Une entreprise veut recruter un dinosaur à grosse truffe qu'elle a déjà refusé. - Page 1

Bon, là je me pose quelques questions en ce moment en ce qui concerne une entreprise de services informatiques.

En juillet, son directeur me convoque pour un entretien. Entretien que je passe avec plus ou moins de réussite, avant de me refuser le poste.
Plus tard, je postule à fond sur le Pôle Emploi et je tombe par erreur sur cette même entreprise à laquelle j'avais déjà postulé (C'est top feune le concept de postulation surprise par le PE). C'est encore plus rapide : NIET direct.

Là je viens de recevoir aujourd'hui une proposition d'emploi de la ENCORE MÊME ENTREPRISE.

La question est : dois-je leur répondre, vu que je ne peux malheureusement pas répondre favorablement à cette annonce because que je suis en formation ?

Pourquoi tu ne pourrais pas répondre ?
Elle te sert à quoi cette formation ? Si cette boîte veut t'embaucher et que c'est ce que tu veux aussi, tu n'as qu'à ne plus y aller à cette formation...

"Madame, Monsieur,

J'ai récemment pris connaissance de votre dernière proposition de poste. Comme vous le savez, ce n'est pas la première fois que nous travaillons ensemble : vous avez déjà décliné ma candidature par deux fois dans le passé, et c'est avec plaisir que j'aurais souhaité vous permettre de le faire à nouveau. Néanmoins, étant actuellement en formation, je suis malheureusement dans l'impossibilité de répondre à votre demande. Vous souhaitant de trouver très bientôt un autre candidat à qui vous pourrez refuser le poste, je vous prie d'agréer, Madame, Monsieur, l'expression de mes salutations distinguées."

Yoshi Noir (./1) :
La question est : dois-je leur répondre, vu que je ne peux malheureusement pas répondre favorablement à cette annonce because que je suis en formation ?

Surtout, ne prends pas leurs deux refus puis la demande pour du foutage de gueule, un patron n'a pas forcément la visibilité qu'il voudrait pourtant avoir, et quand ils écrêment à une embauche, ils vont te trouver un motif parce qu'il en faut bien un, alors qu'au fond la réalité serait plus "c'est con, on aurait eu tel poste à pourvour, il aurait très bien fait l'affaire", mais évidemment ne te le diront pas.

Même si ça te démange, le les smash pas, sait-on jamais, si demain ça te fermais une porte, t'aurais gagné quoi ? 5 minutes de jouissance en écrivant un mail ? Face à une possibilité, même hypothétique, je trouve que ça n'en vaut pas la chandelle.

Surtout que s'il te demandent maintenant, c'est qu'à l'époque tu les as intéressés et qu'ils se souviennent de toi, mais n'avaient pas le poste à ta taille.

Donc je répondrai poliement, informant de ma formation, et je laisserais courir, quitte à les relancer sur la fin de la formation.


Et surtout, ne cède pas à l'envie gamine de basher gratos, tu n'a rien à gagner...

Zero >
Martial > 100% d'accord (eh oui, je commence à m'y faire, il y a de plus en plus de sujets sur lesquels on est d'accord :'()

./2 > Disons que c'est pas vraiment les horaires de merde qui me font le plus peur, c'est juste que je ne suis plus sur Toulouse mais un bled à 50 km de là avec une future ex-voiture sur le point d'aller à la casse dès le prochain contrôle technique :/
./3 >
./4 > Ah mais c'est pas mon intention de les basher Sinon, pas bête comme idée de les relancer pour la fin de la formation qui sera... en mai 100 % d'accord et merci des tuyaux

Bon cool Mais comme c'est le premier truc qui m'est passé par la tête quand je me suis mis à ta place, j'ai préféré le dire

Je sais pas ce que tu fais comme formation, mais si ça tombe dans une branche qui les intéresse, ils seront toujours contents de le savoir. Les boites tienne bien évidemment leur propre bdd de profils intéressants, qui ne coutent pas cher à relancer (un mail/coup de bigo), alors qu'une procédure de recrutement par anpe/boite de recrutement coûte bonbons.

C'est une formation de techos de support informatique avec stage gratüit pour les entreprises pour 4 mois et au bout une certification Microsoft à la clé (*), et j'ai reçu une proposition d'emploi de help-desk justement.

Mais là, je pense plus pour un CV anonyme sur lequel cette entreprise a flashé, sans se douter qu'ils ont contacté un candidat qu'ils ont déjà refusé (et c'est über-chiant quand on sollicite des gens au hasard sur le site du PE).

(*) Il me semble avoir entendu une détonation du côté de Vienne...

Après des études d'info, tu te retrouves à devoir faire une formation, tout ça pour finir hotliner ? Hé ben, je compatis

ouais, I lol'd en voyant ca. J'aimerais bien savoir ce que propose la boite qui a deja refuse deux fois.

Yoshi Noir (./8) :
(*) Il me semble avoir entendu une détonation du côté de Vienne...

Ca ne sert à rien, l'accès à yN depuis Vienne a été coupé...

iwannabeanatto (./10) :
ouais, I lol'd en voyant ca. J'aimerais bien savoir ce que propose la boite qui a deja refuse deux fois.

Tu ne mérites même pas que je réponde.

Ben, je pense que comme zerosquare ou moi, beaucoup penseraient que faire bac+4-5 pour se retrouver a faire exclusivement du helpdesk, c'est a en rire (jaune dans ton cas). Soit ya vraiment aucun autre boulot (dev, infra, etc..) de libre ailleurs, soit le diplome est sous valorise, ou soit tu fixes tes objectifs un peu trop bas. Mais je te rassure, beaucoup on commence pareil dans ma boite mais il y avait clairement des perspective d'evolution (et elles ont eu lieu). Apres si tu veux pas repondre, fais ce que tu veux hein, apres tout tu ne parles pas de ce que tu veux faire comme profession.

Aussi je precise que helpdesk ne veut pas forcement dire hotliner, mais c'est souvent tres proche.

Disons que j'ai que le niveau bac +4, je n'ai juste qu'un bac +3 validé. Il y en a un autre qui a une licence pro en électronique et qui se retrouve également avec moi à faire cette formation. En France, en 2010, quand on veut bosser dans l'informatique avec un bac +3, les seuls boulots qui sont en adéquation avec le diplôme, c'est ceux où il faut manipuler le tournevis.

Cela dit, ma formation ne forme pas seulement à la maintenance informatique, mais également à l'administration réseau avec Windows Server 2003. Mais c'est pareil, l'infra, c'est bac +5 minimum. :/

Y'a ce site de merde dont Korben fait très souvent la pub : Remixjobs, supposé rapprocher les jeunes diplômés avec les métiers de l'informatique. Seulement la plupart des annonces de développeurs requièrent... des bac +5 débutants avec des années d'expérience derrière (!!!), et cette situation ubuesque n'a pas l'air d'effleurer l'esprit du blogueur geek hype...

Yoshi Noir (./14) :
Disons que j'ai que le niveau bac +4, je n'ai juste qu'un bac +3 validé. Il y en a un autre qui a une licence pro en électronique et qui se retrouve également avec moi à faire cette formation. En France, en 2010, quand on veut bosser dans l'informatique avec un bac +3, les seuls boulots qui sont en adéquation avec le diplôme, c'est ceux où il faut manipuler le tournevis.

Sans faire de pub. t'as essayé les concours de la fonction publique ?

Je lorgne également de ce côté-ci, mais les concours externes ne courent pas les rues

Bah pour la fonction publique d'état (Enseignement Supérieur/Recherche/Education Nationale) recrute au moins une fois par an...

Zerosquare (./9) :
Après des études d'info, tu te retrouves à devoir faire une formation, tout ça pour finir hotliner ? Hé ben, je compatis

Surtout qu'il est sur Toulouse, et visiblement ils ont personnes dans certains domaine puisque l'on me propose des missions là-bas. (j'ai refusé, mais j'aurais quand même une semaine sur place du 13 au 17 decembre je crois)

Yoshi Noir (./14) :
je n'ai juste qu'un bac +3 validé. Il y en a un autre qui a une licence pro en électronique et qui se retrouve également avec moi à faire cette formation. En France, en 2010, quand on veut bosser dans l'informatique avec un bac +3, les seuls boulots qui sont en adéquation avec le diplôme, c'est ceux où il faut manipuler le tournevis.

C'est pas vrai du tout, je suis BAC +3 seulement, mon premier boulot ingénieur de Developpement, deuxieme Ingénieur dans les technologies de l'information(tu diras c'était la même chose ), et aujourd'hui je suis consultant(couteau Suisse : comprendre formateur, expert technique, installeur sur des progiciels)

Justement je trouve que le seul boulot ou tu peux monter mal grès tes faibles diplômes est bien dans l'informatique. Après faut peut être pas rester sur Toulouse (oui je sais c'est dur de quitter son monde!)

J'aimerais bien quitter la région, mais j'ai pas les reins solides en matière de $$$...

Yoshi Noir (./20) :
J'aimerais bien quitter la région, mais j'ai pas les reins solides en matière de $$$...

tu n'as personne qui pourrait t'héberger sur Paris le temps de trouver un taff?

Ca commence par le squattage

Déjà sur Toulouse, c'est pas terrible, coupage de ponts toussa, et sur Paris, j'ai ptet un contact mais je me vois très mal demander à squatter chez lui, c'est un logement de fonction qu'il a, apparemment...

Vas-y essayer de trouver du boulot quand t'as pas été foutu de tisser un réseau plus jeune...

YoshiNoir: tu sais yAronet est deja un reseau en soi

Yoshi Noir (./22) :
c'est un logement de fonction qu'il a, appartemment...

fixed !

Kochise

(joli )

Je ne sais pas si Yoshi est de mauvaise volonté ou s'il y a une telle différence entre la Suisse et la France au niveau de l'informatique, mais je n'ai pas l'impression que ça se passe si mal chez nous.
Perso je vais bientôt avoir (enfin espérons) un diplôme que vous considéreriez comme "bas" (Bachelor, soit bac+3) et je n'ai jamais eu à chercher du boulot (enfin, j'ai envoyé un mail une fois; j'ai bossé 2 ans dans la boîte en question au final, et c'était un boulot très intéressant). Pas besoin d'un bac+5 pour bosser, et surtout pas pour avoir un travail intéressant.
Ca peut changer, mais si la situation est bloquée tant qu'à bouger loin de ses attaches, pourquoi ne pas se laisser tenter par l'étranger?

Pour une installation à l'étranger, même problème => $$$: no such file or directory.

Sans compter que pour avoir un job en France, il faut faire marcher à fond le copinage. Et qui dit pas de réseau (ou alors fort peu développé), dit difficultés à trouver du boulot.

Ah oui, j'oubliais que la France se tamponne clairement de ses universités en les laissant dans des états de délabrement avancé au profit de grandes écoles sélectives par dossier et par revenus financiers, avec des responsables départementaux clairement trop centrés dans leur petit monde et complètement en décalage avec la réalité (CamL...), avec des feignasses de syndiqués enragés qui ne pensent qu'à bloquer des facs pour faire la raivolussion (SUD-Étudiant, le syndicat le plus con de France) et qui sont hermétiques à toute idée d'introduire des entreprises au sein d'un campus (parce qu'ils croient qu'on transforme les étudiants en chair à stages malléable par les entreprises, grâce à eux et à l'immobilisme ambiant dans les facs, je suis sur le marché du travail sans expérience professionnelle ; je dédicace tous mes gros doigts de bonheur à ces putains de syndicats)...

Pas plus tard que jeudi, une chaîne de télé publique a diffusé un reportage sur les bac +5 au chômedu, et dont les facs dont ils sont issus mentent sur ce qu'ils deviennent après leurs études. Bon, OK, ils avaient pris un master d'intelligence économique et un master en sciences de la santé comme exemples de galériens, des domaines assez restreints.

Je ne sais pas comment est le monde de fac en Suisse, mais j'espère que ton pays traite mieux ses étudiants qu'en France (ce qui avec un PIB largement supérieur, ne devrait pas être difficile). À l'heure actuelle, l'enseignement supérieur français est une vaste blague avec les grandes écoles qui font office d'arbres qui cachent la forêt.

Perso mon école d'ingé fait dans la RA&D (par opposé à fondamentale), du coup ils ont pas mal de contacts avec des entreprises. Et je dirais qu'au contraire, c'est plutôt un avantage pour une formation qui se veut pratique.
Pour le stage c'est un peu une blague, tu dois en faire un d'au moins 3 semaines pendant l'été, et ce que tu peux faire valider est plutôt vaste. Dans mon cas j'ai même jamais fait valider le mien (flemme) car la summer school d'un mois en échange à la San José state university organisé par l'école suffisait de toute façon (alors que bon, comme expérience professionnelle... bref ).
Il reste les projets, alors pour le master je ne sais pas mais pour le Bachelor soit tu le fais à l'école, à ce moment ça peut être un projet soit pour l'école elle même (par exemple si je partais pas j'étais intéressé de bosser sur un projet de langage concurrent pour l'initiation - pour l'instant on fait en ADA qui est génial mais galère pour déboguer), un projet pour une entreprise en contact avec l'école ou un contact d'un professeur (typiquement y a pas de lien officiel entre mon uni au Japon et mon école en Suisse, mais ça pourrait venir à terme).
Mais je dirais qu'au final on ne fait rien de plus pour toi, une fois que tu sors tu te débrouilles. C'est juste qu'en sondant mes potes de classe j'ai l'impression que ceux qui voulaient trouver du boulot s'en sont plutôt bien sortis (les autres ont soit le service militaire/civil, ou planifient un master). Pour le stage pareil, tu dois te débrouiller à 100% pour le trouver, c'est pas comme en apprentissage où ils avaient une liste de contacts et on s'arrangeait en remplissant une feuille de préférences personnelles pour maximiser le nombre d'heureux

Ouais mais la recherche de stage elle se fait comment ?
Je veux dire, en Suisse ils regardent les competences ou c'est aussi le piston ?

Brunni : je connais des gens en France qui se sont trouvés dans la même situation que toi (ils tentent une fois, et "jackpot"), mais c'est vraiment du coup de pot ; je ne sais pas si tu as été chanceux ou si le marché de l'emploi est meilleur en Suisse.

Yoshi Noir (./27) :
les facs dont ils sont issus mentent sur ce qu'ils deviennent après leurs études

Si ça peut te consoler un peu, c'est vrai aussi pour les écoles d'ingénieur, et la situation à la sortie n'est guère brillante non plus (peu de jobs, beaucoup de copinage).