et parisiens que non, ils ne pourront matériellement pas arriver à monter avec leurs pneus normaux ou alors qu'ils vont finir dans le ravin
J'en ai vu s'engueuler avec le barrage de gendarmes (qui vérifiaient que tous ceux qui montaient mettaient bien les chaînes ou avaient les pneus neige) parce qu'ils ne pouvaient pas rejoindre leur location et devaient redescendre dans la vallée acheter des chaînes. C'était fleuri comme langage, j'aurais jamais osé insulter un gendarme qui si ça se trouve se gèle les couilles depuis des heures à ce barrage et pourrait très bien être de très, très mauvaise humeur
).
J'en ai vu s'engueuler avec le barrage de gendarmes (qui vérifiaient que tous ceux qui montaient mettaient bien les chaînes ou avaient les pneus neige) parce qu'ils ne pouvaient pas rejoindre leur location et devaient redescendre dans la vallée acheter des chaînes. C'était fleuri comme langage, j'aurais jamais osé insulter un gendarme qui si ça se trouve se gèle les couilles depuis des heures à ce barrage et pourrait très bien être de très, très mauvaise humeur 
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