flanker (./81) :On est d'accord, encore une fois je prétend pas détenir la vérité, mais ça serait a étudier car ça pourrait totalement changer notre rapport a la voiture. Rendre autonome le véhicule personnel ne changerait pas grand chose à le voiture en soi.
Beaucoup de choses dépendent de ce « un peu », ça serait important de le connaître, sachant qu'on parle des zones rurales. Ça serait x 1,5 ? x 2 ?
flanker (./81) :Sauf que le particulier fait avec les modèles qu'on lui propose. RobinHood prenait l'exemple de la simplicité et de l'efficacité de la 2CV, mais ce genre de voiture n'est plus produit, en partie pour des raisons de confort et de sécurités certes, mais surtout parce que ça n'est pas dans l’intérêt des constructeurs de faire des véhicules robustes et réparables. Si le constructeur devient exploitant, ça leur devient directement profitable, donc la situation pourrait changer.
Là, je ne vois pas pourquoi ça serait le cas. Le particulier a déjà intérêt à le rendre économe, et il y a déjà des exploitants de grandes flottes de véhicules. Qu'est-ce qui changerait subitement la donne pour les constructeurs ?
Godzil (./82) :Je n'attends pas la conduite de niveau 5 avant longtemps. Clairement les techniques actuelles montrent leur limites.
N'attendez pas de "voiture autonomes" sans intervention et dans toutes situation et location geographiques avant quoi?... Jamais?
De la a dire jamais, je ne serais pas aussi catégorique, on est pas a l’abri d'une rupture technologique qui change la donne.
Zerosquare (./84) :La responsabilité serait bien évidement transférée au fabriquant : il n'y a pas moyen de faire autrement, mais au final ça ne changerait pas grand chose si le niveau d'accident est comparable.
C'est difficile de dire jamais, mais Godzil pointe bien un problème dont on parle rarement (je trouve) : quand bien même ce serait techniquement possible de faire du niveau 5, quid de la responsabilité légale ? Si la voiture est réellement autonome, ça n'a pas de sens de faire porter la responsabilité sur le "conducteur" (qui, pour le coup, ne conduit plus réellement). D'un autre côté, les avocats des constructeurs automobiles vont tout faire pour limiter la responsabilité de leur entreprise, parce que c'est pour ça qu'ils sont payés. Je ne vois pas de solution simple à ce dilemme, à moins que l'État n'impose des critères (mais où placer le curseur ? c'est un sacré sac de nœuds).
C'est le constructeur qui paierait l'assurance au lieu du conducteur et ça serait reporté dans le coût d'exploitation du véhicule.