Nil (./1771) :
(Tiens, je me demandais pourquoi on ne pouvait pas utiliser de gyroscopes ou de pendules de Foucault pour produire de l'énergie à partie de la rotation de la Terre et de l'univers...)
Ximoon (./1773) :
Remarque quand la Terre aura une période de révolution synchrone (et donc toujours une face orientée vers le Soleil) il y aura probablement plein de courants aériens intéressants à exploiter sur le terminateur
Je propose de suggérer ça aux écologistes comme projet à très long terme.
Ça me fait penser, autour de nous ya des quantités de sources d'énergie abondantes, propres, inépuisables, renouvelables, et même exploitables.
Voici deux exemples :
- l'énergie osmotique.
Un litre d'eau salée et un litre d'eau douce contiennent plus d'énergie que les deux litres mélangés. On peut récupérer cette énergie en mettant des membranes osmotiques à l'embouchure d'un fleuve.
En Norvège ils ont construit récemment un prototype près de Hurum. Il produit 4 kW.
- l'énergie thermique des mers.
Dans les océans, l'eau profonde a une température de quelques degrés, la surface peut atteindre quelques dizaines de degrés. Avec un système de tuyauterie bien pensé, on peut faire une machine thermique qui exploite cette différence. C'est connu depuis longtemps, les premières applications ont été faites par un ingénieur français, dans les années 1920-1930.
Aujourd'hui il y a un projet de 10 MW à Hawai.
Sur le papier ce sont des réservoirs d'énergie gigantesques et renouvelables.
En pratique il n'est pas possible de s'en servir pour une production de masse. On peut faire des tentatives, des projets expérimentaux rigolos. Sur une île ou un coin isolé, ça peut être très pratique. Mais on ne peut pas aller plus loin.
Pour l'énergie osmotique, il faut 200000 m^2 de membranes pour produire 1 MW. Non seulement ça fait des constructions pharaoniques, mais en plus les membranes sont très chères.
Pour l'énergie thermique des mers, il faut une installation kilométrique pour exploiter un cycle thermique avec une différence de l'ordre de 20°C. Ça donne un rendement de Carnot minable, et il faut pomper des quantités astronomiques de fluide pour produire un peu d'électricité.
On en revient toujours au même problème : ce n'est pas seulement le nombre de joules qui compte. De l'énergie il y en a en grande quantité partout, c'est aussi sa qualité qui importe. On a besoin de sources concentrées et maniables.