Les fanatiques du libre - Page 7

j'anticipe : non, sous debian webmin n'est pas un package apt-getable...

(tu es sûr ? )

(encore testé à l'instant )

# apt-get install webmin
Reading package lists... Done
Building dependency tree... Done
Package webmin is not available, but is referred to by another package.
This may mean that the package is missing, has been obsoleted, or
is only available from another source
E: Package webmin has no installation candidate

(essaie un apt-cache search webmin, il est peut-être dispo sous un autre nom)

ça renvoie queue d'alle...

et puis même, pour revenir à ce que je disait, un truc "simplifié" me le proposerait ou ferait la recherche pour moi...

"vous avez tenté d'installer MACHNI qui n'existe pas dans la liste mais MACHIN, MACH UN et MAHCNI existent, voulez vous avoir plus de détails ?"

en non gratuit il y a plesk qui est bien parait-il

vince (./158) :
et puis la gestion des services d'entreprise, tout n'est pas encore au point...

vince : jeu : mettre en place du ftp chrooté qui marche sans avoir à titiller le moindre fichier de config
=> Un utilisateur n'a pas à mettre en place de ftp sur son poste de travail. Après au niveau entreprise, donne moi le moindre logiciel serveur qui gère des comptes d'entreprise sans configuration.

vince : jeu : gérer les identités étendues (LDAP, NIS...) (mais bon, c'est vrai que même Active Directory peut devenir un casse tête en fonction des contraintes entreprise)
=> Euh Active Directory c'est plus qu'un casse tête, c'est un SPOF dans un réseau d'entreprise. Est-il nécessaire de rappeler que Microsoft ne supporte pas l'installation de Active Directory en failover ?

vince : jeu : gérer les montages de disque réseau sur des connexions précaires
=> Tu as un exemple de cas d'usage ou c'est juste une question rhétorique ?

vince : jeu : créer un VPN à la souris
=> ça correspond à quel service utilisateur d'entreprise au juste ?

vince : jeu : configurer les disques hotpluggés (baies de disques, changement à chaud...)[/cite]
=> Etape 1 : installer le driver du fournisseur (en général c'est le constructeur lui même qui s'en occupe)
=> Etape 2 : ça marche (ou pas d'ailleurs, ça dépend du fournisseur, EMC c'est souvent ou pas, quand même )
De toutes façons, c'est du SCSI, c'est standard et ça se demmerde tout seul. Les problèmes que tu peux avoir viennent typiquement du microcode des HBA, de la configuration du zoning au niveau des switches san, ou des bugs dans le driver.

spectras (./187) :

vince (./158) :
et puis la gestion des services d'entreprise, tout n'est pas encore au point...

vince : jeu : mettre en place du ftp chrooté qui marche sans avoir à titiller le moindre fichier de config
=> Un utilisateur n'a pas à mettre en place de ftp sur son poste de travail. Après au niveau entreprise, donne moi le moindre logiciel serveur qui gère des comptes d'entreprise sans configuration.

Il a pas dit "sans configurer" mais "sans ouvrir et modifier un _FICHIER_ de configuration"

spectras (./187) :
vince : jeu : gérer les montages de disque réseau sur des connexions précaires
=> Tu as un exemple de cas d'usage ou c'est juste une question rhétorique ?

Connection sur réseaux bridés par plages horaires, connexion réseau à des médias amovibles, connexion sur des réseaux externes (genre accès par wifi ou rtc...) qui peuvent "raccrocher" sans prévenir...

spectras (./187) :
vince : jeu : créer un VPN à la souris
=> ça correspond à quel service utilisateur d'entreprise au juste ?

L'accès sécurisé au réseau de l'entreprise, je pense par exemple aux sociétés sur plusieurs sites géographiques ou aux personnes pratiquant le télétravail... l'administration centrale comme la configuration "cliente" doit être simple à gérer... et quoi de plus facile qu'un assistant qui permet de le faire à la souris ? (à moins qu'il existe un mode de configuration automatique mais j'en doute)

spectras (./187) :
vince : jeu : configurer les disques hotpluggés (baies de disques, changement à chaud...)

=> Etape 1 : installer le driver du fournisseur (en général c'est le constructeur lui même qui s'en occupe)
=> Etape 2 : ça marche (ou pas d'ailleurs, ça dépend du fournisseur, EMC c'est souvent ou pas, quand même )
De toutes façons, c'est du SCSI, c'est standard et ça se demmerde tout seul. Les problèmes que tu peux avoir viennent typiquement du microcode des HBA, de la configuration du zoning au niveau des switches san, ou des bugs dans le driver.
[/cite]
J'ai jamais vu de baies de disques fonctionner sous linux (en hotplug hein) alors que sous unix si on ne poussait pas nous même le disque on pourrait en arriver à ne se douter de rien quand l'espace augmente... ^^

Godzil :
Il a pas dit "sans configurer" mais "sans ouvrir et modifier un _FICHIER_ de configuration"

Au lieu de rebondir sur des mots, si tu t'intéressais au sujet ?

Vince :
Connection sur réseaux bridés par plages horaires, connexion réseau à des médias amovibles, connexion sur des réseaux externes (genre accès par wifi ou rtc...) qui peuvent "raccrocher" sans prévenir...

Hélas je n'ai pas eu l'occasion de croiser ce genre de choses pour l'instant, je ne saurais pas te répondre. Les seuls accès non permanents que j'ai croisés jusque là sont des VPN destinés aux utilisateurs, pour lesquels la question ne se pose pas.

Vince :
L'accès sécurisé au réseau de l'entreprise, je pense par exemple aux sociétés sur plusieurs sites géographiques ou aux personnes pratiquant le télétravail... l'administration centrale comme la configuration "cliente" doit être simple à gérer... et quoi de plus facile qu'un assistant qui permet de le faire à la souris ? (à moins qu'il existe un mode de configuration automatique mais j'en doute)

Alors, la création de VPN à ce niveau est de toutes façons réalisée par un administrateur réseau. A partir de là, il n'y a pas d'intérêt particulier à ce qu'il y ait une interface graphique (de fait, si tu poses la question à un admin, il te dira tout le mal qu'il en pense, parce qu'il ne pourra pas écrire un script qui fait le boulot à sa place pendant qu'il surfe sur le net).
De plus, l'ouverture d'un VPN demande des configurations spécifiques au niveau métier et au niveau réseau, je pense en particulier à la mise à jour de la configuration des routeurs qui accueillent ces connexions.
En résumé, non seulement créer un VPN à la souris n'est pas possible dans le cas d'un réseau d'entreprise (indépendamment de l'os client et serveur), mais elle n'est même pas souhaitable.

Vince :
'ai jamais vu de baies de disques fonctionner sous linux (en hotplug hein) alors que sous unix si on ne poussait pas nous même le disque on pourrait en arriver à ne se douter de rien quand l'espace augmente... ^^

Pour donner juste un exemple : la console VMware ESX est un redhat.
Partout où tu as vu des serveurs tourner sous VMware, il y a un Linux dans la même boîte, qui sait parfaitement piloter des entrées-sorties sur le san associé.

spectras (./190) :

Godzil :
Il a pas dit "sans configurer" mais "sans ouvrir et modifier un _FICHIER_ de configuration"

Au lieu de rebondir sur des mots, si tu t'intéressais au sujet ?

je m'interesse au sujet, et en l'occurence, c'est toi qui répondais à coté de la plaque...

Et si je me trompe pas, si vincent ne t'a pas répondu sur ce que j'ai cité c'est, je pense, car il pense la meme chose que moi, et que tu as répondu a coté de la plaque.

(Par contre, hotplug ne veut pas dire hotunplug )

(oui, j'avais pas précisé, pour moi ça va de paire !)

Godzil : Il a pas dit "sans configurer" mais "sans ouvrir et modifier un _FICHIER_ de configuration" je m'interesse au sujet, et en l'occurence, c'est toi qui répondais à coté de la plaque...

Si tu veux. s/configuration/fichier de configuration/g
Après au niveau entreprise, donne moi le moindre logiciel serveur qui gère des comptes d'entreprise sans fichier de configuration.

Merci pour ta précieuse contribution à l'exactitude de la formulation.
Note que la base de registres est considérée comme un fichier de configuration à mon sens (un peu foireux, qui plus est, car non réplicable, mais bon on va pas être regardants).

autre point marrant (d'autant que c'est très lié à de la sécurité) : le FTP (ou ftps ou sftp, les trois ont le même problème) CHROOTé, c'est la misère !!!

C'est facile de créer un chroot sous Fedora avec n'importe quoi dedans, il y a un outil fait pour: mock.

donc si tu utilises mock, un appel de "/bin/ls" par ftp sur un compte user sans droits (enfin juste sur son home) alors tu auras la liste du dossier /home/ présenté en / bien qu'il ne contienne pas de copie de /bin ?

Avec mock, tu auras une copie de ls aussi dans le chroot. Ça crée tout un système dans le chroot, c'est pour ça que tu peux mettre n'importe quoi dedans. Il n'y a que des trucs comme /dev et /proc qui sont partagés. Ce n'est peut-être pas optimal pour du FTP, mais l'usage primaire de mock est de pouvoir compiler des RPMs pour n'importe quelle version de Fedora ou RHEL/CentOS sous n'importe quelle autre.

On-topic, mais ne fait pas suite aux posts précédents, un article interressant à lire concernant un driver BSD que des Linuxiens se sont empressés de 'transformer' en GPL (à leur profit, quoi) et toutes les implications légales et éthiques que cela soulève : http://kerneltrap.org/OpenBSD/Atheros_Driver_Developments

Kochise

C'est parti pour un troll de licence

PpHd, qui compte les points

C'est vraiment n'importe quoi cette histoire. Là, le code n'est même plus sous GPL (alors qu'ils ont bien le droit de le faire), et maintenant Theo fait un caca nerveux parce qu'ils ont rajoutés des notices de droits d'auteurs pour les modifications qui ont été effectuées (sans même changer la licence, ils ont remis les fichiers avec peu de modifications sous licence BSD!). C'est la pratique normale de rajouter des notices de droits d'auteur pour des modifications, ils ont adapté le logiciel, ils ont les droits d'auteur sur les adaptations.

Bref, à bas la licence BSD, vive la GPL!

PpHd (./200) :
C'est parti pour un troll de licence

Non, c'était pour rester dans l'esprit "fana du libre"...

Kochise

Kevin Kofler (./126) :

onur (./124) :
Le libre, ca pue. Un point c'est tout.

Donc ça, c'est du vapor?

Non non, je vais le rendre open source, parce que c'est ce qu'il y a de mieux à faire.
Ceci dit, si j'étais une grosse boite et que j'avais des ingés pour bosser dessus, ca donnerait un produit au moins aussi bon.

tiens d'ailleurs le lien de ta signature marche plus, je voulais voir à quoi ressemblait "l'excellence", mais à part à un site squatté, je sais pas

Regarde ici : http://www.tigen.org/etpstudio/

oki thx, c'est pas du tout ce à quoi je pensais (btw, tous les liens de la doc en français sont morts ^^)

vince (./142) :
le mécénat entre autres

Ben pourquoi le mécénat n'existerait-il plus aujourd'hui ? D'ailleurs il existe encore beaucoup.

Nil (./147) :
C'est pas difficile, ce sont principalement des oeuvres d'Etat ou religieuses. Je marque justement une nette différence depuis la libération artistique et culturelle, qui commence avec les débuts de l'alphabétisation de masse (réforme). Les seules oeuvres qui ne soient à mettre ni dans une case ni dans l'autre sont soit issues directement de l'art populaire mais dont on n'a quasi aucune trace aujourd'hui (transmission orale), soit issues de mécénats (parfois avec une orientation très marquée, comme dans le cas de la guerre des bouffons). Existe une troisième gamme d'oeuvres d'art : celles créées directement par des gens disposant d'une grande fortune (principalement héritage).
Bon, je ne vais pas faire un historique, mais on a trois tournants principaux :
- la séparation progressive de l'art et de la religion (avec la réforme, ça commence par une mise en scène artistique axée sur l'homme et plus sur Dieu)
- la séparation progressive de l'art et de l'Etat (avec la révolution française) Le XIXème siècle apporte une situation un peu particulière. On assiste à un conflit entre l'art très fortement "mécéné" (et soufent fadasse, comme les pièces de Kalliwoda) et quelque chose d'assez nouveau (même si on en parlait déjà un peu à la renaissance), c'est l'art pour l'art. Le XXème siècle continue sur cette lancée avec une très forte distinction des deux mondes, jusqu'à la fin des années 80 (ça s'amorce vaguement depuis les années 60) où on a un échange culturel entre le pop et le "savant".

Je n'arrive pas à comprendre ta réponse, est-ce que tu peux me dire plus clairement ce qui a changé entre avant l'invention du droit d'auteur et aujourd'hui, et qui empêcherait la production artistique d'être florissante sans les droits d'auteur ?

Pollux (./156) :
Bref, je ne sais pas si tu comptes aller aussi loin, mais c'est clair qu'à l'extrême (rendre publiques toutes les infos d'une boîte) c'est irréalisable et ça ne permet pas une concurrence saine... "Jusqu'où irez-vous ?"

Bon ok.

Pollux (./156) :
peut-être pas si comme tu le décris l'auteur est juste un simple particulier qui l'a construit de ses blanches mains, mais par contre si c'était un projet d'envergure, qui demande de prendre des risques (faible chance de succès), de mobiliser bcp de capital,

Ben les milliers d'homme-année que représentent l'ensemble de tout les logiciels libres ne sont-ils pas un projet d'envergure ?

dualmoo (./208) :

Pollux (./156) :
peut-être pas si comme tu le décris l'auteur est juste un simple particulier qui l'a construit de ses blanches mains, mais par contre si c'était un projet d'envergure, qui demande de prendre des risques (faible chance de succès), de mobiliser bcp de capital,

Ben les milliers d'homme-année que représentent l'ensemble de tout les logiciels libres ne sont-ils pas un projet d'envergure ?

Ah si, mais justement il y a une grosse différence entre dire "il y a un cas isolé où une machine à foobar gratuits a été donnée au monde entier par qqun parce que ça convenait mieux à son business model que de les vendre", et dire "il faut impérativement réquisitionner toutes les machines à foobar gratuits parce que le monde s'en portera mieux, et tant pis si ça dissuade les entreprises d'en construire"

dualmoo (./208) :

Nil (./147) :
C'est pas difficile, ce sont principalement des oeuvres d'Etat ou religieuses. Je marque justement une nette différence depuis la libération artistique et culturelle, qui commence avec les débuts de l'alphabétisation de masse (réforme). Les seules oeuvres qui ne soient à mettre ni dans une case ni dans l'autre sont soit issues directement de l'art populaire mais dont on n'a quasi aucune trace aujourd'hui (transmission orale), soit issues de mécénats (parfois avec une orientation très marquée, comme dans le cas de la guerre des bouffons). Existe une troisième gamme d'oeuvres d'art : celles créées directement par des gens disposant d'une grande fortune (principalement héritage).
Bon, je ne vais pas faire un historique, mais on a trois tournants principaux :
- la séparation progressive de l'art et de la religion (avec la réforme, ça commence par une mise en scène artistique axée sur l'homme et plus sur Dieu)
- la séparation progressive de l'art et de l'Etat (avec la révolution française) Le XIXème siècle apporte une situation un peu particulière. On assiste à un conflit entre l'art très fortement "mécéné" (et soufent fadasse, comme les pièces de Kalliwoda) et quelque chose d'assez nouveau (même si on en parlait déjà un peu à la renaissance), c'est l'art pour l'art. Le XXème siècle continue sur cette lancée avec une très forte distinction des deux mondes, jusqu'à la fin des années 80 (ça s'amorce vaguement depuis les années 60) où on a un échange culturel entre le pop et le "savant".

Je n'arrive pas à comprendre ta réponse, est-ce que tu peux me dire plus clairement ce qui a changé entre avant l'invention du droit d'auteur et aujourd'hui, et qui empêcherait la production artistique d'être florissante sans les droits d'auteur ?

Le problème n'est pas ce qui a changé entre avant l'invention du droit d'auteur et après, mais plutôt pourquoi en est-on venu au droit d'auteur ? Quand l'art était d'Etat ou religieux, il permettait un rayonnement reconnu, les artistes étaient eux-même reconnus et fortement rémunérés. La libération artistique (la possibilité pour chacun de devenir artiste grâce - entre autre - à la libération culturelle et l'alphabétisation) d'un côté et la disparition des organismes qui faisaient la promotion de l'art ont créé progressivement un statut précaire de l'artiste. C'est ce qui fait qu'il y a eu besoin d'établir un ensemble de protections (dont le droit d'auteur). On peut d'ailleurs noter que plus un Etat prend soin de ses artistes, moins la notion de droit d'auteur est employée (je reviens à nouveau sur la période du début du XXème siècle).