[mOved] [F] Les hommes, les femmes, le féminisme et tout ça - Page 239

C'est intéressant, et j'ai vu un peu ça globalement dans les grandes villes :

On est loin de l’amour idéalisé du 19ème siècle qui, par son exclusivité, était à la fois le début et l’aboutissement de toute exploration sentimentale et sexuelle.
[…]
Il s’agit d’une "démarche qui vise à s’assurer, par étapes, d’un amour authentique, fondement de la vie de couple à construire". Contrairement aux représentations passées de l’amour, ce sentiment ne repose pas sur "l’immédiateté trompeuse du désir, ni sur le conformisme de l’engagement formel". Il est “cette recherche de preuves concrètes : la durée et le chemin parcouru ensemble, la qualité de l’intimité du moment, l’envie présente de continuer ensemble.”

Ceci dit, j'ai pas l'impression que les gens sont plus heureux pour autant.

Ça ressemble à une phase de transition.
On est face à des générations qui baignent dans un mélange de peur, de nihilisme et d'egos enflés parce que fragiles.
Il faudra des tâtonnements, mais je ne trouve pas mauvais que les jeunes abandonnent les fantasmes de l'amour unique pour la vie qui résultait d'une forme culturelle et pas nécessairement d'une réalité absolue.

Après, il ont aussi très peur de s'engager, quelque chose qui a commencé avec la génération des années 80.

Mais peut-être qu'il y a du progrès dans ce changement de mentalité. Je l'espère.

Globalement je partage ton impression The_CUrE.

Au final je pense que c'est plutôt humble comme façon de procéder (i.e. ne prendre personne pour acquis), même si c'est probablement forcé un peu en pratique car comme tu le dis les egos sont enflés et fragiles, et ça m'étonnerait pas que les attentes de chacun soient significativement plus élevées que ce qu'il/elle peut vraiment apporter. Ce qui se résoud par des jeux sur l'apparence au début, qu'on laisserait petit à petit tomber à mesure que le temps passe et l'enjeu est grand.

Pour la peur de l'engagement finalement c'est l'équivalent de ce qu'il se passe dans le marché du travail j'ai l'impression. On teste, et l'un comme l'autre est censé faire constamment les ajustements pour que ça marche bien. Historiquement on a toujours eu un équilibre des pouvoirs à l'avantage d'un des deux partenaires, plus ou moins prononcé selon le couple.

La situation ne rend pas forcément les gens heureux, pour les mêmes raisons que le travail. Si tu le quittes pour une raison peu valide tu vas perdre beaucoup de temps à tourner en rond, mais à l'inverse être forcé dans une carrière que tu as choisi à 16 ans alors que tu étais encore immature, cause énormément de tort, juste différent et à une autre population. Et puis surtout ça tenait à peu près en place si les 2 tenaient leurs promesses (ça met une pression sur l'un et l'autre de ne pas faire n'importe quoi, puisqu'ils s'engagent à vie), chose qu'il m'étonnerait que ça ait fonctionné aussi bien que l'histoire nous le raconte.

Ne pas oublier aussi que les jeunes géné®ations ont moins cette nécessité de se mettre en couple. C'est moins important, c'est vu comme plus léger à moins de vraiment vouloir fonder une famille. C'est/devient OK pour un jeune homme ou une jeune femme de passer sa vingtaine à s'amuser, même sans partenaire sexuel. C'est une autre raison pour laquelle les gens peuvent être plus exigeants voire le voir comme un jeu.

Je crois pas que ça soit humble du tout, je crois vraiment qu'il y a du nihilisme dedans parce que le futur est devenu non plus une chance mais une peur, alors je ne veux m'engager, et j'ai peur de pas avoir les moyens de m'engager.

En plus si on parle de ceux qui ont 20 ans maintenant, plus que quiconque ils ont souvent, même s'ils font de l'activisme écolo, une vision extrêmement consumériste (et c'est normal c'est leur monde de fonctionnement par défaut ils y ont été dressés, surtout dans les pays "riches"), donc prudence avec ces conclusions.

Je suis pas sûr que je vois le lien que tu fais avec le nihilisme.
L'engagement vient mais après une "construction" ensemble, qui dure plus ou moins longtemps (plutôt qu'un truc décidé au début).
Sans doute que ça vient partiellement d'une peur, et aussi d'une non-obligation. Et le souci c'est finalement de comment s'assurer qu'il y aura bien quelque chose, au lieu de "s'amuser" jusqu'au prochain/prochaine ? De ce que je vois cette assurance n'existe pas, c'est un feeling qu'il faut développer pour qui est sérieux, t'aime vraiment.

Zerosquare (./7147) :

Is it time to bring Cars and Guns into JavaScript?MediumJavaScript has gone from a cute little scripting language to an unstoppable behemoth. But is it doing enough to attract the male audience?

Le rapport avec le topic ?

Humour sur les stéréotypes de genre.

Pas le temps de regarder la vidéo en entier pour l'instant. Est-ce qu'on sait si les accusations dont il a fait l'objet étaient fondées ou pas ?

Comme toujours y a du juste, il est loin d'être parfait, mais il est loin d'être terrible non plus. On ne fait généralement pas d'omelette sans casser des oeufs et surtout dans ce domaine c'est ultra difficile d'être totalement blanc, puisqu'il n'y a pas de "manuel", de faits objectifs, il faut beaucoup interpréter soi-même.
Mais le souci qu'il mentionne dans la vidéo, et qui potentiellement touche tout le monde c'est comme certaines personnes influentes peuvent prendre une seule chose que tu as faite de mal et te tourner en mauvais personnage auprès des autres. Comme quelqu'un qui aurait fait beaucoup de bien à une communauté, mais on retrouverait qu'il a commis un vol dans son enfance, et appèlerait à l'outrage (jugé par des gens chanceux en comparaison, qui n'ont jamais eu l'envie de voler pour la même raison d'ailleurs), puis le faisait connaître auprès du reste du monde pour ça. Car s'il a fait ça c'est forcément un mauvais gars, y a pas d'excuse, ses circonstances on s'en fout.
Il touche aussi ces choses que je dis depuis longtemps (la volonté des élites de créer une guerre entre les hommes/femmes, le climat de peur, diviser pour mieux régner, etc.)

L'article en question :


Autant beaucoup de choses sont subjectives, autant la partie "vendre des enregistrements de filles avec qui il a couché, à leur insu" est clairement illégal et difficile à défendre...

C'est pour ça que je demandais si c'est avéré ou pas. Car si ça l'est pas, c'est très grave d'avoir publié ça. Et si ça l'est, alors c'est plus complexe qu'une simple chasse aux sorcières.

Déjà le mec est un PUA, ça commence tout de suite mal.

Apparemment il l'aurait fait, et ce n'est pas illégal là où il l'a fait justement si c'est juste l'audio et que ça ne permet pas d'identifier la personne. D'ailleurs réfléchissons-y, à titre personnel, si ça ne permet pas d'identifier la personne et est utilisé à des fins pédagogiques, y a-t-il vraiment un souci ?

Je tiens à dire que je ne prends absolument pas sa défense. J'analyse, et pousse à la réflexion. Je regardais la fin de la série Lupin l'autre semaine et ça me faisait sourire jaune quand il enregistre Pellegrini avec son Apple Watch. Parce que j'ai subi des destructions sociales et mensonges/commérages fabriqués de toute pièce me visant, ça fait un moment que je fais discrètement pareil dès que je sens une situation où je pourrais avoir à me justifier. Techniquement ça me foutrait dans la merde si j'avais à l'utiliser, mais juste le faire savoir suffit à exercer la pression nécessaire car les manipulateurs savent très bien ce qu'ils font, ça les ramène à leur part d'ombre.

C'est justement ce qui est intéressant, de voir comment un tel article diabolise le gars.

Notez l'usage du mot PUA par exemple, auquel personne de sérieux ne se réfère plus depuis je pense bien dix ans car associé à ces clowns de Mystery, Neil Strauss et co. Ou le concept de "drague" (qui vient de l'Anglais, "to drag", donc oui imagine le glamour, c'est exactement le sens que ça a et c'est pour ça que ça a mauvaise presse). Sauf que la "drague" reste ce qui est exigé dans la majorité des cas, même pour potentiellement démarrer la plus belle des relations. Du coup on exige de toi un truc qui te fait automatiquement être un "méchant" que n'importe qui pourra descendre publiquement ensuite, à l'envi. L'autre personne ne pourra se justifier, elle est piégée aux yeux du lecteur à la simple lecture du titre. Imagine le reste de l'article…

J'avais entendu de certains potes Russes que c'est ce qu'il se passe dans leur pays d'ailleurs, il est impossible de monter une entreprise qui marche bien sans faire des choses au minimum "grises". On laisse passer, du coup ça devient "la norme" (pas le choix), sauf que quand tu deviens assez gros, l'État te le ressort et s'en sert pour s'approprier ton travail.

C'est ce récit qu'il faut remettre en question si on veut avoir un débat un peu aligné avec la réalité. L'idée qu'une femme ne coucherait avec un mec pour un soir seulement parce qu'il l'a manipulée et trahie, c'est absolument pas les connaître. Comme tout le monde elles ont envie d'explorer leur sexualité sans engagement à un moment de leur vie, ne veulent pas forcément l'admettre pour diverses raisons, et dans certains cas elles peuvent être au moins autant manipulatrices que ces PUA. Certaines ont des problèmes plus profonds avec l'engagement (comme The_CUrE évoquait plus haut vis-à-vis des jeunes), car l'engagement signifie l'exposition de leurs faiblesses, le fait de devoir faire un choix, l'abandon du pouvoir que leur sexualité leur procure, etc.

Un peu comme si les puritains qualifiaient le sexe quel qu'il soit de viol, parce qu'ils ne veulent juste pas ouvrir la porte, explorer derrière et voir l'humanité de ceux qui le pratiquent. Tu pourrais alors qualifier toute personne ayant une vie sexuellement active de violeur. C'est essentiellement ce qui arrive en pratique, mais on les traite de PUA, dragueur ou similaire. Parce qu'on ne sait pas, on ne veut pas savoir, et on se fait des histoires (là encore je ne soutiens pas ces gens, je veux juste signaler qu'il n'y a pas "les PUA et les autres", chacun est unique). Il y a probablement aussi une "peur de manquer" là-derrière pour certains, et une jalousie crasse pour d'autres (et dans le cas de la journaliste de l'article, l'effet miroir, car elle est au moins autant manipulatrice que les "PUA" qu'elle dénonce).

Le programme Artémis constitue l'une des grandes priorités de la Nasa pour les années à venir et ambitionne d'envoyer lors de prochaines missions la première femme et la première personne de couleur sur la surface lunaire.

C'est fou, les progrès qu'on a faits en un demi-siècle en matière d'exploration spatiale...

C’est de la pub.. ça peut être un peu toxique si les personnes en questions sont choisis pour ces raison avant leur qualité mais sinon bah, tant mieux si il y en a.



On attends toujours “dear moon” de l’autre côté.

C'est facepalm ouais… on peut vraiment pas comprendre d'ici ce que cette mentalité donne comme résultat. Genre que des gens qui se disent intelligents, évolués, se disent "ok on a un problème, les minorités machin truc, donc la solution c'est de prendre une personne de chacune de ces <deux> "minorités" -- y en a pas plus évidemment -- et les faire briller l'espace d'un instant sous le même projecteur que les autres". C'est sincèrement effrayant qu'on compte sur un pays avec une mentalité pareille pour diriger le monde. Mais pour l'instant, ces raisonnements pragmatiques sont les meilleurs pour ce qui s'agit de garder la richesse.

Le plus simple et le plus sain c'est de s'en foutre royalement, qu'ils fassent leurs simagrées et qu'ils s'imaginent marquer des points progrès, ce sont des gouttes d'eau dans l'océan et ça ne sert au fond à rien.

Je sais pas où poster ça, mais une lecture très intéressante :


En gros c'est une analyse de pourquoi l'homme serait moins violent que les animaux a priori ("domestiqué"), mais paradoxalement extrêmement violent face aux membres d'un "autre groupe" (en gros les animaux ne se tuent pas entre eux comme nous on le fait).







L'idée en filigrane que les mâles seraient les violents par contre ne tient pas la route à mon avis (il suffit de regarder autour de soi), j'imagine que l'auteur du livre se met la pression pour faire du politiquement correct, mais si on met de côté ces précisions finalement inutiles le texte est extrêmement intéressant.

Je pense que son texte parle de la violence physique uniquement, pas de la violence psychologique.

Oui c'est vrai maintenant que j'y repense.

Dans tous les cas la différence homme/femme ne me semble simplement pas pertinente dans ce contexte, dans la mesure où on parle de violence organisée. Par exemple, conspirer pour assassiner une personne ; même si ultimement le meurtre sera commis par un mâle, le mâle n'est pas vraiment le meurtrier s'il ne l'aurait pas commis sinon, c'est plutôt l'arme du crime. Cette petite précision est importante selon moi. Ce n'est pas comme ça que la société voit la violence certes (préférant attribuer toute la faute à celui dont la goutte a débordé du vase, genre y a absolument aucun élément de responsabilité dans les actions et dirigeants des décennies ou siècles précédant les nazis, c'est juste des Méchants), mais pour un texte qui parle justement de violence organisée ça me paraît bizarre pour le moins de contourner cette idée.

J'ai vraiment envie de dire qu'on peut plus rien dire.

...

Bonjour à tous et toutes !*

*Sauf aux gens qui instrumentalisent la lutte des femmes en Iran contre l'oppression pour insulter et disqualifier la lutte des femmes en France contre l'oppression. Ceux-là : mangez vos morts.

— Députée Obono (@Deputee_Obono) October 3, 2022

Grande classe, vraiment.

Pour un officiel politique, c'est amgnifique.

Et après tu t'étonnes qu'on voit un désir de révolution conservatrice. Celle-là au moins joue pas à l'Inquisition toute la journée.
Et visiblement là on a aussi un coup de "padamalgam parlamalgam" parce que la comparaison est fumeuse.

C'est lamentable un tel niveau de vulgarité, une telle nullité de l'esprit... Et ça gouverne, ça nous représente...