
Nil (./147) :
- la séparation progressive de l'art et de l'Etat (avec la révolution française)
dualmoo (./121) :
flanker > oui, on devrait.Pollux (./83) :
Bof, c'est pas dit du tout que les logiciels propriétaires disparaîtraient : si on a le droit de copier n'importe quel blob de données alors ils rajouteront simplement des dongles hardware pour que la copie ne te serve à rien... In fine je sais pas si ce serait bénéfique(par contre j'aimerais bien voir la tête de Kevin Kofler qui verra son code GPL réutilisé par une boîte propriétaire
)
On pourrait interdire ce genre de choses. Genre créer le délit d'« atteinte à la liberté de copie », ça serait cool
Bon sinon imaginons que quelqu'un puisse, en sacrifiant sa vie entière au boulot, construire une machine à fabriquer une infinité de pains. Que devrait faire l'État ? Autoriser le mec à vendre son pain, ou bien saisir la machine et l'offrir à la société, et résoudre le problème de la faim dans le monde ? Je pense que la faim dans le monde est nettement plus importante que la fortune du pauvre gars qui a bossé toute sa vie. Ok c'est ptet injuste pour lui, mais le bien commun est plus important que sa fortune personnelle. C'est pour ça que je pense que le droit d'auteur est malsain.
L'argument des pro-droits d'auteurs est : si on ne permet pas au mec de vendre ses pains, personne ne voudra sacrifier sa vie à construire la machine, et du coup y aura même pas de machine au final. Eh bien moi je pense que si, quelqu'un finira par la construire. Il existe des gens qui sont prêts à travailler sans rémunération pour le bien commun, ou (surtout dans le cas de l'art) pour leur plaisir personnel, et le grand nombre de développeurs de logiciels libres (ou, de manière équivalente, de personnes qui font de l'humanitaire) le montre.
Pollux (./156) :
Apparemment tu demandes aussi le code source ; mais qu'est-ce que tu fais d'une boîte comme google qui développe un moteur de recherche ou une suite burautique sur internet sans publier de binaire ? J'imagine que selon ton raisonnement, c'est idiot de dupliquer ces efforts et il faut qu'ils publient leur code
Dude (./146) :
(Surtout que Apple est basé sur Linux, ils ont tout a y gagner ^^)
Vince> Je pense que ca viendra ne t'en fait pas pour caEncore faut-il que les entreprises suivent cette voie, ce qui n'est pas encore gagné puisque dès qu'on évoque m$ on y vois de suite le gros méchant tout pas beau qui fera plier tout le monde sous son systeme
C'est bien ancré dans les mentalités
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Mais comme on dit Wait & See
Flanker (./120) :
Si on part comme ça, on devrait interdire n'importe quelle forme d'héritage, non ?
Kevin Kofler (./122) :
Il faudrait aussi rendre obligatoire la diffusion du code source pour que tous les logiciels soient vraiment libres, parce que modifier un binaire, c'est lourd.
Kevin Kofler (./135) :
Certes, en théorie un binaire peut être modifié (ce n'est pas à moi qu'il faut l'expliquer, cf. par exemple GhostBuster), mais en pratique c'est lourd.
Pollux (./156) :
OK, mais si tu commences à t'aventurer par là tu peux aller très loin... Apparemment tu demandes aussi le code source ; mais qu'est-ce que tu fais d'une boîte comme google qui développe un moteur de recherche ou une suite burautique sur internet sans publier de binaire ? J'imagine que selon ton raisonnement, c'est idiot de dupliquer ces efforts et il faut qu'ils publient leur code ; après ça tu peux te poser la question des logiciels utilisés en interne : si airbus développe un logiciel en interne pour faire des avions, c'est normal que tout le monde en profite ; après ça tu peux généraliser à autre chose que les logiciels : après tout il y a plein de secrets de fabrication, implicites ou explicites, donc il faudrait que n'importe qui ait le droit de demander des éclaircissements sur un (non-)secret de fabrication à une entreprise
Bref, je ne sais pas si tu comptes aller aussi loin, mais c'est clair qu'à l'extrême (rendre publiques toutes les infos d'une boîte) c'est irréalisable et ça ne permet pas une concurrence saine... "Jusqu'où irez-vous ?"
Ben non justement... ton ouvrier, il produit quelque chose et il est rémunéré *de son vivant* pour cette production.
L'artiste peut très bien ne pas être rémunéré de son vivant (je ne compte pas le nombre d'amis compositeurs que j'ai qui sont allé s'enterrer dans le cantal et qui vivent du RMI avec, de temps en temps, une commande ; le reste du temps, rien).
Le risque qu'on peut avoir (que ça soit pour l'artiste qui veut avoir un retour sur investissement rapide ou, dans le cas d'un mécénat, pour le mécène), c'est de n'aboutir qu'à des oeuvres "populistes", qui se vendent facilement car qui collent à un air du temps.
- la séparation progressive de l'art et de l'Etat
Nil (./116) :Celle des artistes interprètes, et bien sûr aussi celle des spectateurs (tu consommes de l'art toi ?) qui ne contreviennent pas spécialement à la liberté des auteurs (surtout que je ne parle que du moment où l'œuvre a été publiée, pour une première création, c'est normal qu'un auteur qui n'a pas publié son texte le fasse représenter comme il le souhaite s'il trouve des gens pour ça et pas du tout sinon ; mais s'il publie, il n'a pas à empêcher que l'œuvre soit jouée, et les ayants droits encore moins).
La liberté de chacun, c'est celle des artistes, ou celle des consommateurs ?
Yoshi Noir (./137) :Kevin Kofler (./136) :
On pourrait par exemple envisager de rendre obligatoire la publication de la recette pour tout produit alimentaire confectionné.
Ça se fait déjà dans les émissions de cuisine...
Hippopotame (./159) :
L'artiste aussi. Soyons honnête. A notre époque il y a des statuts et une place sociale pour les artistes.
Hippopotame (./159) :- la séparation progressive de l'art et de l'Etat
lol. je me demande s'il y a eu une seule époque où art et Etat ont été aussi liés que la notre.
Sally (./160) :
(tu consommes de l'art toi ?)
Sally (./160) :
Il n'a pas à exister des gens considérés comme les seules personnes autorisées, les seules à être dans le secret des dieux (ou de l'esprit de l'artiste), qui seraient supposées Comprendre une œuvre et donc savoir comment elle Doit être interprétée, et vérifieraient qu'on fait Comme Il Faut. Sinon, pourquoi s'arrêter en si bon chemin, au théâtre et à la musique ? faisons de même pour la littérature, créons une Police des lecteurs qui interrogerait les lecteurs pour vérifier qu'ils comprennent bien le texte de la bonne façon et y voient exactement ce qu'il faut... c'est pareil ! (c'est juste un peu plus difficile à mettre en œuvre)
onur (./124) :
Le libre, ca pue. Un point c'est tout.
Kevin Kofler (./152) :
Mach ne vient pas de Apple à l'origine. La combinaison de Mach avec BSD (-> Darwin), c'est le travail de NextStep et puis Apple. Mais Mach est à l'origine un logiciel libre sous une licence style BSD écrit par l'université Carnegie Mellon (CMU).
Nil (./164) :
Je ne le nie pas (même si ces statuts sont régulièrement revus à la baisse). Mais je disais juste qu'en changeant de régime pour la rémunération et la protection des artistes aujourd'hui, on risque d'appauvrir une création déjà fortement abimée.
vince (./158) :Une perche aussi grosse, comment ne pas l'attraper qui a dit double sens inside ?
et puis la gestion des services d'entreprise, tout n'est pas encore au point...
spectras (./170) :
=> Services de messagerie. Là j'ai le choix de Exchange, dont les clusters 5 noeuds peinent à gérer les même flux qu'un vieux sendmail sur une blade.
Enfin faut dire en même temps, ils sont pas aidés les pauvres, utiliser un partage fichier pour le quorum, y'a vraiment des idées de merde des fois(le fait que ce soit smb n'arrange pas les choses outre mesure).
Nil (./171) :
Ah non, en terme de travail collaboratif *simple à mettre en oeuvre et tout intégré*, en dehors de Notes et d'Outlook/Exchange, c'est dur de trouver quelque chose (je ne parle pas d'une application Web, mais d'un environnement de travail intégré au niveau système.
spectras (./174) :Nil (./171) :
Ah non, en terme de travail collaboratif *simple à mettre en oeuvre et tout intégré*, en dehors de Notes et d'Outlook/Exchange, c'est dur de trouver quelque chose (je ne parle pas d'une application Web, mais d'un environnement de travail intégré au niveau système.
Ouép Nil, mais si on revient à la remarque de Vince comme quoi dans le monde libre tout n'est pas au point, ben Outlook et Exchange, je sais pas si t'as déjà eu l'occasion d'en déployer, mais c'est un merdier sans nom le déploiement d'un serveur Exchange. Et comme il est super lourd, tu coupes pas à un déploiement cluster avec 3 noeuds et plus. C'est un cauchemard à exploiter (le problème du quorum sur un partage de fichier est l'un des nombreux exemples d'idée à la con qui font foirer ce genre de configs). Exchange n'est clairement pas au point pour un usage dans une entreprise de plus de 100-200 personnes, et sa conf tient plus du bricolage que du déterminisme.