Zerosquare (./453) :
Folco (./451) :
Et j'ai jamais utilisé XFCE, et j'ai switché sur GNOME depuis que j'ai installé la dernière Debian Stable, on reverra KDE dans 20 ans, le jour où KDE 4.42 aura des fonctionnalités et sera stable, pas avant. Ils ont vraiment tout pété, même des années après, avec cette version 4, c'est effarant
Ah ben désolé, j'ai confondu.
Tu n'as qu'à moitié tort : chaque fois que Folco voit un screen avec un XFCE, il dit "c'est quoi, ça, ça m'a l'air bien !"

Bovido (./456) :
Patron, un demi !
La même, mais avec un sirop de pêche au fond.
Folco (./458) :
Pourquoi ce ne serait pas aux parents d'enseigner de telles fonadmentaux ?
Ben... en suivant ton raisonnement, ceux qui ont eu de "mauvais parents" (ie ceux qui n'ont pas eu des parents là pour transmettre à leurs enfants les fondamentaux) ne connaissent pas ces fondamentaux donc ne peuvent pas les transmettre

Sinon, je trouve quand même une part de vos propos abjects. Ca veut dire qu'on ne doit pas avoir d'enfants si on ne se sent pas en mesure de les élever ? Mais à ce moment-là, qui peut dignement et sereinement dire qu'il sera un parent parfait ? J'ai quand même l'impression que certains ont une (très) haute opinion d'eux-mêmes. Et oui, il y a des moments où je sais que je montre le mauvais exemple à mon fils, mais je le fais quand même parce que transmettre le fait que la perfection n'existe pas, ça fait partie des choses de la vie. Et oui, il y a des moments où je ne suis pas là à 200% pour lui, parce que j'estime qu'il doit aussi apprendre que ses parents ne pourront pas toujours être là pour lui. Et j'essaye de le protéger de certaines choses, mais je sais aussi d'expérience que si je le protège trop, il risque d'avoir un certain nombre de problèmes.
Si j'avais attendu l'âge d'avoir les moyens financiers de pouvoir m'occuper idéalement de mes enfants, j'aurais probablement dû attendre 40 ans, avec tout ce que ça comporte comme risques (à la fois pour l'enfant sur le plan sanitaire, pour la mère au niveau des complications de la grossesse, et parce que, statistiquement parlant, plus on a des enfants tard plus on a de chance de les laisser orphelin - plus on vieillit, plus on a de "chance" de mourir).
De toutes façons, il y a forcément un moment où mes (futurs) enfants seront en opposition avec certains choix que j'ai fait dans ma façon d'être avec eux.
Alors je compose, je fais du mieux que je peux, je m'octroie aussi du temps "pour moi", parce que se sacrifier totalement pour ses enfants n'est pas une solution (ça peut rendre aigri, et je ne crois pas que des parents aigris soient des parents parfaits), je m'octroie du temps "pour mon couple", parce qu'un couple qui s'oublie au profit de ses enfants n'est pas non plus une solution.
Et à ceux qui disent "c'était mieux avant, parce que les femmes étaient là pour s'occuper de leur enfant", je réponds que non, ce n'était pas mieux. Les femmes mourraient plus facilement en couche, les femmes travaillaient au moins autant (travaux domestiques, travaux des champs, aide du mari dans son travail sans reconnaissance, etc.) et devaient souvent confier leurs enfants à une nourrice (au sens premier du terme). Et, quoi qu'il en soit, les parents ne se posaient de toutes façons pas la question de savoir s'ils étaient en mesure de pouvoir offrir à leurs enfants la meilleure des situations.
J'en profite aussi pour dire que je pense que le cas des parents qui "veulent un enfant comme satisfecit personnel" est, à mon avis, extrêmement minoritaire. Une chose est certaine, nous sommes programmés pour la survie de l'espèce et, de ce fait, il y a très probablement ancré en nous le désir d'avoir une descendance. Cette "programmation" est très complexe, et on commence à peine à connaître les bases des mécanismes de fertilité humaine dans ce cadre-là ; autant dire que, pour l'aspect émotionnel et hormonal, il y a d'énormes zones de flou.
Alors oui, il y a un problème (profond) dans le rôle de certains parents aujourd'hui. Mais il a toujours existé (je reprends toujours l'exemple de la Guerre des boutons) et existera toujours. Il se trouve que, depuis une dizaine d'année, il n'y a plus de reconnaissance de la légitimité de l'autorité , mais ça n'est pas (que) l'affaire des parents. C'est une affaire politique, une affaire de fantasme sur "enseignant-fainéant", une affaire de médias (les publicitaires qui jouent sur l'idée de l'adulte-enfant ou de l'enfant-adulte), etc. A ce propos, d'ailleurs, il est très facile de juger les parents qui n'ont pas les moyens (la connaissance, le savoir...) de prendre du recul sur ce qui est proposé par la télévision. Mais c'est oublier l'humanité de ces gens-là. Les publicitaires utilisent d'artifices émotionnels et psychologiques contre lesquels il est extrêmement difficile de se battre, parce que nous sommes programmés pour y réagir ainsi.