doux jésus c'est un morceau de coincidence
Le PS autrefois, c'était le parti qui voulait faire changer les choses et faire bouger l'ordre social trop rigide. Aujourd'hui, à la lecture du projet du PS, c'est plutôt le parti de l'immobilisme, celui qui entends conserver contre vents et marrées un système social en perdition ...
Ben oui, parce que ça plait au français de les bercer de tendres illusions, de leur faire croire qu'à l'instar du début des 70', la France peut connaitre grâces aux réformes de la gauche un élan surpuissant capable de relancer sa dynamique et ainsi continuer à financer son couteux système social.
Mais ne nous leurrons pas, si notre système de protection social est cool, et si certains prétendent pourvoir le garder en faisant cracher les riches et les patrons (à contre courant du monde), la composition même de la société française ne nous le permet pas.
Dans les années 70, on avait beaucoup de jeunes, beaucoup d'actifs, et très peu de chômage. Les vieux et retraités étaient moins nombreux que les actifs, et vivaient souvent dans la misère.
Aujourd'hui, la fameuse génération dorée des baby boomers est arrivée à la retraite. Elle profite de très grosses pensions (les plus riches aujourd'hui sont les vieux qui représentent par exemple 80% des achats de voitures de luxe ...), tandis que la part des actifs tends à diminuer. Les 20-59 ans représenteront moins de la moitié de la population en 2020 !!
Alors, sachant que les actifs seront de moins en moins nombreux, que les retraités le seront de plus en plus, qu'il nous faudra payer encore plus pour des retraites, et pour un remboursement d'une dette qui s'accroit de plus en plus alors que les richesses seront moins nombreuses (moins d'actifs) comment faire pour financer le système ????
C'est un fait, la composition même de la société française nous oblige à revoir notre système social. Merci la génération Cohn-Bendit.

Break on through to the other side
Nil Le 26/11/2011 à 13:32 Bof... t'as quand même une vision assez bizarre des choses... Le PS est l'"immobilisme" par rapport à des acquis sociaux qui ont été fortement malmenés : leur projet est un projet de retour à des principes de base du socialisme qui ont été sapés par 3 présidences de droite (la parenthèse Jospin a eu 1000x le temps d'être bousculée), ça ne me semble pas vraiment surprenant qu'ils cherchent à revenir en arrière.
Pour moi, l'immobilisme, c'est plutôt la démarche du gouvernement actuel, qui persiste à faire des choix alors qu'on sait qu'ils sont néfastes (on a eu le temps de le voir) et qui cautionne un libéralisme économique à l'anglo-saxonne qui a précipité la crise.
Je trouve que le programme PS est un bon premier demi-pas, mais qu'il faudrait en faire 4 ou 5 dans la même direction (Montebourg aurait été bien plus consistant) et permettre à l'état de jouer son rôle de régulateur social. On sait que trop de régulation est néfaste, mais on sait aujourd'hui que pas assez l'est aussi. On sait que trop de nationalisation encroute un système, mais on voit à présent que trop de privatisation mène exactement à la même situation (avec, probablement, un appauvrissement financier et culturel accéléré, contrebalancé par un confort de vie sensiblement meilleur... le prix de la tranquillité, jusqu'à un certain point ?).

Pas si néfaste que ça... on s'en sort tout de même bien, mais certes jusqu'à quel point?
Nil Le 26/11/2011 à 14:14 On s'en sort bien indépendamment des politiques qui ont été menées ; plutôt parce qu'on avait de la réserve et qu'on partait de bien plus loin que l'Espagne, l'Italie ou la Grèce, qui étaient des pays en développement il y a 30 ans...
Mais les entreprises font tout autant partie du système capitaliste que les PME/PMI. C'est juste qu'elles étaient dans la merde (par leur faute), et qu'elles mettent le couteau sous la gorge des états quand elles le veulent, par exemple pour exiger un renflouement. Ne te leurre pas, le système capitalisme est dictatorial, ça va beaucoup plus loin que "que le meilleur gagne".
Et quid d'un équilibre des richesses, contrairement ce qui te fait prendre ton pied, ie avoir des pauvres pour te lécher les couilles ?
very Le 26/11/2011 à 19:35 -pauvres
+pauvres imbéciles
«Les gens exigent la liberté d’expression pour compenser la liberté de pensée qu’ils préfèrent éviter.» - Sören Kierkegaard
La République, c’est comme la syphilis : quand on l’a attrapée, soit on se fait sauter le caisson, soit on essaie de vivre avec.